La Jungle Amazonienne
Le 04/09/11 : On se lève à 4h30 pour assurer le coup et être sur d’arriver à l’aéroport à 6h. Nous quittons notre auberge de La Paz et prenons un taxi pour l’aéroport. Sur place, on se rencontre que l’on n’est pas au bon aéroport. En effet on part avec la compagnie TAM qui est une compagnie militaire qui possède son propre aéroport. On reprend donc un autre taxi qui nous dépose cette fois-ci au bon aéroport qui se trouve à 10-15 min de l’aéroport international. Nous embarquons à 7h dans un petit avion d’une quarantaine de place et arrivons 1h plus tard à Rurrenabaque.
Rurrenabaque se situe à 200m d’altitude et quand on sort de l’avion, la première sensation est la chaleur et l’humidité ambiante, ça change du reste du pays.
Notre plan initial est de trouver une auberge puis de trouver une agence pour partir dans la Pampa ou dans la Jungle le lendemain. Seulement, en arrivant à l’auberge sélectionnée, il n’y a plus de chambre triple. Du coup, nous changeons complètement nos plans et décidons de partir dans la foulée en excursion car nous ne sommes pas fatigués. Il ne reste plus qu’à trouver l’agence. Nous nous rendons chez Mogli et sommes accueillis par une Hollandaise et une Tchèque qui parlent anglais et qui ont l’air très sympas. Nous envisagions de partir dans la Pampa mais la Tchèque nous met le doute lorsqu’on lui demande quelle est la meilleure excursion : la Pampa ou la Jungle ? Jusqu’à présent toutes les agences vues précédemment à La Paz nous recommandaient de faire la Pampa. La Tchèque nous répond : « Si vous voulez être assis dans une barque toute la journée à siroter de la bière et voir des animaux, prenez la Pampa. Si vous cherchez l’aventure, la découverte de la nature et du mode de vie indien, prenez la Jungle ». Bien entendu vous connaissez notre intérêt pour la bière… mais sur ce coup nous choisissons l’aventure et la Jungle. C’est parti, nous avons 1h pour préparer nos sacs et régler l’administratif. On nous présente notre guide Milton qui nous accompagnera pendant les 3 prochains jours et surtout qui nous fera découvrir sa Jungle. Il a toujours à portée de main sa fameuse machette qui est l’outil indispensable pour aller dans la Jungle.
A 11h30 nous montons dans la barque qui naviguera 3h à travers le fleuve Beni et la rivière Tuichi avant d’arriver au campement Mogli. Ces 3h seront juste incroyables, des paysages de rêve et un calme tellement relaxant qu’on aurait souhaité ne jamais remettre pied à terre. Ca commence très fort, on est pressé de voir la suite. Le campement est composé de 2 cabanons sur pilotis, l’un servant de dortoir (avec des vrais lits) et l’autre de salle à manger et cuisine. Rina, notre cuisinière, nous prépare le déjeuner. Nous avons la chance d’avoir une cuisinière alors que d’autres groupes rencontrés lors de notre excursion n’en ont pas. On apprendra un peu plus tard que Rina est en fait la femme actuelle de Milton, du coup lorsque Milton part en excursion il emmène sa femme… Quelle chance pour nous, et c’est peu dire !!! Après notre déjeuner, Milton nous annonce qu’il est trop tard pour rejoindre un autre campement plus éloigné. On passera donc la nuit ici. Nous partons pour notre première promenade de jour dans la jungle (celle-ci durera 2h), mais avant nous prenons tous des feuilles de coca et faisons une sorte de boule que nous calons contre notre joue à l’intérieur de notre bouche et que nous allons mâcher pendant plusieurs heures. La coca est une tradition et une coutume en Bolivie, elle a des vertus stimulantes.
Au fur et à mesure que nous avançons dans la Jungle, Milton nous fait partager son savoir :
- Les termites permettent d’améliorer la vue. Nous testons et trouvons qu’elles ont un goût de menthe pas désagréable.
- Un arbre dont l’écorce émiettée a un goût d’ail qui est un excellent repoussant à moustiques. Nous testons et sentons à présent l’ail… on se repousse même entre nous, ça marche.
- Un arbre dont la sève ressemble à du sang et qui permet de soigner les maux d’estomac.
- Une plante qui permet de soigner les sinusites. On inspire fortement et ressentons une odeur intense qui monte à la tête.
- Milton, en parfait aventurier de la jungle, nous fabrique à partir d’une liane et en quelques minutes, un support pour notre bouteille d’eau. On est bluffé et le support est très chic.
- Un perroquet rouge nous jette des minis coco du haut de son arbre mais nous arrivons à les éviter.
