ID - Java

Du 25 au 30 Avril 2012

Le 25/04/12 : Nous sommes debout avant le levé du soleil pour prendre le premier Métro singapourien qui nous mène à l’aéroport de Changi. Un vol low cost plus tard et nous atterrissons à Jakarta avec une heure à soustraire de nos montres. Il est alors un peu plus de 9h. Jakarta qui ne devait être, pour nous, qu’un point de passage furtif, s’est transformé en mission « VISA pour l’Inde ». C’est le dernier endroit où il est possible d’obtenir nos VISA et la demande doit être faite à l’ambassade avant 12h00.
Nous fonçons donc dans un taxi qui mettra 1h30 pour parcourir les 35 km qui séparent l’aéroport de l’ambassade. La réputation de ville embouteillée n’est pas faussée. A 11h00, nous pénétrons dans l’ambassade pour y déposer nos dossiers. Malheureusement il nous manque un justificatif de réservation d’hôtel et notre dossier est donc incomplet. Grrrrr !!! Nous demandons au fonctionnaire s’il est possible d’utiliser leur réseau internet pour faire une réservation mais celui-ci refuse et nous indique un cyber café qui se trouve à environ 3 km par là bas. Merci mais comment fait-on pour y aller, sachant qu’on ne sait pas où c’est, et être revenu dans 40 min, soit avant la fermeture du bureau de dépôt des dossiers ? Nous pensons que c’est cuit jusqu’à ce qu’une gentille dame (qui a écouté notre conversation) se propose pour nous déposer au cyber café en voiture. Pas la peine de tous y aller. Fred s’y colle et part donc avec cette Indonésienne qui le dépose effectivement au cyber café mais qui ne pourra pas le ramener à l’ambassade. Par mal chance, le réseau internet du cyber café ne fonctionne pas en ce moment. Par chance, il y a un 7eleven qui propose un WiFi gratuit juste à côté et Fred a pris le netbook avec lui… Ouf ! Le temps de faire une réservation rapide sur hostelworld.com et Fred retourne au cyber café pour imprimer le justificatif. Il est alors 11h45 et il ne lui reste plus que 15 min pour rejoindre l’ambassade avant la fermeture. Pendant l’impression du document, Fred explique son problème au gérant, à savoir qu’il doit rejoindre l’ambassade d’Inde au plus vite. Pas de problème, le gérant sort et demande à un ami qui possède un scooter s’il peut l’y déposer. Voici à présent Fred à l’arrière du scooter, zigzagant entre les voitures jusqu’à ce que… le conducteur s’arrête et lui demande quelle est la direction à prendre. Catastrophe, le conducteur ne sait pas où se trouve l’ambassade et redépose Fred devant le cyber café. Il est alors midi pile et Fred se dit que c’est trop tard pour les VISA. Il entame donc à l’instinct, un retour à pied. Sur le chemin, il rencontre un Suédois travaillant à Jakarta qui lui donne un coup de main en l’orientant et en le mettant sur une moto taxi qui lui permet de rejoindre enfin l’ambassade. Il est alors 12h20. Mais Fred n’a pas abdiqué et se présente à l’accueil de l’ambassade. L’agent le reconnaît, passe un coup de fil puis lui ouvre la porte. Quelle chance, la préposée aux VISA n’est pas encore partie déjeuner. Nous ressortons 10 min plus tard de l’ambassade avec le papier nous invitant à nous représenter dans 4 jours ouvrés, soit Lundi prochain, pour récupérer nos passeports et nos VISA. Mission réussie !!!
Nous attrapons un bus qui nous dépose dans le quartier touristique de Jalan Jaksa. Notre première impression de Jakarta sera la dernière : l’ambiance y est chargée, moite et la ville ne semble pas offrir beaucoup d’attraits touristiques. Nous décidons donc de quitter le soir même la capitale pour Yogyakarta (ou Jogjakarta, appelée communément Yogya) en y laissant Thomas qui attend l’arrivée de Ghizlane, venue le rejoindre pour les trois prochaines semaines et arrivant par le vol du soir. Ils profiteront par ailleurs de leur journée supplémentaire pour visiter le quartier de Jalan Jaksa et le grand parc central au milieu duquel a été érigé un obélisque représentant le Monument National.
Après une première approche de la cuisine locale indonésienne, avec une assiette de poulet rôti assorti de beignets de graines de soja (appelé tempur), nous faisons quelques allées et venues dans la ville pour trouver la meilleure solution pour rallier Yogya. Sachant que les gares ferroviaires et routières, éparpillées aux quatre coins de la ville, ne desservent pas les mêmes destinations et ne disposent pas des mêmes classes de confort, cela relève assez rapidement du casse-tête, d’autant plus que les agences de voyages locales ne nous offrent pas une pleine et entière collaboration sur le sujet... Nous finissons par nous déplacer par nous-même à la gare de Pasar Senen et trouvons un train de nuit en classe Buziness, entre la classe Ekonomi et la classe Eksekutiv qui nous déposera 9 heures plus tard à Yogya. Pour l’achat des billets, c’est le bordel, il n’y a pas de queue organisée mais un amas de gens devant le guichet. Heureusement les Indonésiens sont très serviables avec les étrangers et l’un d’eux orientera Fred vers un guichet désert qui ouvrira spécialement pour lui.
Le trajet en train est une aventure à lui tout seul, et encore plus en nocturne. Nous sommes les seuls occidentaux à bord, et certainement les seuls qui ne sommes pas habitués aux us et coutumes ! La banquette sur laquelle nous sommes installés est large, assez confortable mais un peu raide tout de même. Il n’y a pas de clim et par conséquent toutes les fenêtres sont ouvertes, ça fait de l’air mais ça fait aussi beaucoup de bruit. Nous découvrons progressivement que de nombreux vendeurs passent en criant (et passeront tout au long de la nuit) pour nous vendre du thé, des repas, des coussins, des éventails, et d’autres accessoires pour agrémenter le voyage. Les boules Quiès sont donc un investissement intéressant si on ne souhaite pas être réveillé à longueur de temps. A défaut de trouver une position satisfaisante pour passer la nuit à deux sur notre banquette, Fred copiera les autres voyageurs et s’installera un lit de fortune à même le sol, coincé entre deux banquettes.

