MY - Taman Negara

Du  13 au 15 Avril 2012

Le 13/04/12 : En fin d’après midi, nous arrivons à Taman Negara, l’un des principaux parcs nationaux parmi ceux que compte la Malaisie, après un trajet en bus et en bateau depuis Cameron Highlands. Le voyage en bateau depuis Kuala Tembeling prend un peu moins de 3 heures en remontant la rivière dans une pirogue, au raz de l’eau. Moment intense !

Notre traditionnelle recherche d’un logement nous conduira à jeter notre dévolu sur le dortoir plus que spartiate d’une guesthouse. Nous nous passerons ici d’Internet et d’intimité pour les prochains jours (on est dans la jungle quand même !). La pluie que nous pensions avoir laissé derrière nous aux Cameron Highlands s’invitera en fin de journée, avec l’augure de la prolifération de notre pire cauchemar des prochains jours : les sangsues ! En effet, si celles-ci se font discrètes en période sèche, elles adorent les terrains boueux pour guetter la moindre cheville de passage !
Nous profitons d’une accalmie pour trouver un petit bouiboui local pour dîner. Les propriétaires seront contraints d’éteindre la lumière pour ne pas attirer les bestioles volantes qui ont envahi le coin, et nous ferons donc l’expérience d’un dîner dans l’obscurité !
Le dortoir quant à lui nous réservera quelques surprises, avec une odeur désagréable (certainement provoquée par la pluie …) et quelques souris se baladant dans les cloisons la nuit …

Le 14/04/12 : Nous partons en randonnée en fin de matinée et traversons donc le fleuve Tembeling dans une pirogue qui nous emmène aux Headquarters du parc, où il nous faut nous procurer notre permis d’entrée au parc ainsi que notre permis de photographier.
 Nous décidons de ne pas suivre le Canopi Walkway, chemin préféré des touristes (dont certains font de la randonnée en Croc’s ou en tongs …) pour nous engager sur une boucle moins prisée s’enfonçant dans la jungle et grimpant sur une colline (Bukit Teresik) d’où nous pourrons admirer une vue sur la jungle en contrebas, et le Suagan Tembelin qui y serpente. Le sentier est boueux et glissant, et nos amis les sangsues se démènent pour se frayer un chemin dans nos chaussettes mais nous sommes attentifs ! Malgré une chaleur raisonnable à l’ombre de la jungle, l’humidité ambiante nous laissera trempés au bout de 20 minutes d’effort. La bande son de la jungle à elle seule vaut le déplacement, avec les cris des oiseaux et des insectes qui peuplent les environs. Malheureusement, à part quelques magnifiques papillons, nous n’apercevrons pas grand-chose …
Une fois rentrés, nous allons nous restaurer dans notre bouiboui préféré puis nous dirigeons vers notre chambre, verrouillée par une nouvelle arrivante, partie avec les clés (grrr !).
Nous poirotons quelques minutes devant la porte close, jusqu’à se que Fred dévisse la serrure, et en profitons pour faire connaissance avec deux frères et sœurs français, avec qui nous irons profiter d’un dîner en bord de fleuve, et d’une partie endiablée de UNO, pendant que la pluie continuera à tomber …

Le 15/04/12 : Nous nous levons ce matin pour une nouvelle randonnée, et partons explorer l’autre rive vers Gua Telinga, beaucoup plus sauvage. Nous ne croiserons quasiment personne de la journée. Cette fois, les sangsues auront raison de tous les stratagèmes ingénieux que nous avons mis en œuvre pour les repousser (pantalon dans les chaussettes, répulsif sur les chaussures, pauses inspections régulières sur les rochers pour repousser l’envahisseur …) et Thomas et Fred trouverons de vraies goulues ayant quadruplé de volume accrochées à leurs chevilles ! Bon, il faut savoir que ce n’est quand même pas douloureux, qu’elles s’enlèvent très facilement en utilisant un briquet ou du répulsif à moustique et qu’elles ne présentent aucun danger pour la santé. Juste après notre retour, une pluie torrentielle nous clouera au dortoir pour toute la fin de journée… Nous quittons notre dortoir le lendemain matin, contents de fuir enfin des odeurs d’humidité et de transpiration en tout genre qui y règnent.

Bon à savoir :
- Le Canopi est partiellement fermé, et ne justifie donc pas vraiment les 5RM que coûte son accès.
- L’entrée au parc coûte 1RM, le permis photographique 5RM.
- Les bananes sur les tables des restaurants ne sont pas « complimentary » : laisser un petit quelque chose sur le plateau semble être coutume ici…
- Les tours organisés coûtent relativement chers (comme c’est le cas globalement en Malaisie), mais il est tout à fait possible de s’en sortir sans guide en partant à la journée.
- Les treks ne sont pas trop difficiles, et si la pluie vous laisse un peu de répit, il doit être intéressant de rester quelques jours supplémentaires à explorer la région.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire