tag:blogger.com,1999:blog-76723852230261038732024-03-05T16:10:49.906+01:00World Tour ChallengeFredhttp://www.blogger.com/profile/07699213644904521748noreply@blogger.comBlogger106125tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-76079482751632994332012-10-04T12:09:00.000+02:002012-10-04T12:09:00.855+02:00IN - Delhi<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 10 au 11 Juin 2012</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Le 10/06/12 :</b> En me
réveillant ce matin, j’ai ce sentiment étrange de nostalgie qui m’envahit.
C’est mon dernier jour dans ce tour du monde, dans quelques heures je prendrai
l’avion pour rentrer sur Londres avec mon gros sac, toujours fidèle mais un peu
pesant parfois, et mes souvenirs plein <st1:personname productid="la t↑te. Mais" w:st="on">la tête.</st1:personname><br />
<a name='more'></a>Mais avant d’en arriver là, il me faut
quitter Agra par le train pour rejoindre la capitale du pays, Dehli. Le train a
30 minutes de retard, j’en profite pour m’imprégner une dernière fois de ce
tableau typique où la gare est bondée de voyageurs attendant leur train,
étendus à même le sol et se bousculant lorsque ce dernier arrive à quai pour
pouvoir attraper une place dans les compartiments populaires ne nécessitant pas
de réservation.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le trajet dure un peu plus de 2h,
je fais la connaissance d’une fillette, accompagnée de ses parents, qui semble
très intriguée par mon Netbook. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le train me dépose à la gare de <span style="background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Nizamuddin, un peu excentrée du centre de</span>
Dehli. Il me faut donc rejoindre le quartier de Connaught Place par mes propres
moyens. Encore une fois, les chauffeurs de taxi et autres rickshaws me sautent
dessus. Lorsque je leurs demande le numéro du bus qui mène au centre ville,
ceux-ci me répondent tous qu’il n’y en a pas et que le seul moyen de le
rejoindre et de monter dans leur véhicule. Mais ce n’est pas à un vieux routard
comme moi qu’ils vont faire croire ça. Je me dirige donc vers la sortie de la
gare et tombe sur un regroupement d’arrêt de bus. Je ne comprends rien aux
indications concernant les numéros de bus et leurs destinations. Je décide donc
de monter dans le premier bus qui passe. Par chance il se dirige justement vers
mon prochain point de chute, la gare centrale de New Dehli. Le bus traverse une
bonne partie de la ville et j’en profite du coup pour faire ma visite
touristique. Les avenues sont larges, plutôt propres, peu encombrées et bordées
d’édifices imposants. Je découvre pour la première fois une Inde avec un
semblant de structure et d’organisation urbaine, ça donne envie d’en voir plus,
malheureusement je ne dispose que d’un après midi pour profiter de Dehli. Le
bus me dépose dans le quartier animé de <span style="background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Pahar Ganj,</span> face à la gare centrale. Je dépose mon gros sac à la
consigne de celle-ci et pars me promener du côté des rues commerçantes qui
entourent Connaught Place. Je tombe sur
des magasins plutôt branchés parfois même chics qui contribuent à faire de
Dehli une ville moderne. Un peu plus loin, je suis intrigué par une espèce de
bazar souterrain d’où défile un va et vient continu. J’y pénètre et me retrouve
au milieu d’une multitude de petits magasins proposant un choix incroyable de
contre façon ou d’imitation. La foule est tellement dense que je ne m’y attarde
pas longtemps. Je décide de me poser un peu dans le parc situé au milieu de
Connaught Place et y observe des groupes de jeunes venus s’entrainer au break
dance.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’heure tourne et il est temps
pour moi de retourner vers <span style="background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Pahar
Ganj. Le quartier est plus populaire, j’y fais un rapide tour, j’achète les
derniers souvenirs puis je retourne à la consigne de la gare pour récupérer mon
bagage. La nuit commence à tomber, je me dirige vers le métro qui doit me mener
à l’aéroport.</span> Celui-ci est récent, moderne, propre et bien pratique,
tout comme l’aéroport que je découvre. On sent que l’Inde, ou au moins Dehli,
fait de gros efforts pour développer ses infrastructures liés au transport.
L’aéroport est une vraie forteresse, impossible d’y accéder sans présenter son
billet et plus de trois heures avant le décollage. Pas pratique quand on a un
avion qui part en pleine nuit, à 3h25. Je m’installe dans un coin et attends
patiemment l’embarquement.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Le 11/06/12 :</b> Ca y est c’est
le grand retour, il est 3h00, je suis installé à ma place, dans l’avion qui me
ramène à Londres, à un tout autre style de vie, à de toutes autres
problématiques. Cela fait 346 jours que je suis parti et le temps est passé si
vite que je ne me rends pas vraiment compte que je rentre déjà. Tellement de
chose se sont passées en presque une année, j’ai découvert tellement d’endroits
merveilleux, tellement de gens différents, traversé tellement de frontières, utilisé
tellement de monnaies différentes, marché tellement de kilomètres, porté
tellement de fois les mêmes vêtements, bu tellement de bières différentes… et tout
ça s’arrête maintenant…la fin d’un voyage, la fin d’une aventure, la fin d’une
histoire.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bon à savoir : </b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- Dehli mérite surement d’y
passer 2 ou 3 jours.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- Dehli est divisé en deux :
Old Dehli, plus typique, plus bruyante, et New Dehli, plus moderne, plus
propre.</div>
</div>
Thomashttp://www.blogger.com/profile/10289531033414880362noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-3133196436186706652012-09-30T12:00:00.001+02:002012-09-30T18:55:04.457+02:00IN - Agra<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 08 au 09 Juin 2012</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Le 08/06/12 :</b> J’arrive à
Agra dans la matinée. La nuit passée dans le bus a été assez difficile. Il faut
dire que l’espace couchette était très exigu surtout lorsqu’il faut y caser en
plus le gros sac de voyage. On ajoute à cela les odeurs extérieures assez
indélicates, le tangage quasi incessant du bus, la panne survenue à peine deux
heures après notre départ, mon état de santé encore fragile, et on obtient un
Fred fatigué et d’une humeur peu courtoise à l’arrivée.<br />
<a name='more'></a>Les conducteurs de rickshaws
m’attendent à la descente du bus. Je suis le seul touriste du trajet et je me
retrouve perdu au milieu d’Agra. Heureusement, Thomas qui est déjà passé par là
m’a donné quelques informations bien utiles. Je négocie un rickshaw pour qu’il
me dépose au Hotel Host, l’auberge où a séjourné Thomas et qu’il vient de
quitter ce matin même. Je récupère d’ailleurs sa chambre, l’endroit n’est pas
très propre, plutôt sommaire mais il se trouve juste à côté du fameux Taj
Mahal, la raison de ma visite à Agra. J’ai prévu d’y passer deux jours et de me
concentrer uniquement sur la découverte de ce magnifique édifice qui fait
partie des 7 nouvelles merveilles du monde. Je prévois donc de le visiter le
lendemain car le vendredi est le jour de fermeture hebdomadaire pour
l’entretien et le nettoyage. De toute façon il fait trop chaud et je suis trop
fatigué pour me promener. Je passe donc toute la journée dans ma chambre à me
reposer. J’en sors en fin d’après midi quand la température commence à baisser
un peu et pars me balader dans les environs. Il y a quelques touristes mais on
ressent quand même l’effet de la basse saison. Les vendeurs en tout genre
essaient de m’alpaguer à tout bout de champs et c’est épuisant au bout d’un
moment. Je me lance alors à la recherche d’une agence qui me proposera un
ticket de bus à un prix raisonnable pour rejoindre Dehli dans deux jours. Je
finis par tomber sur une combine qui me permet d’obtenir une place couchette
dans un train. J’avais tiré un trait sur la possibilité de trouver un ticket de
train seulement deux jours avant le départ mais au final il suffit de tomber
sur la bonne personne qui connait la bonne personne qui peut t’avoir un billet
de train sorti de nulle part. Par contre le billet coûte un peu plus cher et je
dois en payer une partie à l’avance, sans avoir en retour la certitude que le
billet me sera bien remis, à l’exception de la parole du gars. Ca m’embête un
peu mais je finis par accepter. De toute façon ça ne me ferait pas perdre
grand-chose.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après un dîner de type « européen »
sur le toit terrasse d’un restaurant, je retourne à mon auberge. J’ai de plus
en plus de mal à supporter les odeurs, le bruit et la chaleur du quotidien.
L’intoxication alimentaire est, je pense, en grande partie responsable. J’ai
perdu presque 8 kilos depuis mon départ de France dont au moins 4 à cause de
l’intoxication.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHXNvD6PTt3fMXuQelgl3QZW1KwOp21Ix0oidFL06oTOoyZHB7lONz2gjNCGErz-3fTFMe0AIWBofwfn7Ji9IlnbuFF6CQ3Zkldc4lxssT-s_kJzK6NX0rhHfuLp7Y_fTGBnMCbNl_-XQ/s1600/98.+Agra_040.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHXNvD6PTt3fMXuQelgl3QZW1KwOp21Ix0oidFL06oTOoyZHB7lONz2gjNCGErz-3fTFMe0AIWBofwfn7Ji9IlnbuFF6CQ3Zkldc4lxssT-s_kJzK6NX0rhHfuLp7Y_fTGBnMCbNl_-XQ/s320/98.+Agra_040.JPG" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Le 09/06/12 :</b> Mon rythme de
sommeil est perturbé depuis quelques jours. Je me réveille à 4h30 et dois donc
patienter 1h30 avant de pouvoir pénétrer dans le monument le plus emblématique d'Inde. Il parait que
le spectacle qu’offre ce mausolée de marbre blanc à l’aube ou au crépuscule,
est incroyable. Ce sont aussi les heures et luminosités parfaites pour faire
d’excellentes photos. Je me présente donc à la porte Est du Taj Mahal un peu
après six heures. La porte Sud, elle, n’ouvre qu’à huit heures. Le soleil est
encore au raz de l’horizon, la température est parfaite et il n’y a pas foule
(pour le moment). Je commence par l’achat du précieux sésame, le billet
d’entrée qui coûte tout de même 750 Rs (11€) pour les étrangers contre 20 Rs
pour les Indiens. Par rapport au niveau de vie, c’est un petit luxe, mais c’est
incontournable. Je passe ensuite par le détecteur électronique puis par la
fouille au corps. Ils sont très stricts, on ne peut quasiment rien apporter à
l’intérieur, à part un appareil photo et une bouteille d’eau. Je me retrouve
dans une vaste cour, aucun déchet au sol, les pelouses sont impeccables, ça
change… Je franchie ensuite une porte colossale qui donne sur l’immense jardin
au bout duquel le Taj Mahal me fait face, éblouissant, presque irréel. <span style="background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">C'est juste à cet endroit que le spectacle
est le plus intense en émotions : la magie matinale de ce mausolée de marbre
blanc se reflétant dans l'eau des fontaines, avec en fond un ciel bleu aube
d’une pureté saisissante. Je m’installe sur l’un des bancs du parc et profite
de ce spectacle unique en repensant à l’histoire qui a mené à sa création. </span>Le
mausolée fut construit à la demande de l'empereur moghol Shah Jahan en l'honneur de
son épouse décédée en donnant naissance à leur quatorzième enfant en 1631. On
dit que les cheveux de l'empereur devinrent gris dans la nuit qui suivit sa
mort. Le monument devait dépasser en beauté tout ce qui avait été construit
jusque là. La légende dit qu'il recruta un architecte originaire d'Iran, Isa
Khan, dont il tua la femme pour qu'il sache ce que c'est de perdre sa
bien-aimée et qu'il ait l'inspiration nécessaire à la réalisation d'un chef
d'œuvre. Les travaux durèrent 17 ans de durs labeurs, de 1631 à 1648, et ruinèrent
les finances de l'empire. L'empereur Shah Jahan fut destitué en 1658 par un de
ses fils et emprisonné au fort rouge d'Agra. Il vécu la fin de sa vie enfermé
et alité dans une chambre donnant sur le Taj Mahal. ll s'agit d'un monument
imposant et élégant, à la parfaite symétrie. Seule la tombe de Shah Jahan vient
casser la symétrie car celui-ci repose à côté de son épouse dont la tombe,
elle, est située en plein milieu du mausolée. La présence du tombeau de
l'empereur n'avait pas été prévue à l'origine. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je continue ensuite ma découverte
des lieux, j’arrive aux pieds de l’édifice, j’enlève mes chaussures (site
religieux oblige) et le traverse pour me retrouver face à la rivière Yamuna.
Les jardins commencent doucement à se remplir de visiteurs, je profite encore
un peu de la beauté du Taj Mahal puis quitte les lieux pour retourner à ma
chambre. Le reste de la journée ne sera pas très productif. J’irai juste
récupérer mon billet de train qui part le lendemain matin pour Dehli, dernière
étape avant mon retour pour l’Europe.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinJbrScy05eCcjVNulDHnXPdp5POfNSFmGRhKQMkGyU1lhYyur6mNSbUDz8xyT9ad6vgSmlQPbilsfAmbgMerBqkX_LcluTLwuL2TdRBzCRVNaXO9akkLnA_phHpBfGWuksSy5F8KMx-E/s1600/98.+Agra_028.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinJbrScy05eCcjVNulDHnXPdp5POfNSFmGRhKQMkGyU1lhYyur6mNSbUDz8xyT9ad6vgSmlQPbilsfAmbgMerBqkX_LcluTLwuL2TdRBzCRVNaXO9akkLnA_phHpBfGWuksSy5F8KMx-E/s200/98.+Agra_028.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2HojHm0K1N6zogmPBpgjamlfpzujJMVe1w4EEx-FIQ3uxz9Cuo-47kAwboWDQsuZ20tzNLtxHmCw8iyxD7wo4A2AhBIDuVK47yysFZHFYi_x7qy1Ce7Em72Wxq8RQ5EcMT5jlzZFRbx8/s1600/98.+Agra_037.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2HojHm0K1N6zogmPBpgjamlfpzujJMVe1w4EEx-FIQ3uxz9Cuo-47kAwboWDQsuZ20tzNLtxHmCw8iyxD7wo4A2AhBIDuVK47yysFZHFYi_x7qy1Ce7Em72Wxq8RQ5EcMT5jlzZFRbx8/s200/98.+Agra_037.JPG" width="200" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUW-yvLV7oSCyrUbiWS59G_SFHxhWUGVwCZtEytR6-HQ6BDJBIcO9zodKTk0zaC8H1RU1bDWVAQg1wEis0x5-8mpZk1iTMbud8maXZsk99AWXFsNGmqkZbRo2ciRRLQF3fQzo5z4PUg-w/s1600/98.+Agra_051.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="130" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUW-yvLV7oSCyrUbiWS59G_SFHxhWUGVwCZtEytR6-HQ6BDJBIcO9zodKTk0zaC8H1RU1bDWVAQg1wEis0x5-8mpZk1iTMbud8maXZsk99AWXFsNGmqkZbRo2ciRRLQF3fQzo5z4PUg-w/s200/98.+Agra_051.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidEObWl-GyjADamRixlFWb3ML7RdTHJTB9jED70_GhtN1O-gpqhJFMHeyodUn3sFYGl7S5QrTmi7956QGjtipVfF3nutH-pB10ZOjl-7z_JzQsHWNA2D-vb2GN-bm-fe5L5wOkRhe8jxQ/s1600/98.+Agra_070.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidEObWl-GyjADamRixlFWb3ML7RdTHJTB9jED70_GhtN1O-gpqhJFMHeyodUn3sFYGl7S5QrTmi7956QGjtipVfF3nutH-pB10ZOjl-7z_JzQsHWNA2D-vb2GN-bm-fe5L5wOkRhe8jxQ/s200/98.+Agra_070.JPG" width="200" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bon à savoir : </b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
- Le Taj Mahal est ouvert tous
les jours sauf le vendredi. De 6h à 19h pour la porte Est. De 8h à 17h pour la
porte Sud.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<object height="300" width="400"> <param name="flashvars" value="offsite=true&lang=fr-fr&page_show_url=%2Fphotos%2Fworldtourchallenge%2Fsets%2F72157630183451510%2Fshow%2F&page_show_back_url=%2Fphotos%2Fworldtourchallenge%2Fsets%2F72157630183451510%2F&set_id=72157630183451510&jump_to="></param>
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</div>
</div>
Thomashttp://www.blogger.com/profile/10289531033414880362noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-13053410063251598742012-07-30T14:39:00.000+02:002012-09-18T15:45:19.257+02:00IN - Pushkar<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 03 au 07 Juin 2012</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le 03/06/12 :</b> Nous prenons le train à Jaisalmer à 23h30 et arrivons à l'aube à Jodhpur. Nous ne nous y attardons pas et prenons notre correspondance pour Ajmer. Nous arrivons vers midi, déjeunons dans un restaurant près de la gare d'Ajmer et partons à la recherche du bus local qui doit nous mener à Pushkar. Sur les mauvais conseils d'un vendeur de limonade nous passons 45 minutes à attendre le bus dans la mauvaise rue... Nous finissons tout de même par trouver ce bus qui mettra 40 minutes pour parcourir les quinze kilomètres qui séparent Ajmer de Pushkar.<br />
<a name='more'></a><br />
Sur place, le comité d'accueil ne se fait pas attendre, nous nous laissons tenter par un rickshaw gratuit qui nous mène à une auberge avec piscine. Par manque de chance, l'auberge affiche complet, nous préférons alors abandonner notre rickshaw et chercher à pied. Mais le conducteur ne l’entend pas de cette oreille et nous demande de le payer pour la course (on ne prend pas de chambre, donc il ne touche pas de commission et revient sur notre arrangement). Le deal était une course gratuite, nous ne payons pas. Après une bonne heure de recherche, nous posons nos bagages au Sai Baba guest house, dans une chambre avec Air cooler.</div>
<div style="text-align: justify;">
Nous allons tout de suite nous promener au bord du lac, la principale raison de la venue de nombreux touristes dans cette ville. Il s'agit d'un lac sacré qui a une grande signification religieuse pour les Indiens. À peine entrés dans la zone du lac, nous sommes abordés par un homme qui nous propose de nous bénir afin que la bonne fortune soit sur nous, à travers un rituel au bord du lac. Thomas refuse ayant été prévenu des tentatives d'arnaque. Fred tente quand même sa chance et ira jusqu'au bout du rituel. L'homme lui a offert un bracelet, lui a apposé un point rouge sur le front et lui a fait jeté des pétales dans le lac. Alors que Fred l’avait prévenu qu’il n’avait pas d’argent sur lui, il lui demande tout de même de faire une donation d'un montant qu'il tire un peu vers le haut. Fred dit qu'il mettra plus tard une donation dans les boîtes prévues à cet effet et qu'il en choisira le montant lui même. L'homme se vexe, s’énerve presque et récupère le bracelet.</div>
<div style="text-align: justify;">
Nous faisons le tour du lac et observons les locaux venus se laver ou simplement s'amuser dans ce lac articiel entouré de béton. Ca manque un peu de charme naturel. Nous remontons ensuite vers la rue principale de Pushkar et revenons à notre hôtel en repérant quelques souvenirs dans les innombrables boutiques pour touristes. Pour le dîner nous souhaitions manger dans un bouiboui (les fous) mais nous sommes sortis trop tard et ils sont tous fermés. Nous dinons donc au Hard Rock Restaurant avec une belle vue sur le lac. Pushkar est réputée pour son ambiance baba cool, peace & love, mais en basse saison, les soirées sont plutôt calmes.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzA_nXxvTC8z6WMKjSnXcymvwImZkrgZXGhT-mVecbEaMAh6bQ9Y60f4GvtBY3Md2IKsLosb5nbxRJX_as6Odop9Sf3hD4oJpDvkxaygMC6FkTS_RDGDI7lASaX707d_PjqtEOLGMcMGI/s1600/97.+Pushkar_003.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzA_nXxvTC8z6WMKjSnXcymvwImZkrgZXGhT-mVecbEaMAh6bQ9Y60f4GvtBY3Md2IKsLosb5nbxRJX_as6Odop9Sf3hD4oJpDvkxaygMC6FkTS_RDGDI7lASaX707d_PjqtEOLGMcMGI/s200/97.+Pushkar_003.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMVCHCRHkt1R8s19-cxhYOV6675wCAAWGOqJBdMsW5swrIVoa20YVViFVjqqUsQ-s0I8LiSG118em51IvXLDA4FgaxdplZXcJ1P4lOad2Fi6_uxd8cgfhQ6eLx215e0EUxzU2Jh48gAS4/s1600/97.+Pushkar_007.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMVCHCRHkt1R8s19-cxhYOV6675wCAAWGOqJBdMsW5swrIVoa20YVViFVjqqUsQ-s0I8LiSG118em51IvXLDA4FgaxdplZXcJ1P4lOad2Fi6_uxd8cgfhQ6eLx215e0EUxzU2Jh48gAS4/s200/97.+Pushkar_007.JPG" width="200" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le 04/06/12 :</b> Nous nous permettons le plaisir de se faire une grasse matinée puis prenons le petit déjeuner sur la terrasse du toit avec une assiette de fruits frais récoltés sur le marché. Depuis deux semaines, ça semble être devenu une habitude. Pushkar est un lieu parfait pour prendre son temps et se reposer car il n’y a rien de particulier à faire ou à voir, du coup nous en profitons. Pour le déjeuner, nous optons pour un restaurant qui fait un peu bouiboui, c'est moins cher et ça fait plus local. A la fin du repas, nous sommes encore abordés par un homme qui souhaite nous bénir au bord du lac car c'est un jour particulier, celui de la pleine lune. Fred qui est persévérant retente sa chance et cette fois c'est encore pire, l'homme demande une donation de 50€... Et sur un ton un peu agressif. C'est mal connaître Fred, nous ne lui donnons rien ! L'homme essaie de nous forcer la main mais ça ne prend pas et nous retournons à notre hôtel attendre que la température baisse un peu.</div>
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Vers 16h, nous sortons nous balader hors du centre touristique et allons dans le quartier populaire de la ville. Il y a vraiment deux faces à Pushkar, celle que les touristes voient en restant dans la rue commerçante et la face locale un peu à l'écart avec ses aspects moins propres et plus pauvres. Nous revenons en traversant toute la rue commerçante à la recherche de souvenirs. Il y a des dizaines et des dizaines de boutiques, pas facile de faire son choix, surtout quand on ne sait pas ce que l'on cherche. De retour à l'hôtel, nous nous reposons. Fred ne semble pas en grande forme... Il pense à un coup de fatigue mais rapidement son état se dégrade et les symptômes ne trompent pas, il a chopé une bonne vieille et bien connue intoxication alimentaire. C’est pour lui le début d’un long calvaire. A une semaine du retour en France, nous pensions y avoir échappé et bien non, Fred ne passera pas à côté de cette spécialité d’Inde. Du coup, Thomas va dîner seul, sans prendre le moindre risque, dans un restaurant pour touristes qui propose des pizzas.</div>
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<b>Le 05/06/12 :</b> Fred se sent encore plus mal que la veille, il est très affaibli et cloué au lit. Après s’être vidé une bonne partie de la nuit, il ne peut plus rien avalé et n’a même pas la force de se lever. En début d'après midi, nous décidons d'appeler un médecin (ce qu'on aurait dû faire plus tôt). Au passage, nous prévenons l'assurance de Fred pour qu'elle prenne en charge les frais et qu'elle nous explique la procédure à suivre. Le docteur arrive assez rapidement, il parle très bien anglais et diagnostique très rapidement une intoxication alimentaire (on s'y attendait). Il lui fait deux injections et lui prescrit quelques médicaments, de l'hydratation et beaucoup de repos. Apparemment, les prochaines 48h seront encore compliquées pour le pauvre Fred. Dans le cas d'une intoxication alimentaire, il faut absolument continuer à boire (beaucoup) et à manger (même peu). Nous devions quitter Pushkar par bus dans la soirée mais l’état de Fred ne le permet pas et nous repoussons donc notre départ. Les conditions d’après vente de nos billets nous permettent d’être remboursés à hauteur de 50% du montant initial. </div>
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<b>Le 06/06/12 :</b> La journée se résume à du repos pour Fred et aux achats de souvenirs pour Thomas. </div>
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Fred commence à remanger un peu mais il est encore difficile pour lui de tenir sur ses jambes, du coup impossible pour lui de prendre le bus ce soir. Thomas qui rentre en Europe deux jours avant Fred ne peut pas se permettre de rester une journée de plus à Pushkar sous peine de louper le Taj Mahal. A 19h, il monte donc dans son bus en direction d'Agra et laisse derrière lui Fred qu’il retrouvera à Londres dans 5 jours.</div>
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Fred se retrouve livré à lui-même et est donc obligé de sortir de sa chambre pour rejoindre le restaurant. Celui-ci ne se trouve pas loin mais dans son état, les quelques marches à gravir se transforment en véritable ascension (bien plus éprouvant que la rando de 5 jours pour rejoindre la Machu Picchu). </div>
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<b>Le 07/06/12 :</b> En ce moment les journées se suivent et se ressemblent pour Fred qui est en pleine convalescence. Il passe la majeure partie de son temps à se reposer. L’appétit revient peu à peu mais il est encore trop tôt pour envisager re-goûter à des plats indiens. Ce soir, il prend le bus de nuit pour rejoindre Agra en espérant que son estomac ne lui joue pas des tours.</div>
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<b>Bon à savoir :</b></div>
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- Le bus d'Ajmer à Pushkar coûte 15 Rs. Il y en a environ toutes les dix minutes.</div>