Le 26/04/12 : Nous arrivons donc à Yogya au petit matin, alors que la ville se réveille à peine (et que nous peinons à nous réveiller), et nous nous mettons en quête d’une guesthouse dans le quartier populaire et touristique de Sosrowijayan. Nous trouvons notre bonheur au sein du Lotus losmen (un losmen est une auberge familiale typique indonésienne), tenue par un adorable couple, pour un prix raisonnable, petit-déjeuner inclus et belle terrasse avec vue sur la ville. Nous apprendrons bientôt que c’est en fait la norme d’avoir le petit-déjeuner inclus et qu’il s’agit souvent d’un banana pancake avec thé ou café ! Il faudra cependant s’habituer à vivre au rythme des appels du muezzin plusieurs fois par jour et par nuit car la mosquée n’est pas loin !
Après une sieste matinale bien méritée, l’exploration de la ville peut commencer ! Notre première approche de Yogyakarta est ponctuée de rencontres avec des  francophiles. Ceux-ci sont parfois intéressés, comme les rabatteurs pour les galeries de batiks hors de prix sur Marlioboro Street, mais parfois complètement désintéressés, et adorables, comme Angus, postier de son état, qui nous indiquera les endroits à ne pas louper à Yogya, et surtout les bons plans ! Grâce à lui, nous passons l’après-midi à flâner de découvertes en découvertes. Tout d’abord, nous allons apprendre tout de l’art du batik dans une école qui fait également office d’échoppe, et qui pratique des tarifs beaucoup plus raisonnables que les « galeries d’art » de Marlioboro. Nous jetons à cette occasion notre dévolu sur plusieurs pièces. Le maître des lieux nous indiquera ensuite l’adresse d’un atelier de fabrication de marionnettes en cuir servant aux spectacles d’ombres, et proposera même de nous y faire déposer en moto ! Le trajet est assez impressionnant, les Indonésiens ayant un goût prononcé pour les queues de poisson en tout genre, mais nous arrivons à bon port à l’atelier, où le concepteur nous donne un cours détaillé sur la signification de ses créations, ainsi qu’une analyse assez mystique de nos couleurs préférées… Nous rentrons à pied vers notre losmen, en traversant les quartiers populaires, où les enfants jouant dans les rues tenteront de nous adresser quelques mots d’anglais entre deux passes de football!
Nous essayons également quelques spécialités locales, comme le Bakso, soupe de nouille agrémentée de boulette de viandes. Nous ne retenterons pas l’aventure par la suite, cette recette ne nous plaisant pas plus que cela. Nous préférons largement le poulet grillé classique, que nous dégusterons assis sur une paillasse, dans un Warung (restaurant de rue indonésien) monté pour la soirée !