- Un arbre nommé « Caoutchouc ». Sa sève ressemble à du lait et est utilisée pour créer du caoutchouc.
- Une petite Tarentule que Milton attrape et qui se baladera sur nos corps plus ou moins craintifs.
Nous rentrons au campement vers 18h30 alors que la nuit commence à tomber. Cette première balade était vraiment intéressante et notre guide est fabuleux.
Après dîner, nous repartons dans la jungle pour voir les animaux de nuit. Mais cette nuit, la lune est un peu trop forte et nous manquons de chance. Nous croiserons juste un bébé alligator que Milton attrapera avec une habileté déroutante, et un crapaud qui passait par là. Malgré tout, se balader dans la Jungle en pleine nuit, c’est déjà une aventure pour nous. De retour au campement, nous attendons Milton qui nous à proposer d’aller pêcher de nuit. En vain, il ne reviendra jamais nous chercher. On apprendra le lendemain qu’il a pêché jusque 3h du mat’ mais qu’il n’a rien attrapé. Pour notre part, nous sommes allés nous coucher vers 1h après avoir admiré les étoiles et s’être remémoré cette première journée inédite dans la Jungle.
Le 05/09/11 : Au réveil, c’est séance de tir à l’arc avec du matériel très primaire. Pas facile mais Thomas s’en sort bien. Ensuite c’est petit déj (merci Rina) puis dès qu’on a notre boule de coca dans la bouche, nous retournons dans la jungle. On y croise une biche étendue au pied d’un arbre mais qui déguerpit dès qu’elle nous aperçoit. Puis nous poursuivons des singes sautant d’arbres en arbres. On s’arrête au pied d’un arbre qui contient du lait. Comme à notre habitude nous goûtons. Milton veut faire une petite farce à Fred, il lui dépose quelque chose dans la main sans que Fred sache ce que c’est. Lorsque Fred ouvre sa main, c’est en fait un adorable petit crapaud. Nous continuons notre marche et rencontrons une catégorie de Fourmis dont la piqûre douloureuse aide à combattre les rhumatismes. Celles-ci vivent dans un arbre particulier qui se nomme Deviltree. Milton propose à Fred de se faire piquer juste pour voir, mais il refuse poliment. Le destin en a cependant décidé autrement car un peu plus tard dans la journée, alors que Fred est assis sur un tronc d’arbre, il se fera piquer inopinément par l’une de ces fameuses fourmis… et effectivement c’est un peu douloureux. Aujourd’hui, Milton nous confectionne avec une branche de palmier, un sac à dos pour bouteille d’eau. Il nous fait goûter à un ver blanc (et non un verre de blanc) puis à des Amandes. On s’amuse à écrire sur un champignon qui sert habituellement de tableau pour les cours d’écologie des écureuils. On croise un arbre qui possède un tronc composé à sa base d’une multitude de racines rigides. Elles lui permettent de se déplacer de 70 à 80 cm par an. Puis un arbre qui se nomme « Hombre » pour sa forme suggestive (voir les photos). Comme il fait chaud, Milton nous confectionne des éventails avec des branches de palmiers. Pour nous rafraîchir, il nous coupe 3 morceaux d’arbre desquels s’écoule de l’eau tout à fait potable. Incroyable ce que la nature offre. Milton nous répète souvent que la Jungle est une pharmacie naturelle.
Nous rentrons déjeuner au campement puis allons nous baigner dans l’eau de la rivière (qui est d’ailleurs aussi l’eau que nous buvons). Ah oui, dans la Jungle il fait chaud et humide et pouvoir se rafraîchir un peu fait du bien. Nous rangeons nos affaires, mettons nos sacs sur le dos et partons en direction d’un autre campement beaucoup plus rudimentaire. Après 1h de marche, nous y arrivons et installons le campement : quelques morceaux de bois et 2 bâches feront très bien l’affaire. On part ensuite pêcher à l’ancienne, avec un hameçon et un bout de fil. La pêche est une question de patience et en attendant, Milton nous raconte des histoires sur le passé des Indiens. Ca ne mord pas donc on rentre dîner et sur le chemin on rencontre l’un des serpents les plus dangereux de Bolivie. Milton et sa machette s’en chargeront et aujourd’hui ce serpent vit (on l’espère) dans un monde meilleur. Après dîner (merci encore Rina), on retourne pêcher avec comme appâts, 2 crapauds attrapés un peu plus tôt. La patience laisse place au fur et à mesure à la fatigue. On décide alors de laisser les lignes à l’eau pour la nuit et nous allons nous coucher.