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- Ne pas se laisser entraîner par les personnes qui vous mettent des pétales dans la main au bord du lac, ils essaieront de vous forcer la main sur la donation.</div>
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- Il est interdit de prendre des photos au bord du lac (pour respecter les personnes qui s’y baignent).</div>
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- Attention aux restaurants de fortune, l'intoxication alimentaire guette.</div>
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Thomashttp://www.blogger.com/profile/10289531033414880362noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-32852850114697581572012-07-09T01:12:00.002+02:002012-09-18T15:53:56.376+02:00IN - Jaisalmer<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<span style="background-color: white; font-size: large;">Du 31 Mai au 02 Juin 2012</span></div>
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<b>Le 31/05/12 :</b> Notre train arrive à Jaisalmer à 5h du matin. La courte nuit en compartiment couchette, avec climatisation, s’est plutôt bien passée mais nous ressentons quand même le manque de sommeil. Nous sommes attendus à notre descente du train par le gérant d’une guesthouse, un ami du gérant de la guesthouse de Jodhpur qu’il nous a recommandé. Nous passons au travers des rabatteurs et sommes emmenés en voiture jusqu’à la guesthouse, située en périphérie du fort. <br />
<a name='more'></a>Nous n’avons qu’une envie, prendre une chambre et nous recoucher mais le gérant ne l’entend pas de cette façon et essaie de nous vendre son excursion dans le désert à dos de dromadaire, le fameux Camel Safari. Il insiste lourdement, son anglais est difficile à comprendre, son honnêteté semble suspecte, notre attention n’est pas à son maximum, notre patience finit par atteindre sa limite… Fred part à la recherche d’une autre guesthouse dans l’enceinte de la forteresse. Il rencontre « Little Johnny » qui tient la guesthouse Deep Mahal et se laisse convaincre d’y séjourner. Little Johnny nous propose sa meilleure chambre climatisée à prix réduit, sûrement l’une des plus belles chambres de notre voyage, avec les murs en pierre taillée et deux lits king size. Avant d’aller nous reposer, il nous présente ses différents Camel Safari, l’attraction principale de Jaisalmer. Nous avons le choix entre un Safari très touristique dans des dunes proches et semble t’il couvertes de détritus, et un Safari non touristique, dans des dunes éloignées, à l’écart de la civilisation polluante. Little Johnny nous recommande le Safari non touristique 2 jours/1 nuit dans le désert. C’est aussi celui-ci qui nous intéresse le plus mais le tarif annoncé est vraiment très élevé. Nous tentons de négocier mais c’est peine perdue, nous n’obtenons qu’une très faible remise. Little Johnny justifie le prix par le fait que la qualité de la prestation soit excellente. Nous hésitons longuement puis la fatigue prend le dessus et nous décidons d’accepter l’offre de Little Johnny car nous n’avons pas le courage d’aller comparer avec les autres agences. Enfin, nous pouvons aller nous reposer, il est alors 10h.</div>
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Au réveil, le thermomètre annonce 48°C, nous partons à la découverte de cette ville jaune qui se trouve au fond du désert de Thar. Située à 100 km de la frontière du Pakistan, elle possède une magnifique forteresse entourée par un rempart de 5 km. A l’intérieur, il y a des logements, de nombreux restaurants et guesthouses mais aucune voiture car les ruelles sont trop étroites. Le cœur de la forteresse a un certain charme. En sortant des remparts, la ville est plus animée et nous retrouvons les bruits et odeurs habituels. A cette période, il y a peu de touriste et nous sommes donc les cibles principales des rabatteurs et vendeurs en tout genre. Nous rencontrons un homme qui se dit être un homme du désert venu en ville pour faire quelques achats pour sa famille. Il nous met en garde contre les arnaqueurs qui traînent dans le coin et se propose de nous accompagner pour nous montrer un peu la ville et nous emmener dans des boutiques qui pratiquent des prix convenables. Un peu méfiant au début, nous finissons par accepter car il parait sympa. Ce sera l’occasion d’en connaître un peu plus sur la vie d’un homme du désert. Il nous emmène devant des havelî, ce sont des maisons de maître remarquables, ornées d'un travail très fin de la pierre. Nous allons ensuite dans deux boutiques où nous faisons quelques achats de vêtements pour nos deux prochains jours dans le désert. Nous ne serons jamais si notre homme du désert a touché une commission mais si c’est le cas, elle n’a pas dû être très élevée car nous avons été assez solides sur les négociations de prix. Notre homme du désert finit par nous demander de lui payer à boire. Nous acceptons volontiers car il fait chaud et qu’au final il est bien sympathique. Il nous propose ensuite de se retrouver dans la soirée pour dîner ensemble dans un restaurant local. Nous acceptons en le prévenant que par contre nous ne lui paierons pas son repas. Avec l’expérience du voyage, nous savons qu’il vaut mieux mettre les choses au clair avant d’aller plus loin.</div>
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Nous retrouvons notre homme du désert un peu plus tard dans la soirée. Sur sa demande, nous lui avons apporté quelques vêtements que nous n’utilisons plus et dont nous allions finir par nous débarrasser. Il nous emmène dans un restaurant, il est beaucoup plus réservé que cet après midi et finit par nous dire qu’il n’a pas assez d’argent pour payer son repas. On a l’impression qu’il essaie de profiter un peu de nous mais malheureusement il n’est pas tombé sur les bons touristes car nous l’avons prévenu et nous ne changerons pas de position. Du coup, nous sommes un peu mal à l’aise et n’apprécions pas vraiment notre repas.</div>
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<b>Le 01/06/12 :</b> A peine levé, nous quittons Jaisalmer en Jeep pour rejoindre le désert et nous lancer dans notre Camel Safari. Avant de partir nous rappelons à Little Johnny qu’il nous a promis du poulet pour le déjeuner (oui il est souvent nécessaire de rappeler aux Indiens leur promesse si on veut pouvoir en bénéficier). Du coup il enfourche sa moto et revient dix minutes plus tard avec un poulet vivant sous le bras qui prend place dans le coffre de la Jeep. Après quelques kilomètres de route, nous nous arrêtons dans le village où vit la famille de Little Johnny. L’accueil est amical, les enfants viennent à notre rencontre pour être pris en photo, les maisons en pierres sont rudimentaires et il n’y a quasiment aucun meuble à l’intérieur. Nous posons quelques questions aux habitants pour essayer de comprendre leur manière de vivre qui semble très simple mais la visite s’arrête là et nous reprenons la route pour rejoindre notre chamelier attitré, le dénommé Matar. Celui-ci nous attend tranquillement en bordure de désert avec ses trois dromadaires. Chacun grimpe sur sa monture et nous entamons notre première balade dans ce désert fait de cailloux, de petits buissons et d’éoliennes. Pour le coup Little Johnny nous avait prévenus mais on ne s’attendait pas à ça. Des centaines d’éoliennes ont poussé ces dernières années au milieu du désert et dénaturent complètement le paysage et l’atmosphère. Pire que les éoliennes, les lignes à hautes et moyennes tensions traversant elles aussi le désert.</div>
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Ca cogne dure, nous nous arrêtons à l’ombre d’un arbre pour déjeuner. Nous ne sommes pas seuls, des troupeaux de chèvres et de moutons en liberté grignotent tout ce qui traîne. Nous nous installons confortablement car la pause va durer presque trois heures. Au menu, poulet accompagné de petits légumes, de riz et d’épices. Notre courageux poulet n’ira donc pas plus loin, Matar aidé de Thomas se chargent de lui régler son compte puis Matar se lance dans la cuisine pendant que nous nous reposons. Après avoir avalé le repas, encore une petite sieste, puis Matar se lance à la recherche des dromadaires qu’il a laissé se balader en toute liberté. Nous remontons sur nos bestiaux et repartons à travers le désert. Nous nous arrêtons un peu plus loin dans un village et sommes cette fois-ci accueillis par une dizaine de gamins excités. Rapidement on se rend compte qu’ils sont très intéressés par notre argent et nos biens. Ils nous demandent de leurs donner de l’argent, des stylos… Mais nous n’avons rien alors ils se rapprochent de nous, nous touchent et essaient de nous prendre les montres qui sont à nos poignets. Ils deviennent un peu trop oppressant et surtout très agaçant. Fred décide de faire le tour du village pour leur échapper et voir ce qu’il peut y avoir d’intéressant. Les gamins le suivent et tentent d’ouvrir son sac qu’il porte sur le dos. Fred qui prend ça pour un jeu au début finit par vraiment être agacé et n’a qu’une envie, quitter ce village. De retour auprès de Thomas, celui-ci lui fait remarquer que son sac est ouvert. Fred fait l’état des lieux et s’aperçoit qu’il lui manque quelque chose. Les gamins ont réussi à lui voler un petit cadenas. Fières de leur acte digne des pickpockets les plus expérimentés, ils nous narguent avec un air narquois des plus désagréables. Ni les adultes présents, ni notre guide n’y changera quelque chose. A croire que tout est permis pour ces rejetons qui ne doivent pas avoir plus de cinq ou six ans pour les plus âgés. Nous quittons ce village, très déçus de la façon dont les choses ont tourné et du comportement de notre guide. A notre avis, ce n’est pas la première fois que cela arrive. Un peu plus loin, nous arrivons devant la dune de sable où nous allons passer la nuit. Nous nous installons, allons faire un tour pour observer le paysage (toujours un peu gâché par les éoliennes) pendant que Matar se lance dans la préparation du dîner. Après le repas, nous nous installons pour passer la nuit à la belle étoile. En guise de matelas et de couverture, de vieilles étoffes sentant le dromadaire. Le calme règne autour de nous et la pleine lune éclaire cette nuit qui s’annonce très tranquille. Et bah non, le vent se lève et soulève le sable qui nous recouvre peu à peu et nous fouette le visage. C’est très désagréable mais ce n’est pas tout. Un chien du village voisin s’invite et ne trouve pas d’autre occupation que de hurler une bonne partie de la nuit. La nuit se transforme peu à peu en véritable calvaire.</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div style="text-align: justify;">
<b>Le 02/06/12 :</b> Après un réveil et un petit déjeuner ensablés, nous remontons sur nos dromadaires. Le soleil chauffe, nous retraversons le désert jusqu’au point de rendez-vous avec la jeep. Après une pause déjeuner encore bien longue, la jeep vient nous récupérer et nous ramène à Jaisalmer.</div>
<div style="text-align: justify;">
Nous prenons une bonne douche, surfons un peu sur le net pour donner quelques nouvelles et nous reposons en attendant de nous rendre à la gare pour prendre le train de 23h30 en direction de Jodhpur, notre correspondance pour Pushkar.</div>
<div style="text-align: justify;">
Au final, le Camel Safari s’est avéré sympa mais sans plus. Par contre le prix que nous avons payé semble vraiment excessif par rapport au service fourni. Si c’était à refaire, nous le ferions surement différemment.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Bon à savoir :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
- Nous avons payé 3000 Rs/pers (42€) pour 2 jours / 1 nuit dans le désert, à dos de dromadaire.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Le train de nuit met 6h pour rejoindre Jodhpur depuis Jaisalmer. La place en compartiment Sleeper sans climatisation coûte environ 200 Rs.</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<object height="300" width="400"> <param name="flashvars" value="offsite=true&lang=fr-fr&page_show_url=%2Fphotos%2Fworldtourchallenge%2Fsets%2F72157630182463732%2Fshow%2F&page_show_back_url=%2Fphotos%2Fworldtourchallenge%2Fsets%2F72157630182463732%2F&set_id=72157630182463732&jump_to="></param>
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</div>
</div>
Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-79352790144468823252012-07-02T17:23:00.001+02:002012-09-18T15:53:44.865+02:00IN - Jodhpur<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="font-size: large; text-align: justify;">Du 28 au 30 Mai 2012</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le 28/05/2012 :</b> Un réveil tôt, une marche de 30 minutes sac sur le dos et à 8h, nous sommes dans notre bus en direction de Jodhpur. Nous arrivons sur les coups de 15h au terminus de notre bus, c'est à dire dans une rue à 3km du centre ville... Nous souhaitons nous rendre dans la vieille ville, nous repoussons les très insistant chauffeurs de tuktuk et faisons le trajet à pied. Il fait très chaud, trop chaud ! Nous y avons laissé quelques gouttes de sueur mais nous arrivons à la vieille ville sans embûche et allons poser nos bagages au Maharani guest house.<br />
<a name='more'></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous préparons tous les formulaires de réservation de train pour les prochains trajets de notre séjour en Inde. Ensuite nous allons à la gare pour acheter nos billets. Dans la file d'attente, c'est un peu l'anarchie, il faut savoir s'imposer et jouer des coudes pour atteindre le guichet. Malheureusement, beaucoup de nos réservations ne sont pas possibles car le train est complet... On nous avait prévenu, pendant les vacances indiennes, il faut s'y prendre au moins deux semaines en avance. Nous réservons notre aller retour pour Jaisalmer et nous filons faire un tour dans le quartier de la gare. Il est assez populaire, il y a beaucoup de monde devant la gare et à l'intérieur à même le sol. Nous commençons par nous acheter une bonne bière pour l'apéro et allons dîner au restaurant de la gare (suivre le panneau Refreshment Room à l'étage). Les repas y sont vraiment vraiment pas chers, nous mangeons comme des rois pour une quarantaine de roupies chacun.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpGsEVHZ7Hf7PN6-1wp2ikGmmDjFN6tnvTi1Avgn4zNlVLU8FAnrK51oMpsegGOkdHz5cIw5nDwG9rfoDEFUyFg3haAdcjcW4j5FdEsnD_B8lheDAxCkhO0r_vhBeUXP8-BUIbYlIdAeI/s1600/95.+Jodhpur_002.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="130" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpGsEVHZ7Hf7PN6-1wp2ikGmmDjFN6tnvTi1Avgn4zNlVLU8FAnrK51oMpsegGOkdHz5cIw5nDwG9rfoDEFUyFg3haAdcjcW4j5FdEsnD_B8lheDAxCkhO0r_vhBeUXP8-BUIbYlIdAeI/s200/95.+Jodhpur_002.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8qRKC91bwL3EKFDdyHYzs_YxqGtmW8SzL3gJerSOBzgGxmcANJucGEr9Mbk_UoqzM3dYeym7zS36liuaOlQQKQYdpyuNi052vRmpYZG51poHUmqdZYkepyQFAZUhzMoQRJpsM0MxI06c/s1600/95.+Jodhpur_006.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8qRKC91bwL3EKFDdyHYzs_YxqGtmW8SzL3gJerSOBzgGxmcANJucGEr9Mbk_UoqzM3dYeym7zS36liuaOlQQKQYdpyuNi052vRmpYZG51poHUmqdZYkepyQFAZUhzMoQRJpsM0MxI06c/s200/95.+Jodhpur_006.JPG" width="200" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Repus, nous rentrons à l'auberge en traversant la vieille ville de nuit et ses ruelles très vivantes. C'est étroit, on y trouve du bruit, des odeurs, des artisans, des vaches, ça nous plaît. On s'y perd un peu, c'est difficile de se repérer une fois que l'on commence à tourner dans ce dédale de ruelles. Finalement, on s'y retrouve et nous allons nous reposer dans notre chambre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le 29/05/2012 :</b> Il faut savoir qu'en Inde, il y a au moins deux coupures de courant par jour. À Jodhpur, la première est tôt le matin, du coup, le ventilateur s'arrête et il devient impensable de continuer à dormir car la chambre se transformée en four. Fred part faire un tour des autres auberges voir si on en trouve une avec clim et Thomas passe au marché central acheter quelques fruits pour le petit déjeuner. Nous nous retrouvons sur le toit pour déguster banane, mangue et pastèque avec vue sur le fort. Avec cette chaleur, les fruits nous apportent un peu de fraîcheur (et de vitamines). Fred nous a dégoté une nouvelle auberge, nous allons donc 150m plus loin et posons nos sacs au Sarvar guest house dans une chambre avec Air Cooler. Ce n'est pas la clim, c'est un gros ventilateur avec une pompe à eau qui envoie de l'air frais. Pour la fraîcheur, ça passe mais ça fait un boucan fou !</div>
<div style="text-align: justify;">
Nous déjeunons un bon petit thali végétarien à 50 Rs puis nous partons à l'assaut du fort Meranghar, qui surplombe la ville et veille sur elle. Le fort est impressionnant par sa taille et son architecture, l'histoire dit que ses murs ont toujours repoussé les attaques ennemies et qu'il n'a jamais été conquis. Nous prenons nos tickets et notre guide audio, en français biens sûr et nous nous lançons dans la visite. Le guide audio nous apprend des tas de choses très intéressantes sur l'histoire de la ville et du fort ainsi que sur la culture et les traditions de la région. En prenant notre temps, la visite du musée a duré 2h. Ensuite, nous allons marcher sur les remparts. Nous profitons de la vue que notre position nous offre. Jodhpur est appelée "la ville bleue", c'est dû à la couleur indigo des murs de ses habitations. Nous en sommes les parfait témoins, c'est joli.</div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCsFcoiJwtr7JTqLzOJhjiIGjFCduQL4ezff6Bye8AhYu1isF2J9gMimHVDEhmosRh3VAPju5JsrNJ_f9_39vTqYYCkv1JCYpkw0i7Vlau6d3k5e_9D310BKXOo_Zsvt5mC1jbm_436HA/s1600/95.+Jodhpur_022.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCsFcoiJwtr7JTqLzOJhjiIGjFCduQL4ezff6Bye8AhYu1isF2J9gMimHVDEhmosRh3VAPju5JsrNJ_f9_39vTqYYCkv1JCYpkw0i7Vlau6d3k5e_9D310BKXOo_Zsvt5mC1jbm_436HA/s200/95.+Jodhpur_022.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnc9xK-lgO1SBX3Co3BNfkeWvrx8VVhHlY85YAKzWG88AlNWowH8lalU5mu_IoVIXevIXXjbZ-PNe1wOfzMhPKZhsAdwVIFl6MM7jrJt-XGyGWsGRAaEZkQxZSeeWpF4sjt6h_Xd8_QYw/s1600/95.+Jodhpur_038.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnc9xK-lgO1SBX3Co3BNfkeWvrx8VVhHlY85YAKzWG88AlNWowH8lalU5mu_IoVIXevIXXjbZ-PNe1wOfzMhPKZhsAdwVIFl6MM7jrJt-XGyGWsGRAaEZkQxZSeeWpF4sjt6h_Xd8_QYw/s200/95.+Jodhpur_038.JPG" width="200" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le soir, nous allons prendre l'apéro dans la boutique d'alcool. C'est intéressant de voir les amoureux de la bière se retrouver dans la boutique et d'y boire leur verre. Apparemment, c'est mal vu de boire de l'alcool à la maison ou dans la rue, alors ils boivent leur verre directement dans la boutique (comme au bistro chez nous) jusqu'à sa fermeture à 20h. Pareil pour nous, à la fermeture de la boutique, nous marchons jusqu'au On The Rock. Il s'agit de la discothèque, pub et restaurant citée dans le guide du routard. C'est un peu loin à pied mais rien ne nous effraie. Nous y entrons vers 21h, il y a très peu de personnes, le restaurant est trop cher à notre goût. Dommage, le décor est bien, les salles sont bien aménagées mais le manque de clientèle (sûrement dû au fait que ce n'est pas le week-end) ne nous motive pas plus que ça. Nous reprenons notre marche, cette fois vers notre auberge. En route nous nous arrêtons dîner chez Uncle Sam Pizza, une sorte de Pizza Hut avec pizza à volonté et brownie en dessert, nous avons craqué. Nous nous blindons le ventre et rentrons dormir.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le 30/05/2012 :</b> Comme hier matin, la coupure de courant arrête le Air Cooler et la chambre se transforme en four. C'est l'heure de se lever. Nous montons prendre notre petit déjeuner fruité sur le toit. Nous y passons un peu de temps à glander. En fin de matinée, Fred va faire un tour dans les boutiques et Thomas préfère rester se reposer sur le toit. Il y fait la connaissance de Fabien et Claire, un couple de Français (de Grenoble) eux aussi clients de l'auberge. Nous apprenons que ça fait maintenant deux semaines qu'ils voyagent en Inde qui est la première étape d'un tour du monde d'un an, ça nous rend nostalgique. Pour nous c'est les deux dernières semaines... Nous passons tout l'après midi à discuter, principalement de voyage, sur le toit. Nous prenons l'apéro ensemble et nous leur disons au revoir et bon voyage. Nous prenons nos sacs et marchons jusqu'à la gare. Nous dînons au restaurant de la gare en profitant d’un défilé de rat se dirigeant vers la cuisine. À 23h30, nous montons dans notre train couchette avec clim (aussi appelée la classe 3A, pas la moins cher mais la seule disponible) en direction de Jaisalmer. C'est notre premier trajet en train en Inde !</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Bon à savoir :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
- L'entrée au fort de Jodhpur coûte 300 Rs avec le guide audio inclus.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Le Air Cooler fait le même bruit qu'une bétonnière.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Les vendeurs d'alcool ferment à 20h.</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
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</div>
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Thomashttp://www.blogger.com/profile/10289531033414880362noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-46223624143356479732012-06-17T17:55:00.001+02:002012-09-18T16:24:05.941+02:00IN - Udaipur<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="font-size: large; text-align: justify;">Du 24 au 27 Mai 2012</span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipjd8OFyC9cMhiA8pqG7Ta-k_0eFg_YM2VAmm3uvA5wErgQJpINJBsFjfwv3HY4LT6bqhS92jiQmGoSZ5R4TF82naW90f3LnPJAdH5qi2zVfhEqd_pRbXdYaY-qRKp77tEd0FnPj9IifLl/s1600/94.+Udaipur_029.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><br />
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>Le 24/05/12 : </b>Notre bus de nuit en provenance de Hospet arrive à Mumbai vers 9h30, avec 2h30 de retard. On commence à être habitué. Par contre il nous dépose devant un terrain vague à 15 min de marche de l’endroit prévu, le Crawford Market. On essaie de nous extorquer quelques Roupies pour récupérer nos bagages en soute, mais ça ne marche pas avec nous. Nous nous rafraîchissons un peu aux toilettes publics du marché puis allons y acheter notre petit déjeuner. Nous enchaînons ensuite avec un bus local qui nous dépose à côté de la gare ferroviaire de Mumbai Central, point de départ de notre prochain bus pour Udaipur.<br />
<a name='more'></a><br />
Afin de ne pas être encombré, nous laissons nos gros sacs à la consigne de la gare et partons faire le tour du quartier. C’est toujours aussi bruyant et sale. Nous n’allons pas très loin car la fatigue se fait sentir. Le temps de déjeuner un poulet byriani, nous nous mettons à la recherche de toilettes potables. Et ça ce n’est pas forcement une chose facile à trouver ici. On tombe sur un restaurant chic et leur faisons le coup du « On peut utiliser vos toilettes, s’il vous plaît ?». Pour les touristes, ça marche à tous les coups. Vous êtes bien reçu et c’est généralement propre.<br />
La chaleur et la fatigue pour Thomas qui n’a pas la grande forme nous font attendre l’heure du bus dans la gare. Cette fois le bus est très confortable mais part quand même avec 45 min de retard et s’arrête toutes les 15 min pour prendre des gens. Il nous faudra 2h pour quitter Mumbai. Par chance, il n’y a pas de télé dans le bus, nous échappons donc aux films de Bollywood, mais ce que nous ne savions pas c’est que nous devons changer de bus dans une autre ville et que nous avons 1h d’attente avant le départ de ce nouveau bus. Il est moins confortable que le précédent mais ça fera l’affaire, pas le choix de toute façon. Prendre le bus en Inde c’est toute une aventure !<br />
<br />
<b>Le 25/05/12 : </b>Nous arrivons finalement à Udaipur dans la région du Rajasthan vers 9h30 au lieu de 5h comme annoncé par l’agence. C’est une belle performance. Nous évitons les rickshaws (taxi moto à 3 roues) et marchons jusqu’au Palace View Guesthouse, tenue par Nirmala et son mari docteur. Pour le coup, c’est une vraie guesthouse, il n’y a que quelques chambres très propres et on vit avec le couple.<br />
Udaipur que l’on nomme aussi la ville blanche à cause de ses maisons blanchis à la chaux, est une ville construite au milieu de collines et bordée par deux grands lacs. C’est ici que l’on trouve le City Palace dominant la ville. Le quartier touristique est fait de ruelles étroites et vivantes dans lesquelles il est agréable de se promener.</div>