Le 27/04/12 : Thomas et Ghizlane arrivent ce matin, après une nuit passée dans le train. Pas de chance pour eux, seule la classe Ekonomi était encore disponible (c’est en effet le week-end, et les trains sont pleins), et le confort était plutôt limité. Pour eux, c’était deux banquettes double face à face et très serrées… Le bruit, le manque de confort et la lumière ont eu raison de leur sommeil. A leur arrivée nocturne, ils ont acceptée la première chambre pas chère qu’on leur a proposé, ils s’y sont reposés mais ont préféré changer dès le matin pour une autre losmen bien plus propre et conviviale.  Ils s’y accordent donc une petite sieste bien méritée.
Nous trouvons de notre côté un warung tenu par une Mama où nous goûtons avec délice un Soto Ayam, délicieuse soupe de soja, légumes et poulet émincée, le tout accompagné de riz, de sauce sucrée, de citron et agrémenté par une discussion avec un adorable local, pour un prix vraiment modique !
Nous prenons ensuite le bus local TransYogya, dont cinq lignes desservent Yogya, pour aller visiter Prambanan, agglomérat de plusieurs temples hindous datant du IXième et Xième siècles où nous retrouverons Thomas et Ghizlane.
Nous sommes guidés par un groupe de 4 jeunes guides-stagiaires locaux, qui sont ici pour pratiquer leur anglais et qui nous expliquerons que la plupart des temples du complexe ont été détruits lors du dernier tremblement de terre lié à l’éruption du volcan Merapi, et que seul le temple principal aura été partiellement reconstruit depuis. Nous découvrons également l’un des hobbies favoris des Javanais, qui est de se prendre en photo avec les occidentaux (un local nous confiera que les touristes sont nombreux ici, mais que la plupart sont asiatiques et que nous sommes donc une denrée rare !). Tout un groupe d’écoliers nous posera ainsi quelques questions en anglais, et remerciera Fred de tous les efforts qu’il aura fait dans la langue de Shakespeare en le gratifiant de biscuits apéritifs ! Nous nous sentons, au début, un peu flattés par tout cet intérêt, mais la fréquence des demandes est assez exigeante et va en augmentant ! Nous tentons donc bien vite de ne pas nous faire repérer pour éviter les paparazzis !
Nous nous arrêtons ensuite sur le chemin du retour dans un Carrefour,  pour y chercher de quoi se composer une salade géante qui accompagnera les victuailles que Ghizlane a amené dans son sac ! Un petit vin rouge aurait été le bienvenu pour accompagner ce repas, mais le Carrefour n’en vend pas (scan-dale !)…
Après le repas, nous sortons pour boire un verre (enfin, un cocktail sans alcool !) dans un café à l’ambiance rétro, où un groupe de Javanais nous gratifiera des classiques du rockabilly avec leur guitare, leur caisse en bois en guise de batterie, et leur contrebasse (un concert digne des Forbans ;))! Petit interlude musical justement : de tous les pays du Sud Est asiatique, l’Indonésie est celui où les habitants ont les goûts les plus sûrs en matière de musique, avec une affinité pour le reggae et le rock, et surtout une capacité qu’ils semblent tous avoir à jouer d’un instrument !