Le 06/09/11 : Ce matin tout le monde, sauf Fred, est réveillé par un troupeau de cochons sauvages qui passent tout près du campement. Ca a fait un boucan d’enfer, à quelques mètres près ils détruisaient notre campement de fortune. Autre surprise, un poisson chat a mordu au bout d’une ligne. Ce midi nous aurons du poisson pour le déjeuner. Pour notre dernière journée, Rina nous prépare un petit déj de dingue (fruits, pain indien, pancake, dulce de leche, café) en pleine jungle. On se régale…
Il est ensuite temps de débuter l’Atelier bijoux artisanaux. Nous nous lançons dans la confection d’anneaux pour doigts et de colliers à partir de minis cocos récupérées puis coupées. Nous travaillons longuement et avec précision les matières premières pour arriver à un résultat épatant. Kareen est ravie et nous aussi. Il est l’heure de quitter le campement, nous rangeons tout mais il se met à pleuvoir. Au fond de nous, nous espérions qu’il pleuve pour pouvoir vivre la Jungle sous la pluie. C’est maintenant chose faite, on déplie une bâche pour s’abriter et on attend 10 min que le plus important passe. On repart dans la jungle avec nos sacs sur le dos. On s’arrête au niveau d’un arbre qui possède une liane hyper résistante sur laquelle on fait de la balançoire. Retour au tout premier campement pour déjeuner (pour la dernière fois… merci Rina) puis c’est l’heure de reprendre la barque pour rentrer à Rurrenabaque. On s’arrête sur le trajet au niveau de l’île aux perroquets pour observer depuis un mirador, des dizaines de perroquets qui vivent dans les crevasses d’une paroi rocheuse. Le spectacle est subjuguant. Les perroquets vivent en couple et se déplacent toujours à deux. Le retour en barque nous refait le même coup qu’à l’aller et on débarque à Rurrenabaque un peu perdu mais hyper zen, le sourire aux lèvres et la tête plein de souvenirs fabuleux. Nous proposons à Milton et Rina d’aller boire une bière dans un bar (et oui ça fait quand même 3 jours). En retour Milton nous propose de le rejoindre ce soir dans un Karaoké. Nous y allons et sommes impressionnés par la qualité vocale de Milton. En plus d’être un aventurier de la Jungle, c’est un excellent chanteur. De notre côté, nous massacrerons la chanson des Beatles, Let It Be mais l’important n’est-il pas d’essayer :). Nous rejoignons ensuite nos lits pour passer une bonne nuit.
Le 07/09/11 : On se réveille tôt pour essayer d’obtenir des billets d’avion pour rentrer à La Paz aujourd’hui mais pas de chance, le prochain vol libre est demain matin à la première heure. On en profite alors pour se promener, sous un soleil de plomb, dans cette charmante ville de Rurre qui compte environs 5000 habitants. Puis on se lance à l’assaut du Cerro du coin, du haut duquel une Croix domine la ville. On passe par un chemin bien camouflé et un peu périlleux mais on finit par arriver en haut. De là, on a une vue sympa sur l’ensemble de la ville et du fleuve Béni. On redescend par un chemin plus conventionnel et finissons la journée à nous détendre tranquillement à l’ombre.
Bon à savoir :
- 2 compagnies assurent les vols vers et depuis Rurre : TAM (420Bs l’aller) et AMAZONAS (580Bs l’aller).
- Il faut 20h de bus pour rejoindre Rurrenabaque depuis La Paz.
- Notre excursion de 3 jours nous a coûté 900Bs/pers + 125Bs pour l’entrée dans le parc national.
- La Jungle c’est incroyable.
- On recommande l’agence Mogli et surtout son guide Milton.
Le 04/09/11 : On se lève à 4h30 pour assurer le coup et être sur d’arriver à l’aéroport à 6h. Nous quittons notre auberge de La Paz et prenons un taxi pour l’aéroport. Sur place, on se rencontre que l’on n’est pas au bon aéroport. En effet on part avec la compagnie TAM qui est une compagnie militaire qui possède son propre aéroport. On reprend donc un autre taxi qui nous dépose cette fois-ci au bon aéroport qui se trouve à 10-15 min de l’aéroport international. Nous embarquons à 7h dans un petit avion d’une quarantaine de place et arrivons 1h plus tard à Rurrenabaque.
Rurrenabaque se situe à 200m d’altitude et quand on sort de l’avion, la première sensation est la chaleur et l’humidité ambiante, ça change du reste du pays.