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="131" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPfxQV5uiZjPvknUqv9TJsH2aAHmb_1bLa_MGZptuNclGPSqEXEm5tW48p2j_wcfPbR-NFA70Uk3oDv9pHBaot54_Z7XV96J-7xxH45UO4lVD6hYMvwRiw7rV6rZWf_tG5EtNyIfZActq3/s200/94.+Udaipur_005.JPG" width="200" /> <img border="0" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ3mpVzv7G24T-NfYFCcej2JpenC7ycLrE3GnqN0-4Ona_dV3AV9vbOfXONplXXbPvZy7o0gTfR8-Fq5kzQ7og-ymI1M_YBL9lsqVauPasaFmjDIaMQN27SJIsIMCEybbvDBQdReBHln6x/s200/94.+Udaipur_043.JPG" width="200" /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous déjeunons sur le toit terrasse d’un restaurant (c’est très répandu ici) à l’abri du soleil qui fait atteindre facilement les 40°C et plus.<br />
L’après-midi nous visitons le City Palace Museum et prenons un guide qui parle français afin de découvrir les secrets de ce gigantesque palais et de la dynastie des maharana qui y ont séjourné. Cet édifice de marbre et de granit est un véritable labyrinthe. Chaque pièce, chaque hall a une utilité et une histoire particulière.</div>
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5pW-swy9Ht_2e2tNjpj8sVc-ZgHUQXZY6BzwTBfBd2N4TSolIEytd7xpBUdTZAanqnqVraSFxef8lQjokl2rDvwb5KLUxsifk-X9XFSMlPzAbSENV8j3Lt-DDyL4SJ9RmfZ9v2idvBAVE/s200/94.+Udaipur_003.JPG" width="200" /> <img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinggV2zO6z7pANPKIxc-OeOlx4XXIGxg_Tyvk2rFmwPwXPJ1LB2slj1voVJmMFB8CgfA4e3JgFbj-sTg4P1ehtjkcz1ZEi3zq7SijOnDnOnKKUVfsigyxjvkqM83L1rcftnI8fr7ENkAVj/s200/94.+Udaipur_007.JPG" width="200" /></div>
<div style="text-align: justify;">
En ressortant du palais, nous partons nous promener dans le Nord de la ville, passons devant la Clock Tower et tombons un peu plus loin, sur un magasin d’alcool. Nous y achetons deux Kingfisher, la bière locale, et sommes invités à la boire dans l’échoppe d’un local que nous avons rencontré au même moment. Nous y passons un bon moment à discuter puis rentrons à notre guesthouse pour contempler le coucher de soleil depuis le toit, face au palais.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le docteur nous rejoint et nous raconte comment se passe la vie en Inde, le rôle des différentes castes… Puis il nous conseille de rester là encore quelques minutes pour observer le spectacle son et lumière qui a lieu au Palais tous les soirs. Au final, le spectacle est très décevant, voire pas du tout intéressant. Nous n’attendons pas la fin et partons à la recherche d’un restaurant pour le dîner. Notre balade nous mènera loin de chez nous dans un restaurant réputé qui sert un Thali végétarien à volonté. Les serveurs s’enchaînent devant nous, telle une chorégraphie, pour remplir nos assiettes des différents produits culinaires. Le retour sera tout aussi long que l’aller car nous nous perdons dans les ruelles, la démarche lente et le ventre prêt à exploser.</div>
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSUsheqLbRM-VBevqIIc2ZJOhcKeo8XXq_xXdm6QZ1Dam5C95g0NxsuB0rgFlnk0S80QRT5-4woKswSVloKg3e5uESG2heUKeDCfm4oGpyekcXZYWI1HxthJuFY6ZsjN1TJb6pyahm_aKW/s200/94.+Udaipur_009.JPG" width="200" /> <img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEire1-YO6JPd2SkjLDEOsmvt96LVbyP9FSA-vLYdlN5OMuyM7JKfR_2cNEnG6E5VwjR-CNuQ3Xztuw3aV75zid6b0FLr791QKYX2nQHt_jvsk8mQ1WeXwSj1q8vDjNvvgfwuMRGIaBpuRbQ/s200/94.+Udaipur_015.JPG" width="200" /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le 26/05/12 : </b>Comme tous les jours, la coupure électrique du matin nous réveille. Il est 9h et il fait déjà très chaud à l’extérieur comme à l’intérieur. Il y a deux coupures électriques quotidiennes de soixante minutes, l’une à 9h et l’autre à 15h, pour économiser l’énergie.<br />
Nous partons visiter le temple Jadish, pénétrons dans l’enceinte où une sorte de prière commune est en cours, puis faisons le tour de l’édifice, sculpté de toute part de figures divines. </div>
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSfHE-bcaVPvbK8ChbgRcRy6lRUnTYz-0KrieV7WszbCiAZiqAynAIa9RoDh2hHEijdrTt8MtxvwDHTO3G6ZOjwxZIwL7-nAB3eHIT-1cL5xn2Rv7KYRoCfud3DCK7JmSEPuOt0YCC-1CJ/s200/94.+Udaipur_021.JPG" width="200" /> <img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinggzQS4OqhD4RRgkgu_g3oOoL6o7obkK1PazhN4-F2C_aGEQuoP4EJ1kxK_skMGJOdLkYE3TtVvZN6LqmcszDFoKpjZqDHSKbwT977oaEaiF28tDCGoP1L1lI1MrADNGfnTdkj0XIQHjL/s200/94.+Udaipur_024.JPG" width="200" /><br />
<div style="text-align: justify;">
Un Indien parlant un français très correct nous aborde et nous propose de nous expliquer les techniques des peintures miniatures. Un peu de savoir est toujours bon à prendre. Il nous emmène dans sa galerie, nous explique en quelques mots les bases et la signification des représentations (souvent un chameau, un cheval et un éléphant) puis nous invite rapidement à acheter ses œuvres. On se disait bien qu’il y avait un but lucratif derrière tout ça. Nous ne sommes pas intéressés et quittons la galerie pour nous rendre sur la presque île, un peu plus à l’écart du quartier touristique. Au bord du lac, les enfants jouent dans l’eau pendant que les plus âgés font la lessive. </div>
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<div style="text-align: center;">
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<div style="text-align: justify;">
Pour le déjeunons, nous avons trouvé un restaurant qui propose le WiFi, ce qui est assez rare par ici, et profitons de la connexion pour donner quelques nouvelles et s’attarder un peu sur le web en attendant que le soleil se calme un peu.<br />
Nous partons ensuite à pied jusqu’au second lac artificiel qui se trouve un peu plus loin. La vue est sympa, il est possible d’en faire le tour mais pour cela il vaut mieux avoir un vélo car il y a quelques kilomètres à parcourir. En fin de journée Thomas va faire du shopping pendant que Fred se pose au bord de la lavandière et regarde les locaux se laver.<br />
<br />
<b>Le 27/05/12 : </b>Pour notre dernière journée à Udaipur, nous passons la matinée sur le toit terrasse de la guesthouse à farniente. Dans l’après midi, nous prenons nos bouteilles d’eau et partons à l’assaut de la colline dominant la ville. L’ascension sous plus de 40°C est un défi mais la vue sur la ville, le palais et les lacs est notre récompense. Nous y rencontrons un groupe de jeunes, très intéressés par nos styles de vies européennes. Ils nous posent plein de questions et nous en faisons de même. La tête sur les épaules, ils savent que les études sont importantes et ont des ambitions déjà bien précises pour leur futur… Une belle rencontre !</div>
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin2ZHjEfbUCUNdq65mJ2ezSHCkAvZjPYXJmuiTWVGs6BUDppiXz2QUNuhXU3BwRlpZXcm_QQpvNidhoR5fai402xCWzYFKwAarvb2Oci9WUE23-Y8wLoihQR7aSNXlowf-uQ3TMspIvikA/s200/94.+Udaipur_052.JPG" width="200" /> <img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7O4FuPXQ8t7EodV87CrZLWYkBZBFFtLADxMPODyqy7F42xR_hwQ7UYQ6s8Qc2Kc0ttzInV_cdnj_y7UbK-N_HHjC-ey4gtZObFe4Bb5ANyVV_Ak0O9aSp5mFaBLgBRy9W8zlePY6plYVa/s200/94.+Udaipur_051.JPG" width="200" /> </div>
<div style="text-align: justify;">
Demain matin nous quittons Udaipur pour rejoindre Jodhpur en bus.<br />
<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- L’entrée au City Palace Museum coûte 75 Rp et 40 Rs avec une carte étudiante.<br />
- Un guide coûte 200 Rs pour 1h de visite.<br />
- Une chambre double sans clim avec SdB extérieure coûte 300 Rs/nuit au Palace View Guesthouse.</div>
<div style="text-align: center;">
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Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-1971530389586448022012-06-09T20:50:00.000+02:002012-09-18T15:54:45.032+02:00IN - Hampi<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 21 au 23 Mai 2012</span><br />
<br />
<b>Le 21/05/12 :</b> Nous avons quitté Mumbai la veille en fin d’après midi pour nous diriger vers le Sud de l’Inde. Notre bus de nuit arrive à Hospet vers 9h, avec 2h de retard par rapport à l’horaire prévu. La nuit a été un peu mouvementée, mais nous avons quand même réussi à nous reposer. Il faut dire qu’ici la conduite rime avec klaxon permanent, freinage de dernière minute et coups de volant brutaux. Depuis Hospet nous prenons un bus local qui nous dépose au village de Hampi, à 15 km de là.<br />
<a name='more'></a><br />
Plusieurs rabatteurs nous attendent à la descente et comme nous sommes en saison basse, nous avons l’embarras du choix, les clients se faisant plus rares. Le quartier de Hampi Bazar est rempli de guesthouses et de restaurants. Nous décidons d’élire domicile au Archana Guesthouse qui propose une chambre double de très bonne qualité, face à la rivière. Comme Thomas a eu quelques problèmes avec des bébêtes à Mumbai, une fois n’est pas coutume mais nous privilégions la qualité au prix.<br />
La première chose qui nous interpelle c’est qu’ici tout est plus calme, pas de corbeaux, pas de voitures, pas trop de gens… un bonheur ! La seconde chose, c’est qu’une bonne partie de Hampi Bazar a été détruite il y a quelques mois sur ordre du gouvernement. Nous ne connaissons pas la raison mais pour le moment aucun chantier de reconstruction ou autre n’a été entrepris et donc de nombreuses maisons en ruines font le paysage du quartier.</div>
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWAwIKlms9lls9JZHMLuwDM5P7CDFiiqkKfVZWRWLe_1PiDwd5Li8jCuDKBC1s5kzZl0xPISeZTCCKBKIKSBAc3vX_P8U9hgpRlkSoaMZKhRL9VWZ7yEuZt-vOM2IbPSIqAUjmTv7kZoQi/s200/93.+Hampi_002.JPG" width="200" /> <img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCqJpDGuIj0cHGrXw3ONnRem9-Q6aAFwSjSlyEac9io72egzCXkO_7w8QO3n6rcn_Drll2v8tVMoAbWeKjD0zD5dzfpA4qiLG-6prA18Yn50ABleWVMMOtCmByjTDyzyvU_FKRtErhqTF4/s200/93.+Hampi_005.JPG" width="200" /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après avoir déjeuner dans l’un des restaurants végétariens du village (impossible de trouver de la viande ici), nous partons nous balader dans les temples en ruine proche de la ville. Le soleil est de la partie et pour la première fois du voyage nous ressentons perpétuellement le besoin de nous désaltérer. Et ici, impossible de trouver de la bière, c’est comme la viande, il n’y en a pas :(, nous sommes donc obligés de nous mettre aux sodas et à l’eau.<br />
Malgré la sécheresse, nous montons au sommet d’une colline et sommes récompensés par la vue mirifique qui s’offre à nous : temples, village, rivière, palmiers, rochers…</div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCv5UB22iXVBTEEnO6U5jfgXTGYM9RfFj3AgNY1stqC0Im3521vbYo6hSzR3Vp2amKy8WULS5DV1ljvSsuKwdKB4o41tdDm62IBMMKYxc7hVVZ5E8OEc2rWvnCno0PumEkGeBX3Wm-h4k8/s1600/93.+Hampi_009.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCv5UB22iXVBTEEnO6U5jfgXTGYM9RfFj3AgNY1stqC0Im3521vbYo6hSzR3Vp2amKy8WULS5DV1ljvSsuKwdKB4o41tdDm62IBMMKYxc7hVVZ5E8OEc2rWvnCno0PumEkGeBX3Wm-h4k8/s200/93.+Hampi_009.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8_UE9FukCe09GukAonHvjpo6Ybup_cOqLOr4AF-xLXW6nq8wEd91ftrorUzi9CTGl958Qy2w35BJRIsp_ylrE75fQ0DdDS7Sb0Nsfma_Abah6jPNDrHJ4kdFz_PDd55ABiKt9wkzQW-ok/s1600/93.+Hampi_020.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8_UE9FukCe09GukAonHvjpo6Ybup_cOqLOr4AF-xLXW6nq8wEd91ftrorUzi9CTGl958Qy2w35BJRIsp_ylrE75fQ0DdDS7Sb0Nsfma_Abah6jPNDrHJ4kdFz_PDd55ABiKt9wkzQW-ok/s200/93.+Hampi_020.JPG" width="200" /></a></div>
Nous retournons nous détendre à notre guesthouse où traîne un vieil exemplaire du journal Le Monde datant du week-end du premier tour des élections présidentielles. L’occasion pour nous de nous remettre un peu à jour.<br />
<div style="text-align: justify;">
La soirée sera calme, il y a très peu de touristes étrangers et pas beaucoup d’animation, à part les vaches qui errent dans les ruelles à la recherche de nourriture. De notre côté, nous avons pris la décision de tester un maximum de restaurants différents pendant notre séjour à Hampi. Leur particularité, c’est qu’ils se trouvent souvent sur le toit des habitations, qu’ils servent toujours des produits frais (ce qui explique souvent l’attente interminable) mais à part ça les menus sont relativement identiques. <br />
<br />
<b>Le 22/05/12 :</b> Nous profitons du calme et de la fraîcheur matinale pour traîner un peu au lit. Puis première action de la journée, boire quelque chose de frais. Fred jette son dévolue sur le jus de mangue Maaza qui deviendra sa boisson officielle du petit déjeuner en Inde.<br />
Thomas va chez le coiffeur du coin, son échoppe a été détruite par le gouvernement mais n’ayant pas d’autre endroit où couper les cheveux, il a décidé de rester là, sans toit, ni porte. <br />
Pendant ce temps Fred part se balader au bord de la rivière, puis traverse le village typique. Il y rencontre un groupe de femmes portant diverses choses sur leur tête, fait un bout de chemin avec elles et rentre retrouver Thomas pour tester un autre restaurant.</div>
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9klwL1F-kuqgqlbVnFOmV5pLpdWeQ3Z8StQeGqNXukUplr273it9O-YAnVzVYmnPauogTRUbVl6-gminftVzuE1TZT7HToDBYl_YumHVNNBYMTxUM_NsPMVDKIGLj_Ctv0jFTqOHLDmnj/s200/93.+Hampi_027.JPG" width="200" /> <img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3gX_sBtAoE2E5AHe6GZSqMgsDKPziQ3TMbA_wqVQrKzjybVOLsaB1uauUe2VIBhT6bgohss-4sRzH1Qp6xmxn2TvvlUi19ef6ufEkj6yNPXm5NRvsdD1unsNDBmHN_tymI9gIytxq9_Il/s200/93.+Hampi_033.JPG" width="200" /></div>
<div style="text-align: justify;">
L’après-midi, nous louons des vélos et partons découvrir les sites un peu plus éloignés dont celui de la Ville Royale. Ce n’est pas loin mais le soleil chauffe et les bouteilles d’eau s’enchaînent. Quasiment tous les sites sont ouverts aux publics et sont accessibles gratuitement. Le charme opère… Nous croisons quelques Indiens que nous pensons être de classe moyenne, qui sont là pour les vacances. Leurs enfants, très curieux, viennent nous poser nombre de questions dans un anglais impeccable. Bien sûr nous rencontrons aussi un autre type d’enfants qui nous réclament de la monnaie de notre pays (soi disant pour leur collection), des stylos ou autres accessoires. </div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg36bD0rGWS2qdR25owuULeD7q1cWupzFQT3AlURIFLekUBsQ2A-uwLG38XHTVKLf8K4xAWZey5p9vQPakxmUFXYqEw9BJYhC5-zHLwM4UCsnRdXTzcKFjS7-m0IG-z_xEebAQelNb03bbU/s1600/93.+Hampi_044.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg36bD0rGWS2qdR25owuULeD7q1cWupzFQT3AlURIFLekUBsQ2A-uwLG38XHTVKLf8K4xAWZey5p9vQPakxmUFXYqEw9BJYhC5-zHLwM4UCsnRdXTzcKFjS7-m0IG-z_xEebAQelNb03bbU/s200/93.+Hampi_044.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjXwTtaN8VxCUvgbctm5PZ76Zqm7rC4lSxGLpCVpcY_O7kVEwj3BFQCIW2-QbuNMtlLiHzD5y4eF24jNtRy4yCjhPSKK11Q_qswB0vPCNjhMm0YfKX4mOrp-26Ymnh8iztBJ-4UuL-fHoN/s1600/93.+Hampi_050.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjXwTtaN8VxCUvgbctm5PZ76Zqm7rC4lSxGLpCVpcY_O7kVEwj3BFQCIW2-QbuNMtlLiHzD5y4eF24jNtRy4yCjhPSKK11Q_qswB0vPCNjhMm0YfKX4mOrp-26Ymnh8iztBJ-4UuL-fHoN/s200/93.+Hampi_050.JPG" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg36bD0rGWS2qdR25owuULeD7q1cWupzFQT3AlURIFLekUBsQ2A-uwLG38XHTVKLf8K4xAWZey5p9vQPakxmUFXYqEw9BJYhC5-zHLwM4UCsnRdXTzcKFjS7-m0IG-z_xEebAQelNb03bbU/s1600/93.+Hampi_044.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjXwTtaN8VxCUvgbctm5PZ76Zqm7rC4lSxGLpCVpcY_O7kVEwj3BFQCIW2-QbuNMtlLiHzD5y4eF24jNtRy4yCjhPSKK11Q_qswB0vPCNjhMm0YfKX4mOrp-26Ymnh8iztBJ-4UuL-fHoN/s1600/93.+Hampi_050.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><br />
Nous rentrons juste à temps pour assister au coucher du soleil avant d’aller dîner au Manju restaurant dans une ambiance très sobre mais avec la particularité que le fils du gérant parle français. Il nous explique très calmement la composition des différents plats de la carte. Nous optons pour le thali qui est le plat caractéristique de l’Inde, composé de riz blanc, d’un ou plusieurs currys de légumes et de rotis ou chapatis (pains). Parfois du curd (yaourt), du chutney (condiment) et des sauces y sont ajoutés. C’est délicieux et à volonté en plus.<br />
<br />
<b>Le 23/05/12 :</b> Ce soir nous laissons Hampi pour retourner à Mumbai. Nous devons donc quitter notre chambre avant 9h30 mais les gérants ne veulent pas qu’on laisse nos gros sacs dans leur guesthouse en justifiant qu’ils sont complets. On avait remarqué qu’ils étaient très orientés business et qu’ils avaient plus l’appât du gain que celui du service au client, mais on ne savait pas encore que c’étaient des petits menteurs. Pas grave, nous retournons au Manju restaurant, où nous avions palpé une ambiance chaleureuse et amicale. Nous y prenons notre petit déjeuner et le gérant accepte avec un grand sourire de garder nos gros sacs pour la journée. Nous voici donc parti pour la visite d’un dernier temple qui se trouve proche de la rivière, avec un soleil toujours aussi féroce. Nous apprécions nos dernières heures à Hampi et appréhendons un peu le retour bruyant à Mumbai ainsi que les heures de bus qui nous y mèneront. Ce dernier part de Hospet vers 17h. Avant de monter dedans, nous nous octroyons un plaisir simple mais tellement bon : une grande bière fraîche dans l’un des rares bar de Hospet.<br />
<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- Le bus de nuit entre Mumbai et Hospet a coûté 900 Rs/pers (dont 100 Rs de charge d’agence). Départ à 17h, Arrivée à 9h, confort sommaire mais correct, films Bollywoodiens à la chaîne avec le volume à fond. Pause dîner de 20 min, faut pas traîner. <br />
- Le bus local entre Hospet et Hampi coûte 15 Rs pour 40 min de trajet.<br />
- Il n’y a que des restaurants végétariens à Hampi et pas une seule bière.<br />
- La plus part des sites sont gratuits.<br />
- Location d’un vélo pour la demi journée : 25 Rs.</div>
</div>
<div style="text-align: center;">
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</div>
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<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 18 au 20 Mai 2012</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>Le 18/05/12 :</b> Nous nous réveillons à 6h, là où nous nous étions couchés la veille, c’est-à-dire sur le sol de l'aéroport de Mumbai. Avec les allées et venues, ainsi que le confort plus que discutable, la nuit n'a pas été facile. Nous sortons du terminal et sommes tout de suite abordés par un homme (soit disant membre de la sécurité de l’aéroport) qui nous conseille de ne pas rejoindre le centre en transports en commun et nous oriente vers un taxi, dont les prix sont fixés à l’avance. Les tarifs proposés par celui-ci sont carrément indécents, nous comprenons qu'il ne s'agit pas d'un taxi officiel, mais plutôt d'une voiture privée. <br />
<a name='more'></a>Nous allons alors au guichet des taxis prépayés et le tarif est tout de suite plus cohérent, bien que la personne au comptoir essaie elle aussi de nous arnaquer. Elle nous fait payer 470 Rs alors qu'il est écrit 420 sur le ticket. Nous revenons vers elle, elle nous rend les 50 Rs sans broncher comme si elle savait déjà que sa petite arnaque n'avait pas fonctionné. Cela fait seulement dix minutes que nous sommes sortis de l’aéroport et nous avons déjà subi deux tentatives d'arnaques, ça promet... <br />
Notre taxi roule environ une heure et nous dépose devant le Taj Mahal Palace, l’un des plus prestigieux hôtel d’Inde, dans le quartier de Colaba. Hélas, ce n’est pas là que nous poserons nos bagages mais dans un endroit beaucoup plus miteux, le Salvation Army qui se trouve juste derrière. C'est très basique, nous avons l'habitude des grandes villes, les logements sont souvent plus chers mais là en plus l’atmosphère n’est pas très accueillante. Nous sortons prendre notre petit déjeuner dans le quartier. Les mois de Mai et Juin sont les mois les plus chaud de l’année. La chaleur est omniprésente mais ce qui nous interpelle le plus, c’est ce bruit, ce vacarme qui règne sur la ville. Ici le klaxon est une institution, la cacophonie bat son plein 24h/24h. A cela il faut ajouter les croassements des corbeaux qui ont complètement investi la ville. Nous finissons par manger au Bagdady Restaurant, conseillé par le guide du routard. On se rend compte alors que les tarifs sont vraiment bas par rapport à la quantité et à la qualité de la nourriture.<br />
Nous passons ensuite aux choses sérieuses, nous devons préparer notre itinéraire en Inde et certainement réserver nos billets de train à l'avance. Il paraît que pendant les vacances indiennes, qui sont en ce moment, les trains sont très vite remplis. Nous allons donc dans un cyber café pour nous renseigner. Le site web d'information sur les trains est plutôt bien fait, mais pour vérifier les tarifs et disponibilités d'un train, il faut connaître son nom ou son numéro... Pas pratique en fait puisque nous ne connaissons aucun numéro de train. <br />
Tout compte fait, sur conseil du gérant du cyber café, nous préférons marcher jusqu'à la gare de Churchgate et acheter le livre "Train at a Glance" qui répertorie tous les trains, les horaires et les tarifs, exactement ce qu'il nous faut. En route, nous passons devant la majestueuse université de Mumbai puis devant la cour de justice, au style néogothique. On était oin d’imaginer d’aussi beaux bâtiments en Inde. Des gardes armés jusqu'aux dents monte la garde, ça fait presque peur de les voir avec leur fusil mitrailleur orienté vers la rue. Nous longeons un long parc où nous observons des centaines d'Indiens jouant au cricket, le sport national. Ils y jouent partout, sur les trottoirs, les parkings, les cours, les rues…<br />
<div style="text-align: center;">
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Nous récupérons donc notre livre dans un des kiosques de la gare et continuons notre chemin jusqu'à la gare Victoria. Au passage, nous tombons sur un Mc Do qui propose des promos sur les menus du midi. Nous ne pouvons pas passer à côté d’un signe du destin. Par contre ici, il n’y a pas de bœuf à se mettre sous la dent, la vache est un animal sacré donc interdiction formelle d’y croquer. Par ailleurs elle vit un peu comme un animal domestique, se baladant en ville selon ses aises. Un peu désorientant au début mais on s’y fait rapidement… Ha pardon Madame la vache, je voudrais passer svp ! Rassasiés, nous reprenons notre promenade et allons jusqu’aux agences de bus, à côté du Crawford Market. Nous réservons nos billets A/R pour Hampie, dans le Sud de l'Inde. Il n'y a pas de train direct pour y aller, le bus semble être une solution pratique. Thomas ne se sent pas très bien, il a dû prendre un coup de froid la nuit dernière, il rentre à l'auberge en bus local. Fred continue sa balade, traverse le marché Crawford et part se perdre dans les ruelles plus populaires de la ville. Ca grouille de monde et ça s’agite dans tous les sens. Il vaut mieux avoir l’œil partout car ça déboule de tous les côtés. La pauvreté et l’insalubrité sont omniprésentes. Des tonnes de déchets jonchent le sol, les gens vivent dans la rue et dorment au milieu des trottoirs. Tous les bâtiments ou presque sont délabrés et on se demande parfois comment ils tiennent encore debout.<br />
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Nous nous retrouvons à l'auberge en fin d'après midi, Thomas se sent un peu mieux et ne veut pas finir la journée au lit. Nous allons voir la Gateway of India, juste à côté de chez nous. C'est une sorte d'Arc de Triomphe construit face à la mer. C'est bondé de monde, ce site doit avoir une importance pour les Indiens. Nous en faisons le tour, nous frayons un chemin à travers la foule et quittons les lieux pour visiter le Taj Mahal Palace, là où ont séjourner plusieurs hommes politiques et autres hommes importants. C'est joli, c'est propre, c'est luxueux, les boutiques de luxe y sont présentes mais ça n'est pas vraiment à la hauteur de sa réputation, nous ne sommes pas spécialement conquis.<br />
À 19h, nous allons à la salle de cinéma Le Regal pour y voir le film Ishaqzaad, tout droit sorti des studios de Bollywood ! Il s'agit d'une histoire d'amour entre deux personnes issues de 2 castes différentes (un peu à la Roméo et Juliette) avec des méchants qui tirent dans tous les sens et quelques chorégraphies très vivantes et colorées. Nous ne comprenons rien aux dialogues mais l'ambiance dans le cinéma est sympa, les commentaires d’autres spectateurs fusent parfois à haute voix. Il y a même un entracte à la moitié du film qui durera 2h30 !<br />
En sortant, nous allons goûter au poulet byriani au New Appollo Restaurant et nous nous régalons. Le service est de bonne qualité et rapide.<br />
<br />