Le 28/04/12 : La matinée est consacrée pour tous à la visite du Palais Kraton, situé à l’extrémité sud de Marlioboro. Pour s’y rendre, nous traversons donc les étals du marché qui s’est installé sur les trottoirs de l’avenue et où l’on peut trouver un choix impressionnant de batiks, bijoux, vêtements et autres babioles d’une qualité approximative.
Au palais, nous assistons à un spectacle de marionnettes dont nous avions admiré la fabrication deux jours auparavant. L’orchestre nombreux accompagnant le spectacle, le gamelan, distille une musique assez entêtante. Le spectacle en lui-même est assez peu animé, et il nous manque les sous-titres pour comprendre la signification des scènes et ainsi apprécier à sa juste valeur cet art. Cela sera un peu le cas dans tout le palais, où l’ensemble des légendes est en bahasa indonesia, et aucune d’elles ne sont traduites en anglais… Difficile pour la compréhension des lieux…
Nous poursuivons la découverte du quartier par la visite des bains publics, le Taman Sari. Un guide improvisé nous mène ainsi dans une mosquée souterraine, à travers un réseau de tunnels. Il nous explique que les bains ont été eux aussi dévastés par le dernier éternuement du Merapi, et que les fonds de l’Unesco auront suffit pour l’instant à ne reconstruire qu’un bâtiment sur l’ensemble des lieux.
La visite terminée, nous (Anne-Cé & Fred) partons vers la station de bus Giwangan, pour se renseigner sur nos prochains trajets : Jakarta pour récupérer les Visa et Bali pour découvrir une nouvelle île. Cette longue escapade nous permet de traverser encore quelques quartiers typiques de Yogyakarta.
Nous optons ensuite pour une petite sieste, car, non contents d’avoir traversé la ville pour trouver la station de bus, nous effectuerons cette nuit l’ascension du Gunung Merapi ! Nous embarquons à 23h dans un mini van qui nous mènera au pied du volcan.

Le 29/04/12 : Un thé bien chaud avalé, nous entamons la montée à 1h du matin, dans la nuit noire et obscure, avec nos lampes sur le front pour voir où nous mettons les pieds. Celle-ci nous prendra près de 3 heures et demi à un rythme modéré. Nous croisons beaucoup de monde sur le chemin du sommet, il s’agit en fait du début des vacances pour les étudiants indonésiens…
Nous traversons les nuages, et arrivons au sommet un peu avant le lever du soleil. Malgré les efforts des guides qui avertissent qu’il faut être en bonne condition physique et sportive pour monter au sommet, Thomas et Ghizlane affrontent les derniers mètres de dénivelés (plutôt raide et compliqué mais le guide assure) pour aller jeter un œil à l’intérieur du cratère du volcan toujours actif. La montée a laissé des traces et les tee-shirts humides se transforment à présent en revêtement frigorifique. Le froid régnant sur le plateau en contre bas du cratère cloue littéralement Anne-Cé sur place et même Fred soutenu par un feu improvisé a du mal à la réchauffer. Heureusement, le soleil fait doucement son apparition au dessus des nuages et nous découvrons peu à peu les magnifiques paysages qui nous entourent et que nous n’avions que devinés à tâtons toute la nuit. Moment intense qui émerveille nos sens.
 