Notre plan initial est de trouver une auberge puis de trouver une agence pour partir dans la Pampa ou dans la Jungle le lendemain. Seulement, en arrivant à l’auberge sélectionnée, il n’y a plus de chambre triple. Du coup, nous changeons complètement nos plans et décidons de partir dans la foulée en excursion car nous ne sommes pas fatigués. Il ne reste plus qu’à trouver l’agence. Nous nous rendons chez Mogli et sommes accueillis par une Hollandaise et une Tchèque qui parlent anglais et qui ont l’air très sympas. Nous envisagions de partir dans la Pampa mais la Tchèque nous met le doute lorsqu’on lui demande quelle est la meilleure excursion : la Pampa ou la Jungle ? Jusqu’à présent toutes les agences vues précédemment à La Paz nous recommandaient de faire la Pampa. La Tchèque nous répond : « Si vous voulez être assis dans une barque toute la journée à siroter de la bière et voir des animaux, prenez la Pampa. Si vous cherchez l’aventure, la découverte de la nature et du mode de vie indien, prenez la Jungle ». Bien entendu vous connaissez notre intérêt pour la bière… mais sur ce coup nous choisissons l’aventure et la Jungle. C’est parti, nous avons 1h pour préparer nos sacs et régler l’administratif. On nous présente notre guide Milton qui nous accompagnera pendant les 3 prochains jours et surtout qui nous fera découvrir sa Jungle. Il a toujours à portée de main sa fameuse machette qui est l’outil indispensable pour aller dans la Jungle.
Au fur et à mesure que nous avançons dans la Jungle, Milton nous fait partager son savoir :
- Les termites permettent d’améliorer la vue. Nous testons et trouvons qu’elles ont un goût de menthe pas désagréable.
- Un arbre dont l’écorce émiettée a un goût d’ail qui est un excellent repoussant à moustiques. Nous testons et sentons à présent l’ail… on se repousse même entre nous, ça marche.
- Un arbre dont la sève ressemble à du sang et qui permet de soigner les maux d’estomac.
- Une plante qui permet de soigner les sinusites. On inspire fortement et ressentons une odeur intense qui monte à la tête.
- Milton, en parfait aventurier de la jungle, nous fabrique à partir d’une liane et en quelques minutes, un support pour notre bouteille d’eau. On est bluffé et le support est très chic.
- Un perroquet rouge nous jette des minis coco du haut de son arbre mais nous arrivons à les éviter.
- Un arbre nommé « Caoutchouc ». Sa sève ressemble à du lait et est utilisée pour créer du caoutchouc.
- Une petite Tarentule que Milton attrape et qui se baladera sur nos corps plus ou moins craintifs.
Après dîner, nous repartons dans la jungle pour voir les animaux de nuit. Mais cette nuit, la lune est un peu trop forte et nous manquons de chance. Nous croiserons juste un bébé alligator que Milton attrapera avec une habileté déroutante, et un crapaud qui passait par là. Malgré tout, se balader dans la Jungle en pleine nuit, c’est déjà une aventure pour nous. De retour au campement, nous attendons Milton qui nous à proposer d’aller pêcher de nuit. En vain, il ne reviendra jamais nous chercher. On apprendra le lendemain qu’il a pêché jusque 3h du mat’ mais qu’il n’a rien attrapé. Pour notre part, nous sommes allés nous coucher vers 1h après avoir admiré les étoiles et s’être remémoré cette première journée inédite dans la Jungle.
Le 05/09/11 : Au réveil, c’est séance de tir à l’arc avec du matériel très primaire. Pas facile mais Thomas s’en sort bien. Ensuite c’est petit déj (merci Rina) puis dès qu’on a notre boule de coca dans la bouche, nous retournons dans la jungle. On y croise une biche étendue au pied d’un arbre mais qui déguerpit dès qu’elle nous aperçoit. Puis nous poursuivons des singes sautant d’arbres en arbres. On s’arrête au pied d’un arbre qui contient du lait. Comme à notre habitude nous goûtons. Milton veut faire une petite farce à Fred, il lui dépose quelque chose dans la main sans que Fred sache ce que c’est. Lorsque Fred ouvre sa main, c’est en fait un adorable petit crapaud. Nous continuons notre marche et rencontrons une catégorie de Fourmis dont la piqûre douloureuse aide à combattre les rhumatismes. Celles-ci vivent dans un arbre particulier qui se nomme Deviltree. Milton propose à Fred de se faire piquer juste pour voir, mais il refuse poliment. Le destin en a cependant décidé autrement car un peu plus tard dans la journée, alors que Fred est assis sur un tronc d’arbre, il se fera piquer inopinément par l’une de ces fameuses fourmis… et effectivement c’est un peu douloureux. Aujourd’hui, Milton nous confectionne avec une branche de palmier, un sac à dos pour bouteille d’eau. Il nous fait goûter à un ver blanc (et non un verre de blanc) puis à des Amandes. On s’amuse à écrire sur un champignon qui sert habituellement de tableau pour les cours d’écologie des écureuils. On croise un arbre qui possède un tronc composé à sa base d’une multitude de racines rigides. Elles lui permettent de se déplacer de 70 à 80 cm par an. Puis un arbre qui se nomme « Hombre » pour sa forme suggestive (voir les photos). Comme il fait chaud, Milton nous confectionne des éventails avec des branches de palmiers. Pour nous rafraîchir, il nous coupe 3 morceaux d’arbre desquels s’écoule de l’eau tout à fait potable. Incroyable ce que la nature offre. Milton nous répète souvent que la Jungle est une pharmacie naturelle.