<b>Le 19/05/12 : </b>Au réveil, une bonne surprise attend Thomas, il est couvert de piqûres d'insectes sur tout le corps. Ça démange, c'est pas joli à voir, il n'est pas très heureux de se rendre compte qu'il n'était pas seul dans son lit. Nous prenons notre petit déjeuner à l'auberge et restons dans le réfectoire pour discuter un peu de l'organisation de la semaine à venir, où aller ? Et comment ? Réflexion faite, nous décidons de prendre un bus de Mumbai à Udaipur, plus au Nord, à notre retour d'Hampie. Nous prenons le bus local en direction du marché Crawford, et retournons voir les agences de bus. En route, un conflit entre le chauffeur du bus et un Indien qu'il a sûrement manqué d'écraser éclate. Ils en viennent aux mains, la foule et la police interviennent, nous sommes contraints de descendre du bus et de finir notre trajet à pied... Nous négocions nos billets de bus en classe Sleeper pour rejoindre Udaipur depuis Mumbai, nous en avons pour 500 Rs chacun.<br />
Nous nous trouvons ensuite un petit restaurant local et pas cher dans le coin avant de nous lancer dans notre après midi de visite. Premièrement, nous souhaitons rejoindre Malabar Hill, le quartier riche de la ville. Un peu désorientés, nous sommes aidés par un Indien qui nous accompagne à mi parcours en nous indiquant la fin du trajet. Nous attendons un bus, face à la mer et en plein soleil. Celui-ci se faisant attendre, nous préférons continuer notre chemin à pied, ça n'est pas loin en longeant la côte. En route, nous en profitons pour aller voir le musée de Gandhi, Mani Bhavan. Il a habité dans cette maison et y a tenu de nombreuses réunions. Sur plusieurs étages, on trouve beaucoup de photos, de livres et de maquettes retraçant la vie de Gandhi. C'est très intéressant, même pour Thomas qui n'est pas un fan de musée. Gandhi était vraiment un grand homme et a marqué l’histoire de l’Inde.<br />
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Ensuite, nous montons au sommet de Malabar Hill, jusqu'aux jardins suspendus. C'est vert, c'est entretenu, tout ça sent fortement la sieste dans un petit coin tranquille. Il y a beaucoup de familles indiennes venues pique-niquer, se relaxer et sortir un peu les enfants. Du sommet on a une vue sur toute la baie, ce n’est pas très beau Mumbai. Nous nous trouvons une place à l'ombre au milieu des familles et nous piquons un bon roupillon. Nous nous réveillons au son des enfants qui courent et crient autour de nous, nous sortons du parc et nous passons devant une boutique qui rappelle la devanture du célèbre caviste Nicolas, sauf que lui s'appelle Santé. Nous y achetons des bières que nous dégusterons à l'ombre des arbres. En Inde, il n’est possible d’acheter de l’alcool que dans ce genre de magasins (qui ne sont pas très répandus) et en théorie il est interdit de boire dans la rue.<br />
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Nous redescendons la colline et passons devant la plage. C’est marée basse et nous constatons que c'est sale, terriblement sale, une déchetterie en pleine mer... Mais ça ne semble pas déranger les locaux qui sont venus très nombreux en fin de journée. Certains se baignent, d'autres se reposent, c'est la sortie du soir. Pour nous, il est temps de retourner dans notre quartier, nous prenons un bus car la route est un peu longue à pied.<br />
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<b>Le 20/05/12 : </b>Thomas n'est pas encore au top de sa forme, il préfère se reposer à l'auberge alors que Fred va faire un tour dans le Sud du quartier de Colaba. Il se retrouve au milieu des quartiers populaires confinés, qui pourraient ressembler à des bidonvilles à l’exception que les habitations sont en dures. C’est l’heure du marché, il s'y balade un peu, les gens y vivent très simplement, pratiquement les uns sur les autres. Toutes les portes des maisons sont ouvertes sur la rue et il aperçoit dans l’une d’elle la retransmission de la finale de la Ligue des Champions qui s’est jouée la veille. Le propriétaire de cette petite maison, le voyant intéressé, l'invite à rentrer pour voir la remise de la coupe. Et oui, c'est la fin du match, et c'est Chelsea qui a remporté la victoire aux tirs au but. L’occasion tout de même d’échanger un peu sur notre passion commune, le football.<br />
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Nous nous retrouvons vers midi, déjeunons ensemble et passons le reste de l’après midi à patienter à l'auberge. Notre bus pour Hampi part à 16h et nous n’avons pas le courage d’affronter la chaleur extérieure. Mumbai est une ville intéressante mais épuisante.<br />
<br />
<b>Bon à savoir :</b><br />
- 1 € équivaut à 69 Roupies (Rs)<br />
- « Namaste » signifie « bonjour » en Indou.<br />
- Un taxi prépayé depuis l'aéroport jusqu'au quartier de Colaba coûte 420 Rs, ne pas se faire avoir par les voitures privées à des tarifs exorbitants.<br />
- Une nuit en dortoir au Salvation Army coûte 250 Rs, petit déjeuner inclus. Ambiance un peu glauque, propreté quasi inexistante mais pour les petits budgets, il n’y a pas grand-chose d’autre.<br />
- Une place de cinéma coûte 100 Rs.<br />
- Le livre "Trains at a Glance" est un indispensable pour organiser ses trajets en train dans le pays : on y trouve presque tous les trains, toutes les horaires et tous les tarifs (calculés en fonction de la distance parcourue et de la classe de voyage). Il coûte la modique somme de 35 Rs.<br />
- Le bus de Mumbai à Hampi nous a coûté 900 Rs dont 100 Rs de charge pour l’agence. Confort correct en seating, sans A/C.<br />
- Le train est le mode de transport le moins cher et le plus sûr d’Inde.</div>
</div>
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<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 15 au 17 Mai 2012</span><br />
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<b>Le 15/05/12 :</b> Ce matin nous quittons tous Bali et l’Indonésie mais pour des destinations différentes. Anne-Cé rentre en France, avec une longue correspondance à Bangkok. Pour nous, l’aventure continue. Notre duo de départ se reforme et nous retournons passer quelques jours à Singapour.<br />
<a name='more'></a><br />
Nous avons encore à disposition le scooter loué la veille et l’utilisons pour amener tout le monde jusque l’aéroport. Plusieurs allers-retours bien chargés seront nécessaires mais au moins on évite l’arnaque des taxis ou des navettes privées qui prennent une somme incroyable comparée aux quelques kilomètres à parcourir.<br />
Alors que les trois derniers jours ont été couverts et nuageux, aujourd’hui pour notre départ, le soleil a décidé de nous narguer et de se montrer… Ah le saligot !<br />
Nous arrivons à Singapour vers 16h30, prenons le métro jusqu’au quartier de Chinatown et posons nos sacs au Fernloft guesthouse. C’est une toute petite guesthouse avec un dortoir de huit lits et deux chambres doubles, tenue par une adorable grand-mère très active. Singapour s’annonce comme une étape reposante avant d’attaquer l’Inde. Après le dîner dans un food court, nous partons faire le tour de Marina Bay, montons au Sky Park, en passant par les ascenseurs réservés aux clients de l’hôtel, et donc sans payer l’éventuel droit d’entrée. De là haut, nous avons une vue sur la baie toute entière avec les fameux buildings en fond. En redescendant nous nous arrêtons devant le spectacle quotidien son-lumière-eau puis continuons notre balade autour de la baie. Quelques jeunes cadres dynamiques se sont regroupés dans les bars bordant la rivière pour finir leur journée autour d’un verre. C’est là qu’on se rend compte que notre garde robe actuel correspond plus au globetrotter du moment qu’au jeune cadre dynamique que nous sommes sur Paris.</div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijZ2h13ef5Ejt3X185qW-Iks-iDT88_bDJc363hwptZNj40EeuUJbwVg97OVWEwsGdNwP7SeOL6E4LRM_AgG5aQihoablWa7MHTzRieUetCK2oUx1El-6d6Sz4dgdASgq9jWKJ2DTQ9SUX/s1600/IMG_2521.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijZ2h13ef5Ejt3X185qW-Iks-iDT88_bDJc363hwptZNj40EeuUJbwVg97OVWEwsGdNwP7SeOL6E4LRM_AgG5aQihoablWa7MHTzRieUetCK2oUx1El-6d6Sz4dgdASgq9jWKJ2DTQ9SUX/s200/IMG_2521.JPG" width="200" /></a><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnbA0BsYHOkSpbUOoRpjAEbeDtJ5_drUVHp5TGSO6J6INKTp3DkNMohbEuzsAeiK2LFUMDGMntHo0u8DvP6xTYgGNON83BlOQfPgW97Hk5jV7XNHMs8BQRrg-w4Fn5PjDbeCDQ7yfbeVMM/s200/IMG_2534.JPG" width="200" /> </div>
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglf1K_n6Zkm3rZUIF83QajcRIxYkCK3GuNy5XV7hflaXv2lpUVYw7mVZXQ6bxv8H2gaJb-dhpdy_azM6kIJAcWPPvX8m2F_9NcwcK8h_1J1pLDTF4ZpEzdrw4l_kSj3YqwiQNjhTXpRXpb/s200/IMG_2565.JPG" width="200" /> </div>
<div style="text-align: justify;">
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<b>Le 16/05/12 :</b> Singapour ne semble pas avoir d’attraits touristiques incontournables, c’est plus une ville pour vivre et travailler au jour le jour, avec un niveau de vie plutôt élevé et donc des prix qui vont avec. Du coup nous prenons notre temps, nous nous baladons dans Chinatown, visitons quelques temples puis nous rendons au centre commercial de l’informatique pour faire quelques achats. L’après-midi, c’est détente au soleil et occupations diverses avant d’attaquer la soirée anniversaire de Fred. Au programme : descente de bières sur la terrasse de la guesthouse, dégustation du gâteau d’anniversaire offert par la gérante puis sortie dans le quartier chic de Clark Quay. Nous recalons toutes les boites dont l’entrée est payante (un peu trop cher pour le budget) et finissons dans un bar animé avec un groupe Live et une ambiance un peu spécial. Ce soir, les couguars sont de sorties et n’ont pas lésiné sur l’apparat ; robe, bijoux, maquillage, tout y est. A côté de ça, de jeunes (et un peu moins jeunes) chiens fous viennent s’y frotter. Nous assistons à un spectacle assez amusant et passons une bonne soirée. </div>
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQN-eUxfNPIL6VB4Rag0l5lelf0cno9wXOiFPY_PsIb3phyOAjPImExJReEnCEey-mdzTPUwOHR_y9_e8YwbEHfovAWX481IFPgqgph1pHxzuOf2Ujd7nw3oW8izHmxq31VbtiNMLBcsr8/s200/IMG_2584.JPG" width="200" /> <img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsCZVDhPof967N-d3IvKfZb1lk4GCxrv44t23xHnzzAl-T3wD0c1_KYBuJfMaOk2OUVWFSwMbFr4dTzsCwUq3PCId-4_NALJLyfwg_lEvOYqEiCdS0Bh9XrGJgB8T_64_EZW9Ku7melOSS/s200/IMG_2594.JPG" width="200" /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>Le 17/05/12 :</b> Rien de prévu à part prendre l’avion de 19h qui nous mènera à Mumbai, en Inde. Nous passons donc une bonne partie de la journée sur la terrasse de la guesthouse et aux alentours.<br />
Singapour manque un peu d’âme en comparaison des autres pays d’Asie du Sud Est que nous avons traversé. C’est propre, c’est carré, c’est pas mal bétonné, ça vaut le coup d’y rester un jour ou deux si on est de passage pour une correspondance mais sinon…<br />
Nous prenons notre avant dernier vol du voyage et atterrissons à Mumbai vers 22h. Nous demandons à une agence d’appeler une guesthouse repérée précédemment pour savoir s’il reste des lits de libres mais apparemment elle est complète (on ne saura jamais si c’était vrai). L’agence nous propose alors l’un de ces hôtels à petit budget mais c’est quand même très cher. Comme nous ne voulons pas nous aventurer dans la ville à cette heure tardive, nous décidons de passer la nuit au Terminal de l’aéroport, à même le sol.<br />
<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- Un lit dans l’unique dortoir climatisé du Fernloft Chinatown coûte 22 $SG, petit déjeuner inclus.<br />
- Le 7eleven propose des promotions régulières sur les bières.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
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Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-86529903898039098542012-06-05T15:30:00.000+02:002012-09-18T15:56:18.466+02:00ID - Kuta Bali<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 9 au 14 Mai 2012</span><br />
<br />
<b>Le 09/05/12 :</b> Fred et Anne-Cécile nous rejoindront à Bali dans quelques jours. Quant à nous (Ghizlane et Thomas), nous nous réveillons avec le soleil de Senggigi et embarquons, à 10h, dans le minibus qui nous emmène au port de Lembar en 1h30. À 11h30 nous montons dans le ferry lent en direction de Padangbai sur l'île de Bali. Nous passons les deux premières heures du voyage sur le toit du bateau, la vue est magnifique et le soleil nous chatouille.<br />
<a name='more'></a> Malheureusement, quelques gouttes menacent et nous préférons finir le trajet en cabine. Après 5h de ferry, nous sommes accueillis à Padangbai par les nombreux chauffeurs de bémo. Nous négocions notre trajet jusqu'à Kuta pour 40000 Rp/pers. Encore 2h de route et nous sommes enfin arrivés à Kuta, sacrée journée de transport. Le soleil est déjà couché, nous ne tardons pas et cherchons une auberge, nous posons nos bagages au Alamanda Homestay au bout d'une petite ruelle dans le quartier de Poppies Lane II. Il faut savoir que Kuta est la ville des surfeurs et des fêtards, ça peut devenir très bruyant. Nous sommes satisfaits par notre auberge, elle est au calme, très propre, la chambre est grande, la salle de bain aussi, il y a le WIFI, une jolie piscine et nous pouvons avoir des Fish Massage gratis, le tout pour 150000 Rp.<br />
Nous allons dîner dans un restaurant vraiment pas loin de chez nous, la journée nous a un peu épuisé, nous n'avons pas l'énergie d'affronter les ruelles bruyantes et bondées de Kuta. Nous rentrons nous reposer.<br />
<br />
<b>Le 10/05/12 : </b>Une bonne grasse mat, un petit déjeuner au bord de la piscine ainsi qu'une bonne baignade et nous voilà requinqués. Ce matin, nous allons faire les boutiques de l'artère principale de Kuta. Cette rue fait 7 km, elle commence à Kuta, traverse Legian et finit à Seminiak. Elle est très bruyante à cause de toutes les motos et voitures qui se laissent un peu trop aller sur leur klaxon. Nous marchons jusqu'à Legian, faisons quelques achats durement négociés dans les échoppes et nous arrêtons prendre un verre dans un des nombreux restaurants qui bordent la route. Nos estomacs nous rappelant à l'ordre, nous revenons dans notre quartier pour manger un morceau et retourner profiter de la piscine.<br />
Cet après midi, nous enfilons nos maillots de bain direction la plage ! La plage de Kuta est bondée de surfeurs. Celle-ci est très bien pour débuter en surf, il y a beaucoup de moniteurs locaux qui enseignent en quelques heures les bases de la glisse sur l'eau. Bien sûr, on y trouve aussi des surfeurs chevronnés pour qui les vagues de Kuta n'ont plus de secret. Nous nous installons au soleil (du moins, ce qu'il en reste) et allons nous baigner un peu histoire de jouer dans les vagues tout en gardant un œil sur les nombreuses planches de surf qui nous entourent.<br />
L'après midi touche à se fin, nous achetons de quoi prendre l'apéro et allons nous en délecter sur la plage devant le magnifique coucher de soleil sur la mer. La plage est encore bondée, les locaux viennent profiter du spectacle de fin de journée et les touristes y boivent leur première bière.<br />
A peine le temps de faire un saut dans la piscine, de prendre une bonne douche et de manger un morceau avant de foncer au Sky Garden. C'est une des deux plus grosses discothèques de la ville. De 21h à 22h c'est cocktails gratuits et à volonté pour les touristes. Nous n'en ratons rien. La discothèque est construite sur plusieurs niveaux, avec des ambiances et des thèmes différents. Il y a des spectacles de feu, des danseuses un peu dénudées et des pistes de danse. Nous passons la soirée à danser dans chacune des salles et une fois exténués, nous rentrons dormir.<br />
<br />
<b>Le 11/05/12 :</b> Ce matin, il fait beau, nous louons une moto pour les trois prochains jours. Nous roulons jusqu'au temple Tana Lot à 14km de Kuta. Ce temple a été construit dans l'eau. Nous atteignons le principal point d'observation du temple, il se trouve à une cinquantaine de mètres de nous, et comme c'est la marée haute, il est complètement entouré d'eau. À la marée basse, paraît il qu'il est possible d'y accéder... La vue du temple au milieu de la mer sur lequel les vagues viennent s'écraser est un joli spectacle. Ensuite nous longeons les falaises de la promenade sur le bord de mer. Il n'y a pas grand monde, le site est bien entretenu et calme, nous passons une matinée relaxante au son des vagues et des oiseaux. <br />
Nous déjeunons à Tana Lot et reprenons notre moto jusqu'à la plage de Seminiak. À 7 km de Kuta, cette plage est beaucoup plus étroite, plus calme et surtout beaucoup moins chargée. Il y a à peine une vingtaine de touristes qui se la coule douce sur les transat. Nous baladons un peu sur le bord de mer mais le climat a changé et la pluie menace, nous retournons rapidement à notre hôtel. Heureusement, la pluie ne tombe pas, nous en profitons pour piquer une tête dans la piscine.<br />
Le soir, nous avons notre petite habitude, nous passons à l'épicerie du coin acheter de quoi boire et grignoter et nous allons prendre l'apéro sur la plage. Ce soir les nuages nous cachent le coucher de soleil, dommage. Nous passons la soirée à nous reposer tranquillement à notre hôtel.<br />
<b><br />Le 12/05/12 :</b> C'est reparti pour un tour en moto. Cette fois ci, nous roulons vers le Sud, jusqu'à la plage de Jimbaran. Celle-ci est très grande et pourtant, vide de touriste. Ça n'est pas pour nous déplaire, nous nous retrouvons au calme pour apprécier les derniers rayons de soleil, les nuages sont déjà là. On s'y attendait, il se met à pleuvoir, très fort, trop fort ! Nous nous abritons en attendant que ça se calme. La pluie ne semble pas déranger les enfants qui apprennent à faire du surf dans les petites vagues de Jimbaran, mouillé pour mouillé c'est la même.<br />
La pluie nous offre un peu de répit, nous reprenons la moto et prenons la route du retour en longeant le bord de mer à la recherche d'un restaurant de fruits de mer. Les restaurants du bord de mer sont excessivement chers, nous passons notre tour. Bien que, sur la route nous nous arrêtons dans un village de pêcheurs et allons faire un tour dans le marché aux poissons. Fruits de mer, petits et gros poissons, on y trouve de tout avec le bruit et les odeurs bien sûr, nous aimons. Nous cherchons un restaurant dans le village, bingo ! Nous commandons un poisson frais cuisiné au barbecue, miam c'est bon !<br />
L'estomac rempli et les papilles gustatives satisfaites, nous rentrons sur Kuta en allant repérer le chemin de l'aéroport de Denpasar car demain, Ghizlane prend l'avion pour rentrer à Paris. Nous nous relaxons à l'auberge en attendant l'arrivée de Fred et Anne-Cécile qui doivent nous rejoindre dans l'après midi. Entre temps, il s'est remis à pleuvoir, les voilà qui arrivent, trempés, à notre hôtel. Celui-ci affiche complet, ainsi que beaucoup d'autres hôtels dans les parages. Les hôtels bon marché sont vite remplis à Kuta, finalement, ils se trouvent une grande chambre à 5 minutes de notre hôtel.<br />
Nous nous retrouvons tous à l'heure du dîner pour notre dernier repas à 4, snif... Ensuite nous allons au Sky Garden prendre un verre, gratuit bien sûr, de 21h à 22h. Ce soir pas de folie, Ghizlane doit faire ses bagages, nous rentrons avant minuit.<br />
<br />
<b><span style="font-size: small;">Le 13/05/12 :</span></b> Réveillé tôt pour le départ de Ghizlane, je charge les bagages et prends la moto pour aller déposer Ghizlane à 8h à l'aéroport de Denpasar. Nous arrivons facilement à l'heure (c'est vraiment à côté) et je prends le risque de stationner la moto sur le dépose minute, juste le temps d'accompagner Ghizlane au terminal et de lui dire au revoir. Ça ne loupe pas, à mon retour la moto a disparu. Une minute de négociation avec les autorités et je la récupère sans frais, 5 minutes de plus et ça aurait été une autre histoire. <br />
La pluie se met à tomber, j'arrive trempé à mon hôtel. Pas grave, aujourd'hui, j'ai l'intention de me mouiller. À peine rentré, j'enfile m'on maillot de bain et file à la plage louer une planche de surf. J'y passerai la matinée à m'exercer dans les vagues. C'est un sport très fatiguant, surtout quand on débute. À midi, je prends une pause pour aller déjeuner et je retrouve Fred et Anne-Cécile. Nous déjeunons ensemble et je retourne passer l'après midi dans l'eau.<br />
<div style="text-align: center;">
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Yannick et Anne Laure, nos deux amis de Paris que nous avions retrouvés à Chiang Mai (Thaïlande) sont en ce moment à Seminiak. Nous nous sommes donnés rendez-vous pour dîner et aller festoyer un peu ensemble ce soir. Nous nous retrouvons tous à l'heure de dîner, nous nous racontons nos aventures depuis notre dernière rencontre et nous fonçons au Sky Garden pour ne pas rater l’inévitable open bar. Vers minuit, tout le monde retourne à son hôtel sauf Fred et Thomas qui vont faire la tournée des principales boîtes de nuit du coin. Les entrées sont gratuites, il y a souvent de la bonne musique pour danser, ça manque un peu de monde mais nous nous amusons bien.<br />
<br />
<b>Le 14/05/12 :</b> Ce matin, le ciel est couvert. Thomas en profite pour faire la grasse matinée. Ensuite, il retourne louer une planche de surf et passera l'après midi dans les vagues. De leur côté, Fred et Anne-Cécile louent un scooter pour se rendre à la péninsule de Bukit. Ils s’arrêtent déjeuner au marché aux poissons de Jimbaran puis vont se perdre sur des plages isolées et idylliques pour finir à Ulu Watu, un spot impressionnant de surfeur au bas d’une falaise.<br />
<div style="text-align: center;">
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Dommage que le ciel soit complètement couvert, ça gâche un peu la beauté du paysage. Ils feront d’ailleurs le retour sous un orage avec la moitié des roues du scooter sous l’eau qui n’arrive pas à évacuer la chaussée.<br />
<div style="text-align: center;">
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Le soir, une très grosse et longue averse s'abat sur Kuta, chacun est bloqué à son auberge. À l'heure de dîner, ça se calme et nous nous retrouvons pour le dernier dîner d'Anne-Cécile en notre compagnie, demain nous nous séparons, elle rentrera en France, nous irons passer notre dernier mois de voyage en Inde.<br />
<br />
<b>Bon à savoir :</b><br />
- L'accès au site de Tana Lot coûte 40000 Rp.<br />
- L'aéroport de Denpasar se situe à 5 minutes en moto du centre de Kuta, ne pas se laisser avoir par les taxi et bemo qui proposent des prix exorbitant.<br />
- Si vous attendiez le bon endroit pour acheter vos souvenirs d'Indonésie, Kuta est un véritable marché aux souvenirs, pas sans négociation, évidemment.<br />
- La plage de Kuta est un très bon spot pour débuter en surf, les vagues sont correctes et les courants sont faibles.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Kuta n'a rien de typique, c'est purement un site pour touristes dont la plus part ont un déficit en neurones.</div>
</div>
<div style="text-align: center;">
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</div>
</div>
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<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 05 au 11 Mai 2012</span><br />
<br />
<b>Le 05/05/12 : </b>Nous quittons Padangbai et rejoignons l’île de Gili Trawangan en speed boat. La majorité des voyageurs sont des touristes. Gili Trawangan est réputée pour être la Gili festive et animée mais en basse saison on espère que ce ne sera pas trop touristique. Notre première impression est très positive. L’eau est transparente et à température idéale, le cadre reste très nature et l’île n’est pas bondée. Nous posons nos sacs au Twins Garden, dans une guesthouse familiale très sympathique et propre qui se situe dans le quartier appelé « Le Village », à l’Est de l’île.<br />
<a name='more'></a> Après le déjeuner, nous passons l’après-midi à alterner baignade et bronzette. Trop dure la vie, surtout pour Fred qui a attrapé froid (on se demande comment c’est possible !) ces derniers jours et qui n’a pas la grande forme.<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgHJdvoUtXZ_6wGibBRXe6IryT97UCVTCAZhwBXe1bg3UJYgc6m3QOPbebJm_pOIjkVVRgFv4d1Y9FAAdIbOcqXeWnjtYLdNpd5CVo7Yc5pSHWNl2JWB7nx8NzgyZDlfGgF-IFzfNbkBHR/s1600/90.+Gili+%2526+Lombok_006.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgHJdvoUtXZ_6wGibBRXe6IryT97UCVTCAZhwBXe1bg3UJYgc6m3QOPbebJm_pOIjkVVRgFv4d1Y9FAAdIbOcqXeWnjtYLdNpd5CVo7Yc5pSHWNl2JWB7nx8NzgyZDlfGgF-IFzfNbkBHR/s200/90.+Gili+%2526+Lombok_006.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpLrxMFGjeq2DYR6rjgK-kFseOJV9poQLUdVLjpYHHxP2fqavbRtCXaX2l7QGbsr2ovJ7SHAa5x5h7ooPmycNGY3J4-NH1s7eF8uJD2OleEdZuhJ51G1CjUDO5c-2-d19MiDAjClMcg0fb/s1600/90.+Gili+%2526+Lombok_001.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpLrxMFGjeq2DYR6rjgK-kFseOJV9poQLUdVLjpYHHxP2fqavbRtCXaX2l7QGbsr2ovJ7SHAa5x5h7ooPmycNGY3J4-NH1s7eF8uJD2OleEdZuhJ51G1CjUDO5c-2-d19MiDAjClMcg0fb/s200/90.+Gili+%2526+Lombok_001.JPG" width="200" /></a></div>