La descente nous prendra bien entendu bien moins de temps, et nous serons accueillis au refuge par un banana chocolate pancake bien mérité après cette nuit d’efforts !
Pas de repos pour Fred, qui se rend dès notre retour à Yogyakarta à la station de bus pour remonter vers Jakarta, petit trajet qui lui prendra la bagatelle de 20 heures …  Il a pour mission de récupérer les passeports avec les VISA pour l’Inde.
Nous consacrons le reste de la journée à la recherche de la solution optimale pour rallier Bali. Nous portons notre choix sur un bus qui partira le lendemain à 12h et nous déposera le surlendemain matin à Denpasar, où nous attendra Fred qui aura fait la correspondance depuis Jakarta en avion. Nous n’aurons pas la force de faire grand-chose d’autre de notre journée après notre nuit blanche dans les nuages…

Le 30/04/12 : L’horaire du bus nous laisse encore la matinée pour visiter l’autre haut lieu du tourisme sur Java : le Borobudur. Nous nous levons donc à 4h30 (après le Merapi la veille, le réveil est plutôt difficile, mais quand on aime …), et nous partons direction le Borobudur ! Ce temple est un lieu sacré pour tous les bouddhistes de l’île. Il est en effet impressionnant avec de nombreuses sculptures relatant la vie de Buddha sur ses façades, et sa cinquantaine de statues de buddha assis alignés à chaque niveau du temple. A son sommet, trône une multitude de stupas abritant elles aussi des sculptures de buddha. De nombreux groupes arrivent vers 7h30 et gâchent un peu le calme et la sérénité des lieux, notamment en jouant encore aux paparazzis …


Nous plions bagages à notre retour pour monter dans le bus direction Denpasar, qui sera notre refuge pour les vingts prochaines heures, alors que la pluie déferlera sur Java.

Bon à savoir :
- Taxi de l’aéroport jusque l’ambassade d’Inde : 170 000 Rp pour 1h30.
- Visiter le Borobudur à 6h, heure d’ouverture, est une bonne idée si vous vous dépêchez ! Comptez 11$ l’entrée, 7$ avec une carte étudiante. A faire quand il fait beau … Inutile de prendre un tour, car il ne comprend pas de visite guidée mais simplement le transport. Vous pouvez vous en sortir pour moins cher en prenant un taxi si vous êtes plusieurs.
- La visite du Palais coûte 12.000 Rps, mais l’intérieur manque cruellement d’explication en anglais. Il est sûrement intéressant de le visiter le jour du spectacle de danse traditionnelle (le dimanche)
- L’entrée au Prambanan coûte 12$ en plein tarif et 6$ en tarif étudiant. Vous pouvez vous y rendre facilement et pour quelques milliers de Rupiahs par le bus local, qui vous déposera à une centaine de mètre de l’entrée principale (et non pas loiiiiiiiiiin comme essaierons de vous le faire croire de fallacieux taxis locaux…).
- Pour manger, évitez l’avenue Marlioboro, où pullulent les échoppes qui ont l’air bon marché mais ne le sont pas. Préférez les alentours de la gare ou la rue Sosro
- Le train Jakarta – Yogya en classe Buziness coûte 140 000 Rps et part de la gare de Senen Pasar en début de soirée.
- Pour acheter des batiks, il faut se rendre le mercredi et le jeudi au Batik Art Centre !
- Java étant majoritairement musulmane, il est difficile de se procurer de l’alcool sur place, à part quelques bières au goût pas forcément très prononcé …
- Le tour pour l’ascension du Merapi coûte 150 000 Rps/pers après négociation (certains affichent des tarifs entre 250 000 et 300 000 Rps… la blague !).
- Le bus longue distance qui relie Java à Bali est très confortable, mais comme dans beaucoup de pays asiatiques, prévoyez votre combinaison polaire pour éviter les méfaits de la climatisation… Le trajet coûte 220 000 Rps.
- Hôtel Margot à Jakarta, un peu cher mais le service est impeccable (petit déjeuner, WIFI, air conditionné, room service…).

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Bravo pour votre Blog super interessant.
    Pourriez-vous me donner des adresses d'hébergements et des coins à visiter éventuellement hors des sentier battus. Nous irons( avec 3 enfants) à Java est et Bali cet été pour 25 jours.
    Merci et à bientôt
    farid.foulani@gmail.com

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