Le 06/09/11 : Ce matin tout le monde, sauf Fred, est réveillé par un troupeau de cochons sauvages qui passent tout près du campement. Ca a fait un boucan d’enfer, à quelques mètres près ils détruisaient notre campement de fortune. Autre surprise, un poisson chat a mordu au bout d’une ligne. Ce midi nous aurons du poisson pour le déjeuner. Pour notre dernière journée, Rina nous prépare un petit déj de dingue (fruits, pain indien, pancake, dulce de leche, café) en pleine jungle. On se régale…
Il est ensuite temps de débuter l’Atelier bijoux artisanaux. Nous nous lançons dans la confection d’anneaux pour doigts et de colliers à partir de minis cocos récupérées puis coupées. Nous travaillons longuement et avec précision les matières premières pour arriver à un résultat épatant. Kareen est ravie et nous aussi. Il est l’heure de quitter le campement, nous rangeons tout mais il se met à pleuvoir. Au fond de nous, nous espérions qu’il pleuve pour pouvoir vivre la Jungle sous la pluie. C’est maintenant chose faite, on déplie une bâche pour s’abriter et on attend 10 min que le plus important passe. On repart dans la jungle avec nos sacs sur le dos. On s’arrête au niveau d’un arbre qui possède une liane hyper résistante sur laquelle on fait de la balançoire. Retour au tout premier campement pour déjeuner (pour la dernière fois… merci Rina) puis c’est l’heure de reprendre la barque pour rentrer à Rurrenabaque. On s’arrête sur le trajet au niveau de l’île aux perroquets pour observer depuis un mirador, des dizaines de perroquets qui vivent dans les crevasses d’une paroi rocheuse. Le spectacle est subjuguant. Les perroquets vivent en couple et se déplacent toujours à deux. Le retour en barque nous refait le même coup qu’à l’aller et on débarque à Rurrenabaque un peu perdu mais hyper zen, le sourire aux lèvres et la tête plein de souvenirs fabuleux. Nous proposons à Milton et Rina d’aller boire une bière dans un bar (et oui ça fait quand même 3 jours). En retour Milton nous propose de le rejoindre ce soir dans un Karaoké. Nous y allons et sommes impressionnés par la qualité vocale de Milton. En plus d’être un aventurier de la Jungle, c’est un excellent chanteur. De notre côté, nous massacrerons la chanson des Beatles, Let It Be mais l’important n’est-il pas d’essayer :). Nous rejoignons ensuite nos lits pour passer une bonne nuit.
Le 07/09/11 : On se réveille tôt pour essayer d’obtenir des billets d’avion pour rentrer à La Paz aujourd’hui mais pas de chance, le prochain vol libre est demain matin à la première heure. On en profite alors pour se promener, sous un soleil de plomb, dans cette charmante ville de Rurre qui compte environs 5000 habitants. Puis on se lance à l’assaut du Cerro du coin, du haut duquel une Croix domine la ville. On passe par un chemin bien camouflé et un peu périlleux mais on finit par arriver en haut. De là, on a une vue sympa sur l’ensemble de la ville et du fleuve Béni. On redescend par un chemin plus conventionnel et finissons la journée à nous détendre tranquillement à l’ombre.
Bon à savoir :
- 2 compagnies assurent les vols vers et depuis Rurre : TAM (420Bs l’aller) et AMAZONAS (580Bs l’aller).
- Il faut 20h de bus pour rejoindre Rurrenabaque depuis La Paz.
- Notre excursion de 3 jours nous a coûté 900Bs/pers + 125Bs pour l’entrée dans le parc national.
- La Jungle c’est incroyable.
- On recommande l’agence Mogli et surtout son guide Milton.
Mon dieu que ça doit être dépaysant, quelle aventure ! Merci pour ces belles images ;)
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