L’île qui fait environ 10 km de diamètre reste assez calme à cette période de l’année. Il y a bien sûr des touristes mais on ne se sent pas envahi et les locaux sont assez nombreux pour conserver un bon équilibre.<br />
A l’heure du coucher du soleil, Ghizlane, Anne-Cé et Thomas se laissent tenter par un verre sur la plage dans un bar lounge les pieds dans le sable au bord de l’eau. Décidément, la vie est vraiment trop dure.<br />
<br />
<b>Le 06/05/12 : </b>Après avoir englouti le petit déjeuner servi sur la terrasse du bungalow, nous partons nous balader du côté Ouest de l’île. Nous la traversons de par en par et sommes assez désolés en découvrant la quantité de déchets qui jonche le sol. Sur les plages de l’Ouest, c’est la même chose, des déchets partout le long de la côte et de nombreux coquillages au sol, désagréables pour la baignade. Pour le retour, nous passons par le Sud, et là les plages sont plus sympas mais le temps se couvre et de gros nuages gris foncent vers nous. Du coup nous ne prenons pas le temps de nous baigner et rentrons vers notre guesthouse. Au passage nous nous renseignons dans l’une des nombreuses agences, pour une initiation plongée sous marine. Aucun de nous n’a jamais goûté aux profondeurs du grand bleu… et bien demain ce sera fait. Il paraît que les sites autour des îles Gili sont magnifiques et nous n’avons pas envie de louper ça.<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg14YI08mqd3KNHRVAr1pU0oyXbcQenLEk6PXmgjBs_sWEfff23JFRuwl2NoSc9hOw1U1qJuMZ-Emw8jiWvuI4XWp0x2T5zgScDve_xE9997VEUmIlQiyTWFg_JJ0zR0MWFhyphenhyphenzHeyn9qhyphenhyphenR/s1600/90.+Gili+&+Lombok_025.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg14YI08mqd3KNHRVAr1pU0oyXbcQenLEk6PXmgjBs_sWEfff23JFRuwl2NoSc9hOw1U1qJuMZ-Emw8jiWvuI4XWp0x2T5zgScDve_xE9997VEUmIlQiyTWFg_JJ0zR0MWFhyphenhyphenzHeyn9qhyphenhyphenR/s320/90.+Gili+&+Lombok_025.JPG" width="320" /></a> </div>
Les nuages qui menaçaient, ont décidé de rebrousser chemin et nous passons l’après midi à faire bronzette et à découvrir les fonds marins et la faune aquatique grâce au snorkeling. Là encore, un des principaux attraits de ces îles. A peine à une vingtaine de mètre du bord, on est dans un véritable aquarium avec des centaines de poissons colorés.<br />
La pleine lune est de sortie ce soir et la balade en bord de mer sous le ciel étoilé conclut cette journée. On a beau être sur la Gili la plus festive, l’ambiance reste assez sobre le soir, à part un ou deux bars qui rameutent quelques touristes.<br />
<div style="text-align: center;">
<img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhecMeMKAYNSeEl8e8NqUXRXQ57-PMH0LEemy2D4VkGZ4ACxBypv72Myo4-kUyFNbhmqZ8hi5bZ5M5HICLQK6xz6NyjvozUf49E-B9kFwdtIfUGJF2QwDhMON1UQDgzCUBujyImZK5RumvU/s320/90.+Gili+&+Lombok_013.JPG" width="320" /> </div>
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<b>Le 07/05/12 : </b>On y est, c’est le moment de se jeter à l’eau ! Mais avant ça, nous apprenons que nous avons un nouveau président, François Hollande a remporté le second tour. Et que le PSG reste à 3 points du leader Montpellier… Bref pour nous ça ne change rien, la matinée est consacrée aux exercices en piscine, afin de se sentir à l’aise avec le matériel sous l’eau. Nous apprenons à nous déplacer avec le matériel sur le dos, à vider notre masque sous l’eau et à récupérer notre détendeur. On nous met en garde contre les dangers et risques que l’on pourrait rencontrer sous l’eau et on nous apprend les comportements à avoir au cas où l’un d’eux se produirait. Nous sommes à présent fin prêt ! Après le déjeuner, nous partons en bateau sur le site de Manta Point. L’équipement sur le dos, nous enchaînons les uns après les autres le fameux basculement arrière (comme on voit dans les films et qu’on se demande pourquoi ils sautent pas normalement) qui nous fait passer du bateau à l’eau. Nous voici à présent dans ce monde aquatique si mystérieux. S’ensuivent 45 min de pur bonheur à se déplacer tant bien que mal dans ce nouvel élément. Nous croisons au passage trois tortues de mer et une multitude de poissons. Nous apprécions cette sensation de calme à 8-10m de profondeur. Au dessus de nous, l’orage éclate mais on ne s’en aperçoit même pas. A peine la tête est-elle ressortie de l’eau que l’envie d’y retourner est déjà là. Bilan positif pour chacun d’entre nous, c’est vraiment un moment particulier que nous espérons bien pouvoir réitérer dans le futur.<br />
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<b>Le 08/05/12 : </b>Thomas et Ghizlane quitte Gili Trawangan pour rejoindre Senggigi sur l’île de Lombok. Quant à nous (Anne-Cé & Fred), nous y restons une journée de plus et en profitons pour explorer le nord de l’île en matinée, faire un peu de snorkeling dans l’après midi, et monter sur la colline pour profiter du superbe coucher de soleil qui part se cacher derrière Bali. Cette dernière soirée sur Trawangan est aussi l’occasion de se faire un dîner en tête à tête, en bord de mer, les pieds dans le sable. Au Menu : Barracuda et Vivaneau rouge grillés, sur fond de musique Live… un régal !<br />
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<span id="goog_868425257"></span><span id="goog_868425258"></span><br />
Pendant ce temps là, Thomas et Ghizlane ont rejoint le village de Senggigi après une petite heure de bateau public et une autre heure de voiture depuis Bangsal. Senggigi est délaissée par les touristes (à cette saison en tout cas), ça fait plaisir de se retrouver au calme. Ils posent leurs bagages en centre ville dans une guest house très propre et abordable. Le soleil les a suivi, ils en profitent pour aller à la plage faire trempette et bronzette. Ensuite ils optent pour la balade du bord de mer et ils remontent toute la rue principale jusqu’au marché d’art. Le soleil se couche, ils retournent sur la plage pour ne pas rater ça. En fin de journée, beaucoup de locaux viennent se baigner et jouer sur la plage. Ils discutent avec un local qui est venu avec ses enfants, le moment est sympathique. Pour finir en beauté, depuis la plage, ils voient le soleil se coucher derrière le volcan du Nord de Bali, oui oui, ils pouvent voir Bali de leur petite plage. C’est magnifique, Thomas en profite pour prendre part au spectacle en se jetant à l’eau. Ils dînent dans un restaurant accompagnés d’un groupe qui berce leur repas de chansons relaxantes. Et ils vont dormir, demain une longue journée de transport les attend, ils quittent Senggigi et l’île de Lombok pour aller jusqu’à Kuta (la ville des surfeurs) sur Bali.<br />
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<b>Le 09/05/12 :</b> Nous prenons la direction de Gili Air, plus petite, plus sauvage, moins touristique mais toujours avec cette ambiance roots reagga. En effet, c’est très calme, même un peu trop calme. Mais nous n’avons prévu d’y passer qu’un seul jour et qu’une seule nuit, en mode relax. Nous en faisons presque tout le tour puis finissons comme souvent en ce moment, allongés sur le sable, les pieds pointant la direction de la mer. Après tout on est là pour ça :). Un apéro puis un dîner plus tard, et nous retournons à notre charmant bungalow rudimentaire.<br />
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<b>Le 10/05/12 :</b> Nous prenons le bateau public au petit matin pour rejoindre le port de Bangsal sur l’île de Lombok. De là, nous négocions deux places dans un mini bus pour rejoindre Senggigi, l’une des stations balnéaires de l’île. La météo n’est pas très clémente et de gros nuages gris ont élu domicile juste au dessus de nos têtes. A cette période, il n’y a pratiquement aucun touriste à Senggigi et on le ressent par le calme qui y règne et les commerçants qui nous harcèlent. Les plages bordées d’hôtels luxueux sont très attirantes, dommage que le soleil nous boude. Il y a même un spot où se côtoient surfeurs et pêcheurs. L’occasion pour nous d’apprécier le spectacle avant qu’une énorme averse ne se mette à nous arroser. Heureusement, les arbres sont bien feuillus et permettent de nous abriter.<br />
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<b>Le 11/05/12 : </b>Nous profitons encore un peu de la plage malgré un temps toujours capricieux, puis décidons de quitter Senggigi après le déjeuner. Comme par hasard, juste à ce moment là, une averse s’abat sur nous, pas de chance. Nous attendons une accalmie puis attrapons un Bemo (sorte de navette taxi public) qui nous mène à la ville de Mataram. De là, nous montons dans un autre Bemo qui nous dépose à l’autre bout de la ville pour enfin prendre un dernier Bemo qui nous emmène jusque Lembar, lieu de départ du ferry pour Bali. Qui a dit que c’était simple de se déplacer à Lombok par ses propres moyens ? Pas nous en tout cas… Il y a bien des agences qui proposent des minibus directs entre Senggigi et Lembar mais ça coûte trois fois plus cher et on aurait loupé ce quelque chose de si spécial qu’on ne peut vivre que dans les transports locaux. En plus rien ne presse et ça c’est un privilège ! Le ferry mettra 4h30 pour rejoindre Padangbai. Entre temps, la nuit est tombée et nous avons pu assister encore une fois à un magnifique coucher de soleil depuis le pont du ferry. Il est tard mais nous trouvons facilement une chambre dans cette ville que nous connaissons déjà. Quelques bavardages avec un couple de français en vacances, un dîner des plus simples et il est déjà l’heure d’aller au lit. Demain, nous rejoignons Thomas et Ghizlane à Kuta au Sud de Bali.<br />
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<b>Bon à savoir : </b><br />
- Le bateau navette de Gili Trawangan à Gili Air coûte 20 000 Rp en passant directement par le guichet du pseudo port.<br />
- Le bateau public de Gili Air à Bangsal coûte 8 000 Rp. Il part dès que le bateau est plein.<br />
- A Bangsal, il faut sortir de la zone portuaire et aller sur la route principale pour obtenir des prix convenables sur les transports… Sinon c’est l’arnaque assurée.<br />
- Les chauffeurs de Bemo ont tendance à surfacturer les touristes. Il vaut mieux connaître les tarifs pratiqués à l’avance car ceux-ci ne sont inscrits nulle part.<br />
- Les ferries entre Lembar (Lombok) et Padangbai (Bali) font la traversée 24H/24H et coûte 36 000 Rp.</div>
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<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<span style="font-size: large;">Du 01 au 04 Mai 2012</span><br />
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<b>Le 01/05/12 : </b>Après un très long trajet en bus (environ 19h), nous arrivons à Denpasar à 8h. Nous devons changer de station de bus, les départs pour Ubud se font depuis une autre station. Nous optons pour un taxi, rapide et rentable pour trois personnes. Nous y retrouvons Fred qui est arrivé à Denpasar dans la nuit depuis Jakarta. Nous montons tous dans un bémo et 1h plus tard, nous débarquons sur Monkey Street, la rue commerçante d'Ubud. Bonne nouvelle, il fait très beau ! Nous posons nos bagages au Sordena Guesthouse (100000 Rp la chambre), pas cher mais vraiment pas top au niveau propreté.<br />
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Nous partons tout de suite faire un tour au marché central. On y trouve énormément de boutiques de textile, de savons, de batiks et autres bibelots en tout genre. Le confinement du marché aura eu raison du groupe, nous nous retrouvons séparés, Fred et Anne-Cé d'un côté, Thomas et Ghizlane de l'autre. Nous avons néanmoins, la même activité : manger. Après le déjeuner, Thomas et Ghizlane se mettent à la recherche d'une autres auberge, plus propre. Ils sont satisfaits par le calme, le cadre et la propreté du Suarsena Guest House, pour 100000 Rp le bungalow. Juste le temps de réserver et tout le monde se retrouve à l'hôtel.<br />
Fred et Anne-Cé préfèrent prendre un peu de repos, alors que nous (Ghizlane et Thomas) allons observer les singes dans la forêt qui leur est dédiée tout en bas de Monkey Street. La balade dans la forêt est agréable, il y fait bon et c'est joli. On y observe des temples, la rivière et surtout les singes dans toutes leurs activités : la glande, la recherche de poux, les disputes et les tentatives de vol de sac de touriste. Une pauvre touriste a dû abandonner son sac à dos à deux singes en furies qui la menaçaient, heureusement les locaux les ont chassé à coup de lance pierre.<br />
Le soir nous sortons voir un spectacle de danse balinaise, dans une salle au décor de temple. Les musiciens jouent bien, les rythmes sont entraînant et les danseuses vêtues de belles robes balinaises se déhanchent très bien. Leur jeu de regard et de doigts est impressionnant.<br />
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<b>Le 02/05/12 : </b>Nous profitons du petit déjeuner inclus à notre auberge puis nous refaisons nos bagages pour changer d'auberge et aller nous installer au Suarsena Guesthouse. Tout le monde a bien pris ses marques dans notre nouveau logement, nous mettons nos chaussures de marche et partons pour un petit trek de 8km, marcher à travers les rizières au Nord Ouest d'Ubud. La promenade est très agréable, nous observons les couleurs vertes et jaunâtres des terrasses de rizières sur différents niveaux qui entourent le sentier. Nous y observons aussi les travailleurs qui cueillent le riz en frappant les épis dans des tamis pour en extraire le riz. La promenade continue et nous passons devant quelques vendeurs de batiks jusqu'à ce que nous atteignons un petit village sur la route où nous déjeunerons. Le reste de la balade n'est pas aussi intéressante, nous marchons sur la route goudronnée, parcourue par les autos et motos. Juste avant d'arriver en ville, nous passons un dernier village encombré de galeries d’art, c'est impressionnant de voir le nombre de boutiques d'artistes implantées à Ubud et dans ses environs. Un peu trop « much » à notre goût.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2HaNueF_s6XtTD5S_kkM2FQOuUDIPVm06CFoTDbr7qNZnoJeMPjTx71aZ7PJAtURtbgOE_JmZU2O8TJ0-8treLZHnA6X69k9XXEw44WNZ2PcJaciRrF7oYKswKmyNgYcgMEaPfXuTXOlI/s1600/89.+Ubud_011.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2HaNueF_s6XtTD5S_kkM2FQOuUDIPVm06CFoTDbr7qNZnoJeMPjTx71aZ7PJAtURtbgOE_JmZU2O8TJ0-8treLZHnA6X69k9XXEw44WNZ2PcJaciRrF7oYKswKmyNgYcgMEaPfXuTXOlI/s200/89.+Ubud_011.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQGQ2Eu8zrjyOTaM80aC3bw2G1GG21DyFOQ75kEeEKKKJ-2nrTmX9vCDcA15PNVUoUg2KTVH6-tw_NVKj-3kckqutR-b-r1-x8nVMfBpAEERSB8wogQYPQYsk1AhGWKEc-HxzQ9YXA_Wjc/s1600/89.+Ubud_013.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQGQ2Eu8zrjyOTaM80aC3bw2G1GG21DyFOQ75kEeEKKKJ-2nrTmX9vCDcA15PNVUoUg2KTVH6-tw_NVKj-3kckqutR-b-r1-x8nVMfBpAEERSB8wogQYPQYsk1AhGWKEc-HxzQ9YXA_Wjc/s200/89.+Ubud_013.JPG" width="200" /></a></div>
La journée nous a un peu fatigué, nous allons dîner à côté de notre auberge et ne faisons pas de vieux os.<br />
<br />
<b>Le 03/05/12 : </b>Nous louons des motos et partons tout droit vers le Nord. Nous nous arrêtons une première fois pour visiter le temple Gunung Kawi. Il s'agit d'un temple sculpté dans la montagne, entouré de terrasses de rizières et traversé par une rivière. On nous prête des sarongs pour couvrir nos jambes, le style est au rendez-vous. Nous passons trois bons quarts d'heure au temple, c'est très joli et intéressant.<br />
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Nous reprenons la route jusqu'au Mont Batur et nous arrêtons au sommet de l'immense cratère qui accueille désormais le point culminant du mont. Nous avons une vue imprenable sur le lac Batur et la montagne du même nom.<br />
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Le soleil étant de la partie, nous faisons une bonne session photo et nous descendons en moto jusqu'au village qui borde le lac. Nous traversons le village à pied et observons les plantations d'oignons (des petits) avant de retourner à nos motos.<br />
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La grisaille est apparue et la pluie menace, nous cherchons à rentrer à Ubud. Sur la route, nous passons devant des plantations de café. Nous craquons et nous y arrêtons. Nous avons le droit à une visite gratuite de la plantation avec quelques explications sur les différents fruits. À la fin, on a même droit à une dégustation, toujours gratuite de deux types de cafés et 3 parfums de thé. Nous nous régalons d'autant plus que nous avons une vue plongeante sur la jungle, le cadre est au top.<br />
Nous rentrons en ville, la pluie n'est pas tombée, tant mieux. Nous faisons deux groupes. Les gars vont prendre part à la partie de foot du soir où de nombreux locaux et quelques touristes viennent partager la même passion. Pendant ce temps là, les filles sont parties faire un peu de shopping au marché. Nous nous retrouvons en début de soirée pour l'apéro et le dîner. Ensuite, nous partons prendre un verre au Jazz Café. C'est très classe, il y a du monde, le groupe de musique de ce soir nous arrose de Barry White, Beegees et autres tubes disco. La piste de danse est pleine ! Il faut dire que le chanteur et ses musiciens sont vraiment bons. Nous y passons un agréable moment et lorsque la dernière note est jouée, nous rentrons à notre hôtel.<br />
<br />
<b>Le 04/05/12 : </b>A 10h, nous montons dans un minibus qui nous emmène à Padangbai, sur la côte Est de Bali. C'est le port depuis lequel partent les ferry pour aller sur l'île de Lombok. Nous arrivons en ville vers midi, déposons nos bagages dans une guesthouse et allons déjeuner sur le port. Nous en profitons pour recueillir quelques informations sur les horaires et les tarifs du ferry. Ensuite, nous enfilons nos plus beaux maillots de bain et marchons jusqu'à la plage Blue Lagoon. Il s'agit d'une petite crique toute propre, toute calme en contrebas d'un hôtel. Nous ne souhaitons pas rester sur la plage principale qui est pleine de bateaux. Malgré les quelques petites vagues qui nous bousculent, nous nous baignons avec les poissons dans les eaux claires de la crique. Fred se laisse tenter par un massage sur la plage et les filles par quelques paréos. En fin d'après midi, nous allons prendre un verre dans la piscine du Reggae Bar, Happy Hour !<br />
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Nous nous reposons un peu et allons chercher un endroit où manger. Sur la route, nous réservons nos billets de speed boat pour rallier les îles Gili le lendemain matin. Nous préférons y aller en speed boat pour éviter de perdre une journée complète dans les transports. Le retour sur Bali se fera en ferry en passant un peu de temps sur Lombok. Nous avalons notre fameux riz fris, mangeons une bonne glace en dessert et allons nous coucher.<br />
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<b>Bon à savoir : </b><br />
- Une place pour un spectacle de danse balinaise coûte 80000 Rp.<br />
- L'entrée à la forêt des singes est payante : 20000 Rp.<br />
- Le minibus depuis Ubud à Padangbai a été négocié à 45000 Rp/pers.<br />
- Le speed Boat depuis Padangbai à Gili Trawangan a été négocié à 220000 Rp/pers, il y en a pour 2h de trajet.</div>
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<br /></div>
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Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-88785370725105151532012-05-28T15:30:00.000+02:002012-09-18T15:56:56.561+02:00ID - Mission Jakarta<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 29 au 30 Avril 2012</span><b><br /> </b></div>
<div style="text-align: justify;">
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<b>Le 29/04/12 :</b> De retour de l’excursion nocturne au Merapi, je me prépare pour partir dans la foulée à Jakarta afin d’y récupérer nos passeports et nos visa pour l’Inde. J’ai perdu contre Thomas à pile ou face et c’est donc moi qui suis de corvée.<br />
Lorsque j’arrive à la station de bus de Yogya, le train de 14h affiche complet. Le prochain train avec des prestations convenables part à15h30. Ca me laisse le temps de déjeuner et de bouquiner un peu.<br />
<a name='more'></a> <br />
A peine installé dans le bus, la nuit blanche se fait sentir et je commence à m’endormir quand un voyageur me réveille en me disant que je suis assis sur son siège. Il y a effectivement un problème car nous avons tous les deux le même numéro de siège. Un Indonésien parlant un très bon anglais et se présentant très bien, examine mon billet et me dit que je me suis trompé de bus et qu’il fallait que je prenne le bus direct qui venait de partir. « Bah ouhais mais l’agent m’a dit de monter dans celui-ci ! ». Justement l’agent arrive et me dit qu’il n’y a pas de problème et que je dois rester assis là où je suis. Bizarre, comme c’est bizarre… Pas grave, le bus finit par partir vers 16h en faisant un nombre incroyable d’arrêt avant même d’avoir quitter la ville. Vraiment bizarre, à ce rythme là nous n’arriverons sûrement pas à 5h00 du matin à Jakarta, comme cela m’a été annoncé. L’ambiance dans le bus est très locale et ça j’aime bien mais la fatigue prend rapidement le dessus sur l’inconfort du bus et j’arrive à dormir par bride malgré l’espace restreint dont je dispose. <br />
<br />
<b>Le 30/04/12 :</b> J’ouvre les yeux à 6h lorsque le bus s’arrête. Je pense être arrivé à destination mais en fait non, c’est juste l’arrêt pour le petit déjeuner. J’interroge un passager qui me dit que le bus devrait arriver à Jakarta vers midi. J’ai alors comme l’impression de m’être fait avoir quelque part et l’histoire des deux billets portant le même numéro me revient en mémoire. Moi qui pensait avoir largement le temps de flâner un peu avant de me rendre à l’ambassade et bien ce n’est plus le cas. Au contraire, il ne va pas falloir que je traîne car la récupération des passeports se fait entre 16h et 16h30 uniquement.<br />
Le bus arrive bien à midi à la station de Pulo Gadung, à l’Est de Jakarta. Je prends le bus Transjakarta pour rejoindre le centre. Premier objectif, trouver une connexion internet WiFi pour vérifier si Anne Cé a réussi à me réserver un billet d’avion pour le soir même, direction Bali. Quand on s’y prend à la dernière minute, c’est toujours un peu la course. C’est bon, j’ai reçu un billet électronique pour un départ à 20h30. Second objectif, trouver une solution simple pour me rendre à l’ambassade. La pluie fait son apparition et m’oblige donc à rester abrité. Impossible d’aller errer dans la rue pour arrêter les bus locaux. Je choisis donc de prendre les bus Transjakarta, ce qui m’oblige à faire 3 changements mais au sec. J’apprends à mes dépens qu’il y a des sièges réservés aux femmes. Je me rends compte qu’ici aussi, il faut parfois laisser passer 2 ou 3 bus avant de pouvoir monter dans l’un. Nostalgiquement, ça me rappelle le RER aux heures de pointe.<br />
J’arrive à bon port vers 15h20, il m’aura fallu plus d’une heure pour rejoindre l’ambassade qui se trouve pourtant à moins de 8 km du centre. Comme je suis en avance, j’en profite pour déjeuner dans une gargote ambulante qui se trouve face à l’édifice. Ca fait du bien, je n’avais rien avalé depuis ce matin 6h.<br />
A 15h45, l’ambassade ouvre ses portes et lorsque mon tour arrive, le préposé aux remises des passeports m’indique que je dois passer un entretien avant de pouvoir récupérer mes biens. Je me demande bien pour quelle raison et patiente 20 min. Comme le temps passe, je retourne voir le préposé, lui indiquant que j’ai un avion à prendre et que j’aimerai pouvoir être libéré rapidement. Son chef, qui souhaite donc s’entretenir avec moi, semble être occupé et du coup il revient avec les deux passeports en main et les VISA à l’intérieur.<br />
Je quitte l’ambassade avec les précieux documents en poche et monte dans un bus local qui me dépose à la gare principale de Gambir, en à peine 30 min. De là, je monte dans une navette directe pour l’aéroport qui met entre 45 min et 1h selon le trafic. J’arrive aisément dans les temps pour l’enregistrement. Mon vol atterrit à Bali Denpasar à 23h30 avec une heure de plus par rapport à Java. Ma mission touche à sa fin, il ne me reste plus qu’à trouver un coin au calme pour passer la nuit sur le sol de l’aéroport. Demain, je dois retrouver le reste de la bande qui arrive à Denpasar par le bus de nuit.<br />
<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- Les transports publics ne sont pas simples à utiliser pour les touristes et sont assez lents en général.<br />
- Se déplacer dans Jakarta est un vrai calvaire.</div>
</div>
Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-16878385872764999752012-05-26T10:35:00.000+02:002012-09-18T15:57:13.967+02:00ID - Java<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 25 au 30 Avril 2012</span><br />
<br />
<b>Le 25/04/12 : </b>Nous sommes debout avant le levé du soleil pour prendre le premier Métro singapourien qui nous mène à l’aéroport de Changi. Un vol low cost plus tard et nous atterrissons à Jakarta avec une heure à soustraire de nos montres. Il est alors un peu plus de 9h. Jakarta qui ne devait être, pour nous, qu’un point de passage furtif, s’est transformé en mission « VISA pour l’Inde ». C’est le dernier endroit où il est possible d’obtenir nos VISA et la demande doit être faite à l’ambassade avant 12h00.<br />
<a name='more'></a> Nous fonçons donc dans un taxi qui mettra 1h30 pour parcourir les 35 km qui séparent l’aéroport de l’ambassade. La réputation de ville embouteillée n’est pas faussée. A 11h00, nous pénétrons dans l’ambassade pour y déposer nos dossiers. Malheureusement il nous manque un justificatif de réservation d’hôtel et notre dossier est donc incomplet. Grrrrr !!! Nous demandons au fonctionnaire s’il est possible d’utiliser leur réseau internet pour faire une réservation mais celui-ci refuse et nous indique un cyber café qui se trouve à environ 3 km par là bas. Merci mais comment fait-on pour y aller, sachant qu’on ne sait pas où c’est, et être revenu dans 40 min, soit avant la fermeture du bureau de dépôt des dossiers ? Nous pensons que c’est cuit jusqu’à ce qu’une gentille dame (qui a écouté notre conversation) se propose pour nous déposer au cyber café en voiture. Pas la peine de tous y aller. Fred s’y colle et part donc avec cette Indonésienne qui le dépose effectivement au cyber café mais qui ne pourra pas le ramener à l’ambassade. Par mal chance, le réseau internet du cyber café ne fonctionne pas en ce moment. Par chance, il y a un 7eleven qui propose un WiFi gratuit juste à côté et Fred a pris le netbook avec lui… Ouf ! Le temps de faire une réservation rapide sur hostelworld.com et Fred retourne au cyber café pour imprimer le justificatif. Il est alors 11h45 et il ne lui reste plus que 15 min pour rejoindre l’ambassade avant la fermeture. Pendant l’impression du document, Fred explique son problème au gérant, à savoir qu’il doit rejoindre l’ambassade d’Inde au plus vite. Pas de problème, le gérant sort et demande à un ami qui possède un scooter s’il peut l’y déposer. Voici à présent Fred à l’arrière du scooter, zigzagant entre les voitures jusqu’à ce que… le conducteur s’arrête et lui demande quelle est la direction à prendre. Catastrophe, le conducteur ne sait pas où se trouve l’ambassade et redépose Fred devant le cyber café. Il est alors midi pile et Fred se dit que c’est trop tard pour les VISA. Il entame donc à l’instinct, un retour à pied. Sur le chemin, il rencontre un Suédois travaillant à Jakarta qui lui donne un coup de main en l’orientant et en le mettant sur une moto taxi qui lui permet de rejoindre enfin l’ambassade. Il est alors 12h20. Mais Fred n’a pas abdiqué et se présente à l’accueil de l’ambassade. L’agent le reconnaît, passe un coup de fil puis lui ouvre la porte. Quelle chance, la préposée aux VISA n’est pas encore partie déjeuner. Nous ressortons 10 min plus tard de l’ambassade avec le papier nous invitant à nous représenter dans 4 jours ouvrés, soit Lundi prochain, pour récupérer nos passeports et nos VISA. Mission réussie !!!<br />
Nous attrapons un bus qui nous dépose dans le quartier touristique de Jalan Jaksa. Notre première impression de Jakarta sera la dernière : l’ambiance y est chargée, moite et la ville ne semble pas offrir beaucoup d’attraits touristiques. Nous décidons donc de quitter le soir même la capitale pour Yogyakarta (ou Jogjakarta, appelée communément Yogya) en y laissant Thomas qui attend l’arrivée de Ghizlane, venue le rejoindre pour les trois prochaines semaines et arrivant par le vol du soir. Ils profiteront par ailleurs de leur journée supplémentaire pour visiter le quartier de Jalan Jaksa et le grand parc central au milieu duquel a été érigé un obélisque représentant le Monument National.<br />
Après une première approche de la cuisine locale indonésienne, avec une assiette de poulet rôti assorti de beignets de graines de soja (appelé tempur), nous faisons quelques allées et venues dans la ville pour trouver la meilleure solution pour rallier Yogya. Sachant que les gares ferroviaires et routières, éparpillées aux quatre coins de la ville, ne desservent pas les mêmes destinations et ne disposent pas des mêmes classes de confort, cela relève assez rapidement du casse-tête, d’autant plus que les agences de voyages locales ne nous offrent pas une pleine et entière collaboration sur le sujet... Nous finissons par nous déplacer par nous-même à la gare de Pasar Senen et trouvons un train de nuit en classe Buziness, entre la classe Ekonomi et la classe Eksekutiv qui nous déposera 9 heures plus tard à Yogya. Pour l’achat des billets, c’est le bordel, il n’y a pas de queue organisée mais un amas de gens devant le guichet. Heureusement les Indonésiens sont très serviables avec les étrangers et l’un d’eux orientera Fred vers un guichet désert qui ouvrira spécialement pour lui.<br />
Le trajet en train est une aventure à lui tout seul, et encore plus en nocturne. Nous sommes les seuls occidentaux à bord, et certainement les seuls qui ne sommes pas habitués aux us et coutumes ! La banquette sur laquelle nous sommes installés est large, assez confortable mais un peu raide tout de même. Il n’y a pas de clim et par conséquent toutes les fenêtres sont ouvertes, ça fait de l’air mais ça fait aussi beaucoup de bruit. Nous découvrons progressivement que de nombreux vendeurs passent en criant (et passeront tout au long de la nuit) pour nous vendre du thé, des repas, des coussins, des éventails, et d’autres accessoires pour agrémenter le voyage. Les boules Quiès sont donc un investissement intéressant si on ne souhaite pas être réveillé à longueur de temps. A défaut de trouver une position satisfaisante pour passer la nuit à deux sur notre banquette, Fred copiera les autres voyageurs et s’installera un lit de fortune à même le sol, coincé entre deux banquettes.<br />
<br />
<b>Le 26/04/12 : </b>Nous arrivons donc à Yogya au petit matin, alors que la ville se réveille à peine (et que nous peinons à nous réveiller), et nous nous mettons en quête d’une guesthouse dans le quartier populaire et touristique de Sosrowijayan. Nous trouvons notre bonheur au sein du Lotus losmen (un losmen est une auberge familiale typique indonésienne), tenue par un adorable couple, pour un prix raisonnable, petit-déjeuner inclus et belle terrasse avec vue sur la ville. Nous apprendrons bientôt que c’est en fait la norme d’avoir le petit-déjeuner inclus et qu’il s’agit souvent d’un banana pancake avec thé ou café ! Il faudra cependant s’habituer à vivre au rythme des appels du muezzin plusieurs fois par jour et par nuit car la mosquée n’est pas loin !<br />
Après une sieste matinale bien méritée, l’exploration de la ville peut commencer ! Notre première approche de Yogyakarta est ponctuée de rencontres avec des francophiles. Ceux-ci sont parfois intéressés, comme les rabatteurs pour les galeries de batiks hors de prix sur Marlioboro Street, mais parfois complètement désintéressés, et adorables, comme Angus, postier de son état, qui nous indiquera les endroits à ne pas louper à Yogya, et surtout les bons plans ! Grâce à lui, nous passons l’après-midi à flâner de découvertes en découvertes. Tout d’abord, nous allons apprendre tout de l’art du batik dans une école qui fait également office d’échoppe, et qui pratique des tarifs beaucoup plus raisonnables que les « galeries d’art » de Marlioboro. Nous jetons à cette occasion notre dévolu sur plusieurs pièces. Le maître des lieux nous indiquera ensuite l’adresse d’un atelier de fabrication de marionnettes en cuir servant aux spectacles d’ombres, et proposera même de nous y faire déposer en moto ! Le trajet est assez impressionnant, les Indonésiens ayant un goût prononcé pour les queues de poisson en tout genre, mais nous arrivons à bon port à l’atelier, où le concepteur nous donne un cours détaillé sur la signification de ses créations, ainsi qu’une analyse assez mystique de nos couleurs préférées… Nous rentrons à pied vers notre losmen, en traversant les quartiers populaires, où les enfants jouant dans les rues tenteront de nous adresser quelques mots d’anglais entre deux passes de football!<br />
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Nous essayons également quelques spécialités locales, comme le Bakso, soupe de nouille agrémentée de boulette de viandes. Nous ne retenterons pas l’aventure par la suite, cette recette ne nous plaisant pas plus que cela. Nous préférons largement le poulet grillé classique, que nous dégusterons assis sur une paillasse, dans un Warung (restaurant de rue indonésien) monté pour la soirée !<br />
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<b>Le 27/04/12 :</b> Thomas et Ghizlane arrivent ce matin, après une nuit passée dans le train. Pas de chance pour eux, seule la classe Ekonomi était encore disponible (c’est en effet le week-end, et les trains sont pleins), et le confort était plutôt limité. Pour eux, c’était deux banquettes double face à face et très serrées… Le bruit, le manque de confort et la lumière ont eu raison de leur sommeil. A leur arrivée nocturne, ils ont acceptée la première chambre pas chère qu’on leur a proposé, ils s’y sont reposés mais ont préféré changer dès le matin pour une autre losmen bien plus propre et conviviale. Ils s’y accordent donc une petite sieste bien méritée.<br />
Nous trouvons de notre côté un warung tenu par une Mama où nous goûtons avec délice un Soto Ayam, délicieuse soupe de soja, légumes et poulet émincée, le tout accompagné de riz, de sauce sucrée, de citron et agrémenté par une discussion avec un adorable local, pour un prix vraiment modique !<br />
Nous prenons ensuite le bus local TransYogya, dont cinq lignes desservent Yogya, pour aller visiter Prambanan, agglomérat de plusieurs temples hindous datant du IXième et Xième siècles où nous retrouverons Thomas et Ghizlane.<br />
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Nous sommes guidés par un groupe de 4 jeunes guides-stagiaires locaux, qui sont ici pour pratiquer leur anglais et qui nous expliquerons que la plupart des temples du complexe ont été détruits lors du dernier tremblement de terre lié à l’éruption du volcan Merapi, et que seul le temple principal aura été partiellement reconstruit depuis. Nous découvrons également l’un des hobbies favoris des Javanais, qui est de se prendre en photo avec les occidentaux (un local nous confiera que les touristes sont nombreux ici, mais que la plupart sont asiatiques et que nous sommes donc une denrée rare !). Tout un groupe d’écoliers nous posera ainsi quelques questions en anglais, et remerciera Fred de tous les efforts qu’il aura fait dans la langue de Shakespeare en le gratifiant de biscuits apéritifs ! Nous nous sentons, au début, un peu flattés par tout cet intérêt, mais la fréquence des demandes est assez exigeante et va en augmentant ! Nous tentons donc bien vite de ne pas nous faire repérer pour éviter les paparazzis !<br />
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Nous nous arrêtons ensuite sur le chemin du retour dans un Carrefour, pour y chercher de quoi se composer une salade géante qui accompagnera les victuailles que Ghizlane a amené dans son sac ! Un petit vin rouge aurait été le bienvenu pour accompagner ce repas, mais le Carrefour n’en vend pas (scan-dale !)… <br />
Après le repas, nous sortons pour boire un verre (enfin, un cocktail sans alcool !) dans un café à l’ambiance rétro, où un groupe de Javanais nous gratifiera des classiques du rockabilly avec leur guitare, leur caisse en bois en guise de batterie, et leur contrebasse (un concert digne des Forbans ;))! Petit interlude musical justement : de tous les pays du Sud Est asiatique, l’Indonésie est celui où les habitants ont les goûts les plus sûrs en matière de musique, avec une affinité pour le reggae et le rock, et surtout une capacité qu’ils semblent tous avoir à jouer d’un instrument !<br />
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<b>Le 28/04/12 :</b> La matinée est consacrée pour tous à la visite du Palais Kraton, situé à l’extrémité sud de Marlioboro. Pour s’y rendre, nous traversons donc les étals du marché qui s’est installé sur les trottoirs de l’avenue et où l’on peut trouver un choix impressionnant de batiks, bijoux, vêtements et autres babioles d’une qualité approximative.<br />
Au palais, nous assistons à un spectacle de marionnettes dont nous avions admiré la fabrication deux jours auparavant. L’orchestre nombreux accompagnant le spectacle, le gamelan, distille une musique assez entêtante. Le spectacle en lui-même est assez peu animé, et il nous manque les sous-titres pour comprendre la signification des scènes et ainsi apprécier à sa juste valeur cet art. Cela sera un peu le cas dans tout le palais, où l’ensemble des légendes est en bahasa indonesia, et aucune d’elles ne sont traduites en anglais… Difficile pour la compréhension des lieux…<br />
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Nous poursuivons la découverte du quartier par la visite des bains publics, le Taman Sari. Un guide improvisé nous mène ainsi dans une mosquée souterraine, à travers un réseau de tunnels. Il nous explique que les bains ont été eux aussi dévastés par le dernier éternuement du Merapi, et que les fonds de l’Unesco auront suffit pour l’instant à ne reconstruire qu’un bâtiment sur l’ensemble des lieux.<br />
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La visite terminée, nous (Anne-Cé & Fred) partons vers la station de bus Giwangan, pour se renseigner sur nos prochains trajets : Jakarta pour récupérer les Visa et Bali pour découvrir une nouvelle île. Cette longue escapade nous permet de traverser encore quelques quartiers typiques de Yogyakarta.<br />
Nous optons ensuite pour une petite sieste, car, non contents d’avoir traversé la ville pour trouver la station de bus, nous effectuerons cette nuit l’ascension du Gunung Merapi ! Nous embarquons à 23h dans un mini van qui nous mènera au pied du volcan. <br />
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<b>Le 29/04/12 :</b> Un thé bien chaud avalé, nous entamons la montée à 1h du matin, dans la nuit noire et obscure, avec nos lampes sur le front pour voir où nous mettons les pieds. Celle-ci nous prendra près de 3 heures et demi à un rythme modéré. Nous croisons beaucoup de monde sur le chemin du sommet, il s’agit en fait du début des vacances pour les étudiants indonésiens…<br />
Nous traversons les nuages, et arrivons au sommet un peu avant le lever du soleil. Malgré les efforts des guides qui avertissent qu’il faut être en bonne condition physique et sportive pour monter au sommet, Thomas et Ghizlane affrontent les derniers mètres de dénivelés (plutôt raide et compliqué mais le guide assure) pour aller jeter un œil à l’intérieur du cratère du volcan toujours actif. La montée a laissé des traces et les tee-shirts humides se transforment à présent en revêtement frigorifique. Le froid régnant sur le plateau en contre bas du cratère cloue littéralement Anne-Cé sur place et même Fred soutenu par un feu improvisé a du mal à la réchauffer. Heureusement, le soleil fait doucement son apparition au dessus des nuages et nous découvrons peu à peu les magnifiques paysages qui nous entourent et que nous n’avions que devinés à tâtons toute la nuit. Moment intense qui émerveille nos sens.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhimYKxtPFRR-THTQ0GrzUebfpMYCrTgrO-47_SH0BcFgKK4srNQXUHlwN0hpi-_XpXk1_YbnUjzXpA3bnhasmfZDF4FSZOmoDejoWhQI4Jza8vSLMxl2V20_lubCx7E3y4ywca3zc6J5BY/s1600/88.+Yogyakarta_044.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhimYKxtPFRR-THTQ0GrzUebfpMYCrTgrO-47_SH0BcFgKK4srNQXUHlwN0hpi-_XpXk1_YbnUjzXpA3bnhasmfZDF4FSZOmoDejoWhQI4Jza8vSLMxl2V20_lubCx7E3y4ywca3zc6J5BY/s200/88.+Yogyakarta_044.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiEqHcTnzf5yVwWNvifnrnOG5LXEwssBStbp5NM4XVpOGcpEY3qpH4S1hQevFJBvCzAKRKMqlKhyvKGrGExYvcKvqRdnNbU1y6wynykvcaZ4Z1yBfKTaDIxC8lcdmtBHpJTUSG0BQ0apbO/s1600/88.+Yogyakarta_060.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="129" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiEqHcTnzf5yVwWNvifnrnOG5LXEwssBStbp5NM4XVpOGcpEY3qpH4S1hQevFJBvCzAKRKMqlKhyvKGrGExYvcKvqRdnNbU1y6wynykvcaZ4Z1yBfKTaDIxC8lcdmtBHpJTUSG0BQ0apbO/s200/88.+Yogyakarta_060.JPG" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgm78JQXsoUnE4P-O_brGuDEU3LsUhhF172kmYlnjN3u74Y98v58YV7-x_iZ452Sqk11rCd9g7T8LMszsUQsplq6vr9v5c3NUxMhyC4rN4EV3l5qCuixPIkAeW6eQ9MORqtfE4neiNJa00I/s1600/88.+Yogyakarta_059.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div>
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La descente nous prendra bien entendu bien moins de temps, et nous serons accueillis au refuge par un banana chocolate pancake bien mérité après cette nuit d’efforts ! </div>
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Pas de repos pour Fred, qui se rend dès notre retour à Yogyakarta à la station de bus pour remonter vers Jakarta, petit trajet qui lui prendra la bagatelle de 20 heures … Il a pour mission de récupérer les passeports avec les VISA pour l’Inde.<br />
Nous consacrons le reste de la journée à la recherche de la solution optimale pour rallier Bali. Nous portons notre choix sur un bus qui partira le lendemain à 12h et nous déposera le surlendemain matin à Denpasar, où nous attendra Fred qui aura fait la correspondance depuis Jakarta en avion. Nous n’aurons pas la force de faire grand-chose d’autre de notre journée après notre nuit blanche dans les nuages…<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx7JTEHFObnRs0_iCAWM_w6eNw1Mbi1Ft60q3yiyBAJOF6G_v6yiuZOY8i1bFX1sPfOdxi7PWrWX3iBx1bnJNPhap1uAXPAkh96VVDQbxYfE0I4HMLWbpk8DtHTXcyLItlbtmnH0ErmHZs/s1600/88.+Yogyakarta_069.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><b>Le 30/04/12 :</b> L’horaire du bus nous laisse encore la matinée pour visiter l’autre haut lieu du tourisme sur Java : le Borobudur. Nous nous levons donc à 4h30 (après le Merapi la veille, le réveil est plutôt difficile, mais quand on aime …), et nous partons direction le Borobudur ! Ce temple est un lieu sacré pour tous les bouddhistes de l’île. Il est en effet impressionnant avec de nombreuses sculptures relatant la vie de Buddha sur ses façades, et sa cinquantaine de statues de buddha assis alignés à chaque niveau du temple. A son sommet, trône une multitude de stupas abritant elles aussi des sculptures de buddha. De nombreux groupes arrivent vers 7h30 et gâchent un peu le calme et la sérénité des lieux, notamment en jouant encore aux paparazzis …<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9D-FMADwTeQGMgZgzPi5BxiONlHfVHOdk_HVS_mpjBezCQ5YIgXPR3fCI6WdS2U8ed4edtiSbYsNUFV-nq3aZnVw1CfvApIgw_nEFCKmrNVmfuWIkVwzMt7ruQPb9YIF44uVDiDsyohbM/s1600/88.+Yogyakarta_071.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9D-FMADwTeQGMgZgzPi5BxiONlHfVHOdk_HVS_mpjBezCQ5YIgXPR3fCI6WdS2U8ed4edtiSbYsNUFV-nq3aZnVw1CfvApIgw_nEFCKmrNVmfuWIkVwzMt7ruQPb9YIF44uVDiDsyohbM/s200/88.+Yogyakarta_071.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIUa2oNUxw2ZKZxpcdTrltWHaRBWA7TEhlbcFSU41xFPDX980KCJuiAtPyYD_jla2eJJyWTTVFWaspkXkn9qJnDibG7i8CScmTpgnPNr6O-0aaVn-FAGAVNxPMf4U4SbhJVViuX9gRGMf5/s1600/88.+Yogyakarta_068.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIUa2oNUxw2ZKZxpcdTrltWHaRBWA7TEhlbcFSU41xFPDX980KCJuiAtPyYD_jla2eJJyWTTVFWaspkXkn9qJnDibG7i8CScmTpgnPNr6O-0aaVn-FAGAVNxPMf4U4SbhJVViuX9gRGMf5/s200/88.+Yogyakarta_068.JPG" width="200" /></a></div>
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Nous plions bagages à notre retour pour monter dans le bus direction Denpasar, qui sera notre refuge pour les vingts prochaines heures, alors que la pluie déferlera sur Java.<br />
<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- Taxi de l’aéroport jusque l’ambassade d’Inde : 170 000 Rp pour 1h30.<br />
- Visiter le Borobudur à 6h, heure d’ouverture, est une bonne idée si vous vous dépêchez ! Comptez 11$ l’entrée, 7$ avec une carte étudiante. A faire quand il fait beau … Inutile de prendre un tour, car il ne comprend pas de visite guidée mais simplement le transport. Vous pouvez vous en sortir pour moins cher en prenant un taxi si vous êtes plusieurs.<br />
- La visite du Palais coûte 12.000 Rps, mais l’intérieur manque cruellement d’explication en anglais. Il est sûrement intéressant de le visiter le jour du spectacle de danse traditionnelle (le dimanche)<br />
- L’entrée au Prambanan coûte 12$ en plein tarif et 6$ en tarif étudiant. Vous pouvez vous y rendre facilement et pour quelques milliers de Rupiahs par le bus local, qui vous déposera à une centaine de mètre de l’entrée principale (et non pas loiiiiiiiiiin comme essaierons de vous le faire croire de fallacieux taxis locaux…).<br />
- Pour manger, évitez l’avenue Marlioboro, où pullulent les échoppes qui ont l’air bon marché mais ne le sont pas. Préférez les alentours de la gare ou la rue Sosro<br />
- Le train Jakarta – Yogya en classe Buziness coûte 140 000 Rps et part de la gare de Senen Pasar en début de soirée.<br />
- Pour acheter des batiks, il faut se rendre le mercredi et le jeudi au Batik Art Centre !<br />
- Java étant majoritairement musulmane, il est difficile de se procurer de l’alcool sur place, à part quelques bières au goût pas forcément très prononcé …<br />
- Le tour pour l’ascension du Merapi coûte 150 000 Rps/pers après négociation (certains affichent des tarifs entre 250 000 et 300 000 Rps… la blague !).<br />
- Le bus longue distance qui relie Java à Bali est très confortable, mais comme dans beaucoup de pays asiatiques, prévoyez votre combinaison polaire pour éviter les méfaits de la climatisation… Le trajet coûte 220 000 Rps.<br />
- Hôtel Margot à Jakarta, un peu cher mais le service est impeccable (petit déjeuner, WIFI, air conditionné, room service…).</div>
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<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 21 au 24 Avril 2012</span><br />
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<b>Le 21/04/12 :</b> Nous prenons notre dernier petit déjeuner à Melaka puis nous allons prendre le bus local pour rejoindre la station de car. À 11h30, je dis au revoir à Fred et Anne Cécile qui retournent à Kuala Lumpur (on se retrouvera à Singapour quelques jours plus tard). À midi, je suis dans mon bus en direction de Singapour. 4h plus tard, j'ai passé le poste frontière, le bus me dépose un peu au milieu de nul part dans Singapour. À la descente du bus, je me joins à deux hollandais qui cherchent à rejoindre le quartier de Chinatown en centre ville.<br />
<a name='more'></a> Nous allons retirer nos premiers dollars singapouriens au City Plaza (un centre commercial) puis nous montons dans le bus local numéro 1 qui nous arrête dans Chinatown à peine une demi heure plus tard. Merci à la gentille dame qui a bien voulu me faire la monnaie pour que je puisse payer le bus.<br />
Les Hollandais cherchent une chambre double alors que je préfère orienter mes recherches vers un lit en dortoir, beaucoup moins cher. Je vais donc sur Mosque Street, où se sont regroupées les guest house proposant des dortoirs. Ça n'est pas facile, en plus d'être chers, la plupart affichent déjà complet. Je finis par poser mes bagages au Eco Inn, le lit en dortoir climatisé me coûtera 30 SGD la nuit... Premier constat, Chinatown est un quartier cher pour dormir, par contre, les dortoirs sont très propres et entretenus. De plus, il y a la climatisation, le WIFI et le petit déjeuner inclus.<br />
Je ne tarde pas, je sors balader dans les environs, Chinatown est un quartier plutôt touristique, c'est agréable de s'y promener. C'est comme un village au milieu des dizaines de gratte-ciel du quartier des affaires qui bordent le quartier. Je traverse Clark Quay, le quartier des bars, pub et restaurants chics en bord de rivière, très agréable aussi. Ensuite, je vais jusqu'au centre commercial entièrement dédié à l'électronique, Funan. 6 étages de boutiques spécialisées dans l'électronique, l'informatique, la sono... Je cherche un nouvel accessoire pour mon iPad. Il faut savoir qu'à Singapour, une légende dit que les tarifs sur l'informatique sont assez intéressants, en prenant en compte le fait que l'on se fait rembourser la taxe (5,5%) lorsque l'on quitte Singapour en avion. Je fais mon petit tour des magasins sans y trouver mon bonheur. Pas grave, je rentre à l'hôtel. Après les derniers mois passés en Asie du Sud Est, ça fait bizarre de trouver une ville aussi propre, moderne et ordonnée. C'est ce qui fait la réputation de Singapour.<br />
De retour à l'hôtel, je retrouve mes deux amis hollandais, ça fait 2h30 qu'ils cherchent une chambre ! Apparemment, sans réservation, il est compliqué de trouver des chambres disponibles à Chinatown. Dépités, ils finissent par poser leur bagage dans le même dortoir que moi. Le soir, nous allons manger ensemble à côté de chez nous et nous passerons la soirée à boire quelques bières et à nous raconter nos expériences de voyage.<br />
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<b>Le 22/04/12 : </b>Je me réveille tranquillement après une véritable nuit de sommeil, sans être réveillé par un coq ou le bruit des mobylettes au petit matin, ça fait plaisir. Je prends mon petit déjeuner et je change tout de suite de guest house, je vais au Pillows And Toast, dans la même rue, pour 25 SGD la nuit. Il est plus convivial (cuisine aménagée et un espace commun plutôt cosy), présente un peu mieux et il est moins cher. <br />
Ce matin, je souhaite aller repérer un quartier où l'on peut trouver des hôtels moins cher et plus proches de l'aéroport. Notre prochain vol décolle à 8h du matin, il vaut mieux ne pas perdre de temps dans les transports. Je prends donc le métro jusqu'à Aljunied sur la ligne Est-West (la verte). J'y trouve des dortoirs entre 12 et 20 SGD, beaucoup moins attirant que ceux de Chinatown mais le service est le même : petit déjeuner, WIFI et lit en dortoir. Le quartier n'a rien d'intéressant, ce sera vraiment juste pour passer notre dernière nuit proche de l'aéroport. J'ai les informations que je souhaitais, je rentre du côté de Chinatown.<br />
Après le repas de midi, le soleil est présent, je pars visiter le quartier des affaires, avec ses dizaines de gratte-ciel à l’architecture originale. Ensuite, je longe Clark Quay jusqu'à la grande roue en bord de mer, la Singapore Flyer. Sur la rive gauche de la rivière, la promenade est vraiment agréable avec ses parcs, ses petits restaurants et ses quelques monuments. La vue sur Marina Bay est jolie, on aperçoit le célèbre Sky Bar, trois grandes tours d'hôtels surmontées par un long bar construit en forme de bateau de croisière. La construction est vraiment originale.<br />
Je reviens toujours du côté gauche par le quartier des grands hôtels, puis je m'arrête encore à Funan, j'aime bien faire un tour dans ces magasins d'électronique. Sur le retour, juste avant Clark Quay, je monte la colline du Fort Canning. Au sommet, on trouve le fort et un petit parc très vert et très calme qui offre une vue sur les alentours, j'aime. Je descends sur Clark Quay et m'arrête prendre une bière au Brewerkz. Ce bar propose un très large choix de bières internationales. Je me détends un peu, bière à la main au bord de la rivière, ça fait du bien.<br />
Le soir, je rencontre Fan, mon voisin de lit dans le dortoir. Il est d'origine malaisienne et voyage depuis quelques semaines en Australie et en Asie. Il connaît les bons coins pour manger pas cher et local, nous allons donc dîner ensemble et promener un peu sur les quais, plus animés de nuit. <br />
<br />
<b>Le 23/04/12 : </b>Je fais la grasse mat', un bonheur. Je prends mon petit déjeuner avec les autres clients de la guest house, dans la cuisine. C'est un petit moment convivial pendant lequel on récolte quelques informations et on en apprend un peu plus les uns sur les autres. Je glande un peu le reste de la matinée et je vais déjeuner avec Fan à People Square, le centre commercial en face de Chinatown où on peut manger pour moins de 2 SGD. Fan souhaite aller à Funan, je l'accompagne, ma troisième fois dans ce centre commercial, et toujours pas d'achat, décidément... Je rentre à l'hôtel en milieu d'après midi car je souhaite accueillir Anne Cécile, elle arrive de Kuala Lumpur pour passer au moins un jour complet en ville. Elle prend possession de son lit, et nous partons visiter le temple Hindou Sri Mariamman et le temple chinois qui abrite une relique de Bouddha, tous les deux se trouvent dans Chinatown. Ensuite, on marche jusqu'à Clark Quay, on se balade dans le coin et nous rentrons, le soleil est déjà couché, c'est l'heure de manger ! <br />
Nous dînons à People Square et marchons jusqu'à Marina Bay. Nous arrivons pile pour le spectacle de laser sur l'eau. C'est très joli, très bien fait et intéressant à voir. Le dernier spectacle débute à 21h30. D'ici, nous avons une vue sur le quartier des affaires, de nuit les tours éclairées sont plus jolies qu'en journée. Nous traversons le centre commercial, très chic de Marina Bay, histoire d'en prendre plein les yeux puis nous essayons de monter au Sky Bar. Malheureusement, celui-ci ferme son accès au public à 22h... Nous rentrons en longeant la rive gauche de la rivière, les points de vue sur Marina Bay de nuit sont vraiment jolis. Nous traversons Clark Quay et rentrons nous reposer.<br />
<br />
<b>Le 24/04/12 :</b> Contrairement à Anne Cécile qui s'est levée tôt pour aller visiter le quartier Orchard, je me lève juste à temps pour profiter du petit déjeuner, préparer mes affaires et à midi, nous quittons la guest house en direction du quartier d'Aljunied où nous avons réservé des lits dans un dortoir pas cher et plus proches de l'aéroport. Ce n'est pas cher, mais c'est carrément moins bien. Le petit déjeuner n'est pas inclus, c'est mal situé, la gérante n'est pas agréable et la propreté laisse à désirer. Pas grave, ce sera juste pour une courte nuit. Fan nous a suivi là-bas, il souhaitait une auberge pas cher, il est servi mais préfèrera revenir du côté de Chinatown le lendemain. Fred qui a quitté Kuala Lumpur, nous rejoint en fin de matinée. Le temps est capricieux et la pluie cesse en fin de journée, l’occasion pour Anne Cécile et Fred d’aller se balader dans le quartier animé et grouillant de Little India, où pour une fois la propreté et la droiture de Singapour est laissé un peu de côté. Je préfère me reposer à l'hôtel et aller faire un tour dans le quartier. Je passe la soirée avec Fan qui est resté lui aussi. <br />
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<b>Bon à savoir :</b><br />
- Un lit en dortoir à Chinatown coûte entre 25 et 30 SGD.<br />
- L'accès au Sky Bar est payant (20 SGD). Il faut prétendre vouloir aller au Sky restaurant dont l'accès est gratuit pour aller profiter de la vue en hauteur sur Marina Bay.<br />
<br /></div>
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<span style="font-size: large;">Du 21 au 23 Avril 2012</span><br />
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<b>Le 21/04/12 :</b> Nous quittons Melaka … Enfin, nous essayons de quitter Melaka, car la pluie s’est réveillée en même temps que nous et elle n’a pas l’air contente. A la première accalmie, nous nous dirigeons à l’arrêt du bus qui nous mènera à la Sentral Station. Thomas, qui a abdiqué sur l’obtention de son VISA pour l’Inde, et qui ne souhaite pas retourner à Kuala Lumpur, part pour Singapour. Nous (Anne Cé & Fred) retournons à Kuala Lumpur pour approfondir notre première visite furtive, en espérant en repartir avec le VISA en poche.<br />
<a name='more'></a> Cette fois, nous choisissons une Guesthouse recommandée par nos amis de Melaka, le Birdnesthouse, toujours dans le quartier de Chinatown mais plus au calme, plus propre, plus sympa et un peu plus cher. Nous déposons nos bagages et partons du côté de l’ancienne station de train, de l’une des plus larges mosquées d’Asie du Sud Est, la Masjid Negara, du complexe forestier où se trouve, entre autre, le parc des orchidées et des hibiscus. Ca fait une petite trotte et nous sommes bien contents lorsque nous revenons dans notre quartier à la recherche d’un supermarché digne de ce nom. Chose faite, nous rentrons avec nos provisions et préparons notre dîner nous-même grâce à la cuisine de la Guesthouse. Pour digérer, nous allons faire un tour dans l’étroit marché nocturne de Jalan Petaling, tombons par hasard sur un feu d’artifice puis finissons avec une bière et un jus de fruit entre les mains. <br />
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<b>Le 22/04/12 :</b> Aujourd’hui nous allons dans le quartier moderne des Affaires, là où se trouve les Tours Petronas aussi appelées les Twin-towers. C’était, jusqu’en 2004, les plus grandes tours du monde, avec 451m de hauteur. La recordman culmine désormais à plus de 600m. Le quartier est une succession de gratte-ciels et de magasins chics mais il est plutôt plaisant de s’y balader, ça contraste avec les quartiers grouillants de Chinatown et de Little India.<br />
Les tours Petronas, vues d’en bas, sont impressionnantes, tout comme le centre commercial très classe qui se trouve aux pieds des tours. On en profite pour prendre un Mc Lunch au Mc Do du CCial (c’est ce qu’il y a de moins cher dans le coin :) puis nous allons digérer dans le magnifique et apaisant parc qui se trouvent derrière les tours. C’est incroyable de trouver cette étendue de verdure au milieu des gigantesques tours. Une petite pataugeoire fait même le bonheur des enfants (et de nos pieds) au milieu du parc. Au loin, nous apercevons la tour KL.<br />
<div style="text-align: center;">
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Sur le chemin du retour, nous croisons le plus gros fauteuil rouge d’Asie et nous laissons aller à quelques excentricités (vous remarquerez sur les photos qu’Anne-Cé peut à présent postuler au poste de gardien de but de l’équipe de France).<br />
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Sur le reste du trajet, nous croiserons un nombre insensé de centres commerciaux climatisés. C’est vrai que c’est agréable de se balader au frais quand il fait plus de 38°C, mais là ça fait beaucoup !<br />
Dans la soirée, la pluie fait de nouveau son apparition et nous contraint à rester à la guesthouse, à l’abri, à nous cuisiner un délicieux petit plat !<br />
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<b>Le 23/04/12 :</b> Ce matin, j’accompagne Anne-Cé à la station de bus. Elle part rejoindre Thomas à Singapour, et moi, je reste encore ici pour tenter d’obtenir mon VISA. Le temps joue en ma défaveur et l’obtention du VISA avant le vol pour Singapour semble de plus en plus difficile. Je passe au India VISA Centre pour prendre des nouvelles sur l’avancement de ma « Clearance ». Toujours rien… et même si je recevais la confirmation aujourd’hui, il faudrait encore attendre 3 jours pour obtenir le VISA. Pas moyen de négocier un VISA en urgence, même en proposant de payer un peu plus… L’administration Indo-Malaise est stricte sur le sujet. Comme j’insiste pour tenter de réduire les délais (tout en augmentant les coûts), ils m’invitent à repasser en fin d’après-midi pour voir si la Clearance est arrivée entre temps. Ok, I’ll be back !!! J’en profite pour changer de Guesthouse et poser mon sac dans un dortoir du Village, propreté négligée mais ambiance « Backpackers Roots » sympa. Je pars ensuite me balader dans le quartier de Chow Kit, beaucoup plus populaire et surtout connu pour son grand marché typique, où se côtoient, posées sur les étalages, la tête et les pieds de la vache qui rit (un peu surprenant, même quand on est comme je le suis à présent un habitué des marchés locaux), des poissons frétillants, des fruits, des légumes et des textiles.<br />
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<br />
Je goûte au Durian, énorme fruit à la coque au relief épineux et à l’odeur nauséabonde mais qui, paraît-il, est succulent. Pour ma part, je ne l’ai trouvé ni bon ni mauvais, mais il faut dire qu’il était un peu chaud et que donc le ressenti attendu pouvait être faussé. Bien rassasié, je repars, flâne au gré des avenues et rues qui se succèdent pour atterrir au Merdeka Square (non loin du India VISA Centre) où je finis l’après midi en bouquinant la section Indonésie du Lonely Planet.<br />
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Vers 17h, je me re-pointe au India VISA Centre… et toujours rien… J’abdique, les process administratifs auront eu raison de mes espoirs. Demain, je prends le premier bus à 7h30 pour rejoindre Singapour où Anne-Cé et Thomas m’attendent. J’apprendrais le lendemain que les « Clearances » ont été refusées, sans en connaître la raison. Pour ma dernière soirée à KL, la pluie fait encore et toujours son apparition et j’en profite pour faire connaissance avec mes camarades de dortoir, un Français et un Argentin.<br />
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<b>Bon à savoir : </b><br />
- Monter au 42ème étage des tours Petronas coûte 50 RM (il paraît que la visite est gratuite le matin, si l’on fait 6 heures de queue, si l’on se met sur les deux mains, et si l’on porte un gros nez rouge, mais nous n’avons pas testé et émettons un gros doute …).<br />
- S’asseoir sur le plus gros fauteuil d’Asie, ça n’a pas de prix.<br />
- Dépôt du dossier pour le VISA, au India VISA Centre : de 9h à 14h.<br />
- Récupération du VISA, au India VISA Centre : de 16h à 17h30.<br />
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<div style="text-align: center;">
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Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-71904857003533042022012-05-11T18:22:00.000+02:002012-09-18T16:00:21.931+02:00MY - Melaka<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 17 au 20 Avril 2012</span><br />
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<b>Le 17/04/12 :</b> Nous rejoignons la station de bus de Kuala Lumpur en métro vers 11h, et nous embarquons dans notre bus un peu moins d’une heure après, en direction de Melaka, au Sud. À peine deux heures de trajet nous permettent d’arriver à la station de bus de Melaka, où nous sommes accueillis par Georges, le rabatteur d'une guesthouse en centre ville. Il est beaucoup moins oppressant que tout ceux que nous avions rencontrés jusqu’alors, son auberge paraît propre et accueillante sur les photos et le prix est très abordable.<br />
<a name='more'></a> Nous rejoignons le centre ville en bus local pour 2 RM, puis allons poser nos bagages au Travellers Planet Lodge, la guesthouse de Georges. C'est très propre, bien situé (juste à côté du grand centre commercial Mahkota Parade), ça semble convivial, ce n’est pas cher (15 RM par personne) et surtout... il y a une cuisine ! Nous pourrons enfin reconcocter nos propres plats, on aime.<br />
Il y a une promotion au MacDo du coin, nous craquons et allons déjeuner là-bas. Ensuite nous partons visiter la ville. Nous commençons par monter la colline de l'église St. Paul, d’où nous profitons d’un panorama à 360° sur les environs. L'église en ruine, tour à tour bâtie par les Hollandais, Portuguais et Anglais (ordre non contractuel :) offre une touche blanche au milieu du quartier dont les bâtiments sont tous peints en rouge. Nous longeons le cimetière hollandais en descendant et traversons le quartier colonial hollandais, envahi par des hordes de touristes asiatiques. Le quartier a beaucoup de charme, entre un héritage culturel colonial palpable et une douceur de vivre malaise. En son coeur se trouve l’église Christ Church, elle aussi toute de rouge vêtue, mais nous ne pourrons la visiter, celle-ci étant fermée pour l’heure. Nous profitons du cadre coloré et fleuri, traversons la rivière Malacca et continuons notre balade vers le quartier chinois. Nous y trouvons de nombreux antiquaires, quelques bars et restaurants ainsi que des temples chinois. Le quartier est très agréable, c'est un ensemble de ruelles, où s’élèvent des maisons mitoyennes, et dont les trottoirs sont couverts par des arcades (bien pratiques en cas de pluie).<br />
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<br />
Nous retrouvons la rivière en aval et prenons la direction de notre quartier en profitant de la promenade sur ses quais. Le cadre est paisible mais on remarque un contraste entre les deux rives. D’un côté se trouve une zone assez populaire, avec des cabanes en bois sur pilotis, un peu délabrées. Sur l’autre rive, de nombreuses guest houses très colorées possèdent des facades décorées de graffiti d’un même artiste, représentant les différentes cultures cohabitant en Malaisie.<br />
<div style="text-align: center;">
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En route, nous passons devant un bar improbable au cachet irrésistible, tenu par une malaisienne d'origine chinoise. Nous ne pouvons résister à l'appel d'un verre, accoudés au vieux comptoir en bois. C’est l’occasion de goûter un alcool de riz chinois bercés par l’ambiance de ce lieu hors du temps.<br />
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Nous allons ensuite faire quelques courses pour notre dîner avant de retourner dans nos pénates.<br />
Nous mitonons en y prenant un grand plaisir (5 mois sans possibilité de cuisiner, ça crée un manque !) et savourons notre simple mais efficace plat de spaghetti en sauce. <br />
En soirée, nous retrouvons une ambiance backpackers qui fait souvent défaut en Asie. Les deux gérants de l'auberge, attablés dans la salle commune, savent distiller une ambiance chaleureuse, en s'enfilant bières sur bières et en racontant leurs vies abracadabrantesques. Georges a passé 5 ans au Japon (et quelques années en prison ... mais nous n’en sauront pas plus), il parle couramment Indien, Anglais, Malais, Indonésien et Japonais. Son collègue Hadji n’est pas en reste pour le côté polyglotte et parle également Indien, Anglais, Malais, Indonésien et Chinois. Ils savent également pousser à la consommation, et nous sirotons quelques bières avec les autres hôtes de la guesthouse. Nous apprendrons aussi que Georges est un joueur de fléchettes aguerri : il a toujours sur lui ses fléchettes, et ne part jamais en tournoi sans un léger niveau d’alcolémie dans le sang !<br />
<br />
<b>Le 18/04/12 :</b> Fred et Anne-Cé, couchés un peu plus tôt que moi, se réveillent tranquillement pour profiter du petit-déjeuner et aller se balader sur ce qu’ils croient être le bord de mer, qui n’est en fait qu’une succession de chantiers... Pour ma part, je me réveille tard, trop tard pour le petit déjeuner. Je vais donc déjeuner dans un restaurant chinois du quartier et pars me balader dans les centres commerciaux à la recherche d'accessoires pour mon iPad, les prix semblent attractifs en Malaisie. Je trouve mon bonheur dans la boutique Apple du coin et je continue ma balade dans le centre commercial Dataran Pahlawan. Celui-ci est gigantesque, bâti sur 6 étages, on y trouve de tout. Je me renseigne sur les tarifs du cinéma ainsi que sur les films à l’affiche. Je suis surpris par le prix d'une place de cinéma, 8 RM, soit 2€ ! Quand on pense que l'on paie 10€ à Paris... Je reviendrai voir un film en fin de journée.<br />
Je vais retrouver Fred et Anne-Cé à l’auberge. Ils souhaitent visiter le musée Baba-Nonya dans le quartier chinois (un échec car ce musée ferme ses portes tôt dans l’après-midi, mais ils ne le savent pas encore). Je préfère aller tester le cinéma. Nous nous séparons et je retourne au centre commercial pour la séance de 16h40. Je vais voir Battleship en VO, au moins les dialogues ne sont pas compliqués à comprendre. La salle est grande et propre, l'écran est immense et en haute définition et, personne ne mange, ça fait plaisir de regarder un film dans le silence complet.<br />
Nous dînons à l'auberge. Au menu : beignets de poulet et purée maison. Miam ! Nous nous régalons.<br />
<br />
<b>Le 19/04/12 :</b> Nous nous réveillons tardivement et cette fois, nous profitons tous ensemble du petit-déjeuner. Fred et Anne-Cé retournent pendant les horaires d'ouverture au musée Baba-Nonya. Ce musée privé, situé au coeur de la maison d’une authentique famille Baba-Nonya, présente le cadre de vie des malais d’origine chinoise (les fameux Babas et Nonyas) et leurs différentes croyances et coutumes. La guide imperturbable débitera avec une monotonie digne d’un robot les explications sur les lieux, même lorsqu’elle rapportera des anecdotes humoristiques. <br />
Pour ma part, je préfère aller acheter mon accessoire iPad (un adaptateur SD card) et aller déjeuner au marché situé à côté de l'auberge. Je retourne ensuite faire un tour dans les centres commerciaux et je sors me balader jusqu'à la mer. Je découvre à mon tour qu’il n'y a pas de plage à Melaka. Je marche jusqu'à la jetée du Mahkota Hôtel, qui offre une vue correcte sur la mer. Puis, je retourne me promener dans le centre touristique où je rencontre par hasard nos deux amis français de Taman Negara (le frère et la soeur avec qui nous avons partagé une partie de UNO). On papote un moment, on se dit "à la prochaine" et je pars goûter le cendol, une spécialité malaisienne. C'est un bol de glace avec du sirop de coco, de la gelée, du maïs sucré et des haricots rouges. Ce n’est pas mauvais mais il ne faut pas en abuser, ça écœure un peu !<br />
Le soir nous nous attardons jusque dans la zone des bars du quartier chinois. De nuit, la promenade est agréable, par contre, les bars sont quasi vides et n’incitent donc pas vraiment à la consommation.<br />
<br />
<b>Le 20/04/12 :</b> L'objectif de la journée est de louer des vélos pour se balader en dehors de la ville, du côté de la campagne avoisinante. Sur conseil de notre gérant, nous nous rendons chez l’un des seuls loueurs du coin. Malheureusement, nous arrivons trop tard, tous les vélos sont déjà partis et les autres loueurs sont un peu trop loin à pied. Changement de plan, nous partons nous balader à pied. Notre premier objectif est un ancien fort qui se trouve au sommet d’une colline, avec vue directe sur la mer. Nous redescendons et nous dirigeons vers un parc d’activités sportives, où se trouve un grand espace vert, le stade municipal de foot, de hockey, de cricket et des jardins. C’est très calme à cette heure-ci. Puis Fred et Anne-Cé partent vers le quartier portugais alors que je rentre à l’auberge.<br />
Un peu plus tard, nous suivons les conseils de Georges, enfilons nos maillots de bain et allons piquer une tête dans la piscine de l'hôtel Équatorial. Il s'agit d'une piscine privée, mais si on fait comme si on était client, personne ne nous demande rien et nous pouvons nous baigner tranquillement. En fin d'après midi, nous rejoignons le stade du lycée de la ville dans l'espoir de pouvoir jouer un peu au football. Malheureusement, ils sont déjà trop nombreux pour la taille du terrain, de plus, tous les joueurs quittent le terrain 15 minutes après notre arrivée. Bref, pas de foot...<br />
Nous sommes vendredi, jour du marché de nuit. Il se situe juste en bas de notre auberge. On y trouve des stands de nourriture locale, du textile, des bibelots, un peu de tout en fait… mais c’est un peu répétitif.<br />
<br />
<b>Bon à savoir :</b><br />
- Pour faire les courses, il y a un supermarché Giant au centre commercial Mahkota Parade.<br />
- Le Travellers Planet Lodge propose la canette de bière Tiger à 6 RM, c'est un bon prix !<br />
- Le marché de nuit a lieu le vendredi et le dimanche.<br />
- Le musée Baba-Nonya ferme ses portes à 16h, la dernière visite commence donc à 15h30 et coûte 10RM.</div>
<div style="text-align: center;">
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Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-1452975913160211972012-05-07T15:11:00.000+02:002012-09-18T16:00:33.478+02:00MY - Passage par Kuala Lumpur<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 16 au 17 Avril 2012</span><br />
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<b>Le 16/04/12 :</b> Nous quittons Taman Negara au lever du jour pour rejoindre la capitale du pays, Kuala Lumpur. Nous prenons le bus local jusque Jerantut puis enchaînons avec un autre bus local jusque KL, c’est ce qu’il y a de moins cher et de plus authentique comme type de transport. Le trajet vers Jerantut nous permet de constater la folie de la déforestation qui sévit ici. La Malaisie est un très mauvais élève pour le développement durable et la conservation de sa faune et de sa flore, et des milliers d’hectares de jungle tropicale ont cédé leur place à des plantations au cordeau de palmiers et d’hévéas … Un paysage bien monotone …<br />
<a name='more'></a> <br />
KL rime avec modernité et traditions. Ses lignes de métro efficaces et ses quartiers typiques en sont la preuve. La ville est grande et vivante. Les larges routes ne désemplissent pas et les marchés sont toujours bondés. Nous nous installons dans le quartier de Chinatown, dans une Guesthouse 1er prix avec en guise de chambre, une cage à poule limite sur la propreté. Notre premier objectif est d’aller se renseigner auprès de India VISA Centre (qui se trouve pas très loin de là) pour faire nos demandes de VISA pour l’Inde. Et là, c’est la tuile… On nous informe qu’il faut au minimum 8 jours ouvrés pour obtenir le VISA. Nous sommes Lundi, cela voudrait dire qu’au plus tôt nous pourrions avoir nos VISA pour Mercredi ou Jeudi prochain. Impossible car notre prochain vol partant de Singapour pour l’Indonésie est Mercredi matin. Comment allons nous faire ? On y réfléchira ce soir.<br />
Nous partons donc nous balader dans le quartier indien qui se fait appeler Little India, et où l’on trouve en file indienne (noté le jeu de mot au passage) des magasins de Sari, ponctués de marchés de type bazar en tout genre. Nous passons ensuite par Merdeka square (célébrant l’indépendance du pays) où flotte fièrement un drapeau géant du pays face à une pelouse tout aussi gigantesque.<br />
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La nuit tombe, la pluie aussi, nous faisons un rapide passage par la fameuse et touristique Jalan Pataling qui tient sa réputation de son marché. Nous y dînons puis rentrons à la Guesthouse afin d’étudier notre problématique de VISA. A Kuala, le VISA s’obtient en 2 étapes, la première qui prend au minimum 5 jours ouvrés consiste à demander l’autorisation auprès de l’ambassade d’Inde du pays de résidence (soit la France). C’est ce qu’ils appellent la « Clearance ». Lorsque la Clearance est obtenue, il faut alors 3 jours ouvrés pour obtenir le précieux papier. En surfant sur le Web, nous tombons sur l’article d’une voyageuse qui a réussi à obtenir son VISA en 3 à 4 jours, en précisant que les délais d’obtention avaient été beaucoup plus rapides que ceux annoncés. Cette solution serait idéale (ou presque) pour nous. L’autre solution serait de faire nos VISA à Jakarta, en Indonésie mais c’est une ville où nous n’avons pas prévu de rester. Nous décidons donc de tenter notre chance à KL en espérant que les délais seront les plus courts possibles.<br />
<br />
<b>Le 17/04/12 : </b>Ce matin, nous allons déposer nos dossiers au India VISA Centre. Pour la Clearance, il suffit de remplir un formulaire, de donner 2 photos d’identités dans un format improbable qui nous oblige à poser devant l’objectif et à débourser quelques Ringgits, et enfin de régler les frais qui s’élèvent à 56 RM (14 €). Tout ça pour entendre au final : « Comme vous êtes étrangers, ce n’est pas sûr que la Clearance soit approuvée. Vous pouvez suivre l’état d’avancement de votre demande en vous connectant sur Internet. Dès que vous avez la réponse, vous revenez nous voir avec votre passeport ». Ok compris, nous tentons quand même notre chance et repartons donc avec notre passeport qui n’est pas nécessaire pour cette étape. <br />
Nous ne voulons pas rester à Kuala pour attendre et prenons le Métro qui nous dépose à la TBS Station afin de prendre un bus pour Melaka, à 1h30 d’ici, en bord de mer. Nous reviendrons à Kuala dès que nous aurons la réponse à notre Clearance. La seconde étape du processus nous laissera alors le temps de visiter la capitale. Nous croisons les doigts pour que tout se goupille favorablement.<br />
<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- Le Métro est un moyen simple, rapide et bon marché pour se déplacer aux quatre coins de la ville.<br />
- Certaines Guesthouses font une réduction sur le prix de la chambre, sur présentation de la carte étudiante ISIC.<br />
- Evitez les Guesthouses proches du Reggae Bar si vous souhaitez pouvoir dormir avant 3h du mat.</div>
<div style="text-align: justify;">
- Le trajet en bus local de Taman Negara à Kuala Lumpur revient à environ 20 RM, contre 70 RM en prenant le mini van d'une agence.</div>
Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-51373874878046155802012-05-04T15:52:00.001+02:002012-09-18T16:00:43.332+02:00MY - Taman Negara<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 13 au 15 Avril 2012</span><br />
<br />
<b>Le 13/04/12 :</b> En fin d’après midi, nous arrivons à Taman Negara, l’un des principaux parcs nationaux parmi ceux que compte la Malaisie, après un trajet en bus et en bateau depuis Cameron Highlands. Le voyage en bateau depuis Kuala Tembeling prend un peu moins de 3 heures en remontant la rivière dans une pirogue, au raz de l’eau. Moment intense !<br />
<a name='more'></a> <br />
Notre traditionnelle recherche d’un logement nous conduira à jeter notre dévolu sur le dortoir plus que spartiate d’une guesthouse. Nous nous passerons ici d’Internet et d’intimité pour les prochains jours (on est dans la jungle quand même !). La pluie que nous pensions avoir laissé derrière nous aux Cameron Highlands s’invitera en fin de journée, avec l’augure de la prolifération de notre pire cauchemar des prochains jours : les sangsues ! En effet, si celles-ci se font discrètes en période sèche, elles adorent les terrains boueux pour guetter la moindre cheville de passage !</div>
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<img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7xVY0dpknsa01ZpoVEAPUnU5_KnpQCPQiq0gVqH5QWq0wJpRlWmz29yrRJ8bIhsJ0-_FnnFD_qnrV0yYN6U6bxVLHQ68DTGLugIAorn8crW52-u7OoaYb5vl6973fU34KzkhmpfdL_9TI/s320/84.+Taman+Negara_003.JPG" width="320" /></div>
Nous profitons d’une accalmie pour trouver un petit bouiboui local pour dîner. Les propriétaires seront contraints d’éteindre la lumière pour ne pas attirer les bestioles volantes qui ont envahi le coin, et nous ferons donc l’expérience d’un dîner dans l’obscurité !<br />
Le dortoir quant à lui nous réservera quelques surprises, avec une odeur désagréable (certainement provoquée par la pluie …) et quelques souris se baladant dans les cloisons la nuit … <br />
<br />
<b>Le 14/04/12 : </b>Nous partons en randonnée en fin de matinée et traversons donc le fleuve Tembeling dans une pirogue qui nous emmène aux Headquarters du parc, où il nous faut nous procurer notre permis d’entrée au parc ainsi que notre permis de photographier.<br />
Nous décidons de ne pas suivre le Canopi Walkway, chemin préféré des touristes (dont certains font de la randonnée en Croc’s ou en tongs …) pour nous engager sur une boucle moins prisée s’enfonçant dans la jungle et grimpant sur une colline (Bukit Teresik) d’où nous pourrons admirer une vue sur la jungle en contrebas, et le Suagan Tembelin qui y serpente. Le sentier est boueux et glissant, et nos amis les sangsues se démènent pour se frayer un chemin dans nos chaussettes mais nous sommes attentifs ! Malgré une chaleur raisonnable à l’ombre de la jungle, l’humidité ambiante nous laissera trempés au bout de 20 minutes d’effort. La bande son de la jungle à elle seule vaut le déplacement, avec les cris des oiseaux et des insectes qui peuplent les environs. Malheureusement, à part quelques magnifiques papillons, nous n’apercevrons pas grand-chose … </div>
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Une fois rentrés, nous allons nous restaurer dans notre bouiboui préféré puis nous dirigeons vers notre chambre, verrouillée par une nouvelle arrivante, partie avec les clés (grrr !).<br />
Nous poirotons quelques minutes devant la porte close, jusqu’à se que Fred dévisse la serrure, et en profitons pour faire connaissance avec deux frères et sœurs français, avec qui nous irons profiter d’un dîner en bord de fleuve, et d’une partie endiablée de UNO, pendant que la pluie continuera à tomber … <br />
<br />
<b>Le 15/04/12 : </b>Nous nous levons ce matin pour une nouvelle randonnée, et partons explorer l’autre rive vers Gua Telinga, beaucoup plus sauvage. Nous ne croiserons quasiment personne de la journée. Cette fois, les sangsues auront raison de tous les stratagèmes ingénieux que nous avons mis en œuvre pour les repousser (pantalon dans les chaussettes, répulsif sur les chaussures, pauses inspections régulières sur les rochers pour repousser l’envahisseur …) et Thomas et Fred trouverons de vraies goulues ayant quadruplé de volume accrochées à leurs chevilles ! Bon, il faut savoir que ce n’est quand même pas douloureux, qu’elles s’enlèvent très facilement en utilisant un briquet ou du répulsif à moustique et qu’elles ne présentent aucun danger pour la santé. Juste après notre retour, une pluie torrentielle nous clouera au dortoir pour toute la fin de journée… Nous quittons notre dortoir le lendemain matin, contents de fuir enfin des odeurs d’humidité et de transpiration en tout genre qui y règnent.</div>
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<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- Le Canopi est partiellement fermé, et ne justifie donc pas vraiment les 5RM que coûte son accès.<br />
- L’entrée au parc coûte 1RM, le permis photographique 5RM.<br />
- Les bananes sur les tables des restaurants ne sont pas « complimentary » : laisser un petit quelque chose sur le plateau semble être coutume ici…<br />
- Les tours organisés coûtent relativement chers (comme c’est le cas globalement en Malaisie), mais il est tout à fait possible de s’en sortir sans guide en partant à la journée.<br />
- Les treks ne sont pas trop difficiles, et si la pluie vous laisse un peu de répit, il doit être intéressant de rester quelques jours supplémentaires à explorer la région.</div>
<div style="text-align: center;">
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</div>
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<br />
<span style="font-size: large;">Du 10 au 12 Avril 2012</span><br />
<br />
<b>Le 10/04/12 : </b>Nous prenons le bus au petit matin depuis Penang, pour rejoindre les montagnes et la fraîcheur des Cameron Highlands. Vers 14h, nous arrivons au paisible village de Tanah Rata alors que la pluie fait son apparition. Le temps de déjeuner dans un bouiboui tenu par un adorable couple de personnes âgées sourds-muets, et de poser nos affaires dans le dortoir du Eight Mentigi, puis nous attendons patiemment que la pluie cesse pour aller faire le tour du village. <br />
<a name='more'></a>L’endroit est calme, frais et humide. Ca nous change des 30-35°C que nous avions ces dernières semaines. Nous atteignons difficilement les 20°C et plus, mais ça fait du bien. Nous apprenons que le matin est plus propice aux excursions car la pluie fait son apparition tous les jours vers 15h, en général.<br />
La soirée se passera autour d’une belote coinchée avec comme quatrième joueur, notre camarade de dortoir, qui, bien sûr, est Français.<br />
<br />
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<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8SpM0oSa-Cs5fVR3eTencxERETvU7J2ml21UCek0pwtoI7JR-JCbrkmZ-Nw23V1G5DwLnOao6wbzDOH4ld68hs1aKOyNjvK8EBsK_XFD9EouUPA1pJu2i58TOSnjMXCS9dGK_kTn2B_m4/s1600/83.+Cameron+Highlands_015.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8SpM0oSa-Cs5fVR3eTencxERETvU7J2ml21UCek0pwtoI7JR-JCbrkmZ-Nw23V1G5DwLnOao6wbzDOH4ld68hs1aKOyNjvK8EBsK_XFD9EouUPA1pJu2i58TOSnjMXCS9dGK_kTn2B_m4/s200/83.+Cameron+Highlands_015.JPG" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0OTHvEoVBr1B8TfmMQ3OBAqRV0dR9v1qYsy6xkdieuhvnb66_RuKKMR7H2mh9EhFkgMuW2EsPRNSkhhfsA1yMPJTjWJ3xzMHrbLe8PWfapaU9W7g5c3QyjemLgmK5Qi1riJWl9WH2pfno/s1600/83.+Cameron+Highlands_012.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0OTHvEoVBr1B8TfmMQ3OBAqRV0dR9v1qYsy6xkdieuhvnb66_RuKKMR7H2mh9EhFkgMuW2EsPRNSkhhfsA1yMPJTjWJ3xzMHrbLe8PWfapaU9W7g5c3QyjemLgmK5Qi1riJWl9WH2pfno/s200/83.+Cameron+Highlands_012.JPG" width="200" /></a></div>
De retour à Tanah Rata, après une discussion démocratique, nous réservons un tour organisé chez Kang Tour & Travel. L’hésitation venait du fait que les tours sont assez chers par rapport aux autres pays que nous avons traversé et par rapport aux services fournis et donc à la plus-value de passer par une agence. Pour exemple, le trek que nous avons fait aujourd’hui par nous même nous a coûté 2 RM (0,50€)/pers correspondant au prix du taxi. Les agences proposent le même tour pour 40 RM (10€)… le calcul est vite fait, surtout en mode « baroudeurs ». Quoiqu’il en soit, le tour pour aller voir la Rafflesia dans la Rainforest est réservé pour le lendemain. On verra bien ce que ça donnera !<br />
Dans la soirée, un gros orage éclate… heureusement nous sommes à l’abri à la guesthouse de Thibault, autour encore une fois d’une belote coinchée, notre jeu de carte national.<br />
<br />
<b>Le 12/04/12 : </b>C’est parti pour le tour organisé. A 8h45, nous montons dans le 4x4 (bien old school) qui nous mènera en un peu plus d’une heure, au point de départ du trek. Les 500 derniers mètres seront les plus difficiles à parcourir car il s’agit d’un chemin très boueux où il est impossible de passer sans 4x4. A l’extérieur, ça patine et ça glisse. A l’intérieur, ça secoue pas mal. En tout, il y a trois 4x4 pour 15 personnes, sans compter les guides. Ca fait beaucoup de monde pour un trek. La marche débute, le sol est bien humide, le chemin assez sympa avec quelques traversées de rivières, de plantations de bambous et des chutes d’eau couleur boue.<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_hMFhtpIs6yym_8Jeej5Qu-EdQVy0FWou978bCOr4pFBjXt3SZE_rbyhn2Gj34NIp2ig1FVvOnqr0IwkLawYgsEkozwZQtspXdbvGjqlaqKhuYX6-Y9oavPwg2q4dTTJRlIZuDe7spFgK/s1600/83.+Cameron+Highlands_025.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_hMFhtpIs6yym_8Jeej5Qu-EdQVy0FWou978bCOr4pFBjXt3SZE_rbyhn2Gj34NIp2ig1FVvOnqr0IwkLawYgsEkozwZQtspXdbvGjqlaqKhuYX6-Y9oavPwg2q4dTTJRlIZuDe7spFgK/s200/83.+Cameron+Highlands_025.JPG" width="200" /></a> </div>
Il nous faudra presque 2h pour arriver au but : la Rafflesia. Il s’agit de la plus large fleur du monde qui au final semble être un champignon (selon les dire de notre guide, c’est d’ailleurs la seule chose qu’il nous expliquera). Celle-ci étant un peu fanée, les guides nous mènent jusqu’à une deuxième non loin de là.<br />
<div style="text-align: center;">
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Après être redescendu par le même chemin qu’à l’aller, nous nous rendons dans un village « typique » aborigène (les Orang Asli) pour s’essayer à la sarbacane (leur outil de chasse d’autrefois). Sauf que le gouvernement a subventionné la construction de maisons en parpaing, qu’il ne reste plus qu’une cabane en bois et que le village se trouve juste en bord d’une route très passante de type voie rapide. Donc pour l’aspect typique, on repassera. Sur le retour, notre vaillant 4x4 rend l’âme, le radiateur est HS. L’un des 4x4 qui nous suit tente de nous remorquer mais les pentes auront raison de sa puissance. Du coup notre guide abandonne le 4x4 et nous par la même occasion, sur le bord de la route en nous disant qu’il reviendra dans 10 min avec une autre voiture. Au bout de 40 min en plein soleil, toujours personne. Il reste encore 30 km pour rejoindre Tanah Rata et nous décidons de tenter notre chance par nous-même, en faisant de l’auto-stop. Nous sommes 6 mais un chinois à l’âme charitable finit tout de même par s’arrêter et fait même un détour pour nous déposer à bon port. Après avoir avalé notre déjeuner (il est alors presque 17h) nous nous dirigeons vers l’agence pour réclamer un petit dédommagement compte tenu de la tournure qu’a pris la fin de notre excursion. Nous espérons obtenir une réduction sur notre prochain billet de bus pour Taman Negara. Première surprise, l’agence n’est même pas au courant de ce qu’il s’est passé. Pas grave, nous leur expliquons. Deuxième surprise, ils ne veulent pas nous faire de réduction ou de remboursement, sous prétexte que nous avons vu tout ce qui était planifié dans le tour. Alors là s’en est trop… Fred demande poliment à rencontrer la gérante pour une explication en face à face mais apparemment celle-ci est occupée à cuisiner pour sa famille. Foutaise… il insiste un peu, fait le mec bien lourd qui ne lâchera pas l’affaire et finit par obtenir une réduction de 5 RM/pers sur un billet qui coûte 55 RM. Ce n’est pas grand-chose mais ça apaise un peu notre exaspération. En tout cas, en terme de prise en main et de sécurité du groupe, le guide a été plus que mauvais. Nous ne conseillons donc pas cette agence, ni le tour qui se révèle être vraiment cher pour la prestation fournie. Le mieux est de le faire par soit même, ce n’est pas très difficile de trouver la Rafflesia, un chemin bien déblayé y mène facilement.<br />
La journée se termine comme toutes les autres, sous la pluie. Demain nous partons pour le Taman Negara.<br />
<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- Le bus de Penang à Tanah Rata met 6h et coûte 33 RM/pers.<br />
- Un lit en Dortoir au Eight Mentigi (très propre) coûte 15 RM.<br />
- Le tour organisé pour aller découvrir la Rafflesia coûte 60 RM/pers avec l’agence Kang. Départ à 8h45, retour vers 15h si tout se passe bien :)<br />
- Il y a de nombreux Treks aux alentours de Tanah Rata qui sont faisables sur la journée ou la demi-journée.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div style="text-align: center;">
</div>
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<span style="font-size: large;">Du 7 au 9 Avril 2012</span><br />
<br />
<b>Le 06/04/12 : </b>Nous quittons Koh Lanta au petit matin par mini van, changeons de van à Trang puis en rechangeons encore à Hat Yai, notre dernier arrêt avant de passer la frontière avec la Malaisie. Le passage de la frontière se fait sans problème et rapidement, aucun VISA n’est nécessaire. Nous voici donc à présent en Malaisie, ça roule encore à gauche et nous devons avancer notre montre d’une heure (GMT+8).<br />
<a name='more'></a><br />
Vers 21h, après 10h de trajet, nous arrivons sur l’île de Penang qui est reliée à la péninsule par le plus long pont de toute l'Asie du Sud-Est, qui fait 13,5 km. Nous posons nos sacs dans une Guesthouse de Georgetown et allons dîner sur l’esplanade dédiée au Food Court, qui fait face à la mer. C’est l’heure de goûter les premiers plats locaux, dont le Penang Laksa qui est une soupe de poisson accompagnée de feuilles de menthe et de noodles.</div>
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<br />
<b>Le 07/04/12 :</b> La journée est dédiée à la visite de la ville coloniale de Georgetown. Dès nos premiers pas, on remarque l’aspect multiculturel de la population, composée de Malais, de Chinois et d’Indiens. La Malaisie fait parti des nouveaux pays industrialisés grâce notamment à leurs ressources naturelles (pétrole, caoutchouc, étain), et ça se voit.<br />
La visite commence par le Fort Cornwallis, qui offre une pelouse bien entretenue mais rien de vraiment interessant à part ça. S’en suit une marche le long du port industriel, la visite d’un temple chinois puis celle de la Kapitan Keling Mosque pour finir au bas de l’immense Tour Komtar, dont l’accès à ses plus hauts étages est malheureusement fermé.<br />
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Pour le dîner, nous goûtons au Char Kway Teow qui est un plat à base de nouilles frites avec des œufs, des légumes, des crevettes, des saucisses chinoises, tout ça arrosé d’une sauce soja brune. Un régal !<br />
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<b>Le 08/04/12 : </b>Nous prenons le bus public n°10 pour nous rendre au Jardin Botanique qui se trouve à 12 km de Georgetown. Celui-ci mettra plus d’une heure pour arriver à destination, cela à cause des nombreux arrêts et détours de son parcours. Du coup nous n’avons pas le temps de visiter le jardin et devons nous lancer sur le MoonGate Trek qui permet d’accéder à Penang Hill, la plus haute colline de l’île, via un sentier dans la forêt. Nous mettrons 3h pour arriver au bout. Il existe bien un funiculaire (de l’autre côté de la colline) pour atteindre le sommet mais ce serait trop facile (et surtout un peu cher). De là haut, nous avons une superbe vue sur Georgetown et les environs.<br />
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Nous ne nous attardons pas trop longtemps car il nous faut maintenant redescendre les 5 km qui nous séparent du Jardin Botanique. Nous rentrons par la route (Jeep Track) bien pentue, qui nous fera travailler les cuisses. Nous attrapons le bus public et rentrons à Georgetown alors que la nuit fait son apparition, accompagnée de quelques gouttes de pluie. La journée laissera quelques courbatures et des ampoules pour Anne-Cé qui chaussait pour la première fois ses chaussures de rando Quechua.<br />
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<b>Le 09/04/12 :</b> Après les efforts de la veille, c’est l’heure de la détente. Nous nous rendons toujours par bus à la plage de Batu Ferringhi, qui est apparemment la plus belle plage de l’île. La plage est en effet plutôt sympa et quasi déserte, dommage cependant qu’elle soit envahie par des agences qui proposent des activités aquatiques à moteur (scooter des mers, banane, parachute ascensionnel…), ce qui rend l’eau un peu crado. Nous y passons une bonne partie de l’après midi, Fred se fera piquer par une méduse et n’osera plus remettre les pieds dans l’eau.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj43a9N5OlP0VVOwcBiQXJhZZEJZ3B2gzzDZ9RwH3VuqxpnSyFB0foKgPJW-o69rOya0rIYwWL_gaN1mhhBldeSS4ssaJ1nT8CCnrfoNYC-fdVbv-35pklBk7SfL8YMwvIH8j0WvEMdy6Jd/s1600/82.+Penang_052.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a> <br />
Dans la soirée nous nous faufilons à travers les gouttes pour aller dîner dans un Resto Indien recommandé par le Lonely Planet. Le gérant prendra l’initiative d’arrondir la note à l’unité supérieure mais Fred ne se laissera pas faire, ne serait-ce que pour le principe.<br />
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<b>Bon à savoir : </b><br />
- 1 € vaut environ 4 Ringgit (RM) donc 1 RM vaut environ 0,25 €.<br />
- L’A/R en funiculaire pour atteindre Penang Hill coûte 30 RM (7,5€).<br />
- Nous n’avons pas trouvé d’endroits où faire la fête le samedi soir.<br />
- La population est majoritairement musulmane et l’alcool n’est donc pas monnaie courante.<br />
- 1 L d’essence coûte 0,50€.<br />
- Attention au choc thermique dans les bus publics sur-climatisés !</div>
<div style="text-align: center;">
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Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-9109360872210510092012-04-24T15:30:00.001+02:002012-09-18T16:01:40.518+02:00TH - Koh Lanta<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 3 au 5 Avril 2012</span><br />
<br />
<b>Le 03/04/12 : </b>Nous débarquons (Fred & Anna Cé) sur Koh Lanta après un court trajet en ferry. Nous avons laissé Thomas, Jo et Jay profiter une soirée de plus de l’ambiance de Koh Phi Phi. Koh Lanta de ce côté-là n’est en effet pas une destination « qui bouge », et il s’agit plutôt du coin des familles et des vrais « roots », pour preuve : les « Happy Shakes » proposés dans de nombreux bars dont on vous laisse deviner le contenu et les nombreux resorts familiaux qui bordent les plages… <br />
<a name='more'></a>L’île semble donc très calme après la très dense Koh Phi Phi. Nous décidons pour la première nuit de tester le village de Kong Klong. Nous y trouvons un petit bungalow très rustique en bord de plage. La dite plage n’est pas vraiment la plus belle que nous ayons vu en Thaïlande, mais nous décidons tout de même d’aller y faire une petite balade. La pluie nous surprend et nous décidons donc de rebrousser chemin, et le plus rapide sera par la route (d’autant plus quand un pick-up accepte de nous prendre en stop pour nous ramener au bercail !). Nous tentons un apéro sous une petite cahute tenue par un Irlandais, mais nous avons sous-estimé la puissance de notre première vraie averse tropicale, qui nous laisse trempés quand nous rejoignons notre bungalow, qui a été investi entre temps par un crapaud … Une brève accalmie nous permettra d’aller manger dans un petit restaurant sur la route où l’on goûtera mon meilleur poulet Sweet and Sour d’Asie (so far …), mais la soirée se cantonnera au périmètre du bungalow car la pluie n’a pas dit sa dernière goutte…<br />
<br />
<b>Le 04/04/12 : </b>Nous nous levons tôt pour changer de quartier et de plage, et donc trouver une nouvelle guesthouse plus au nord de l’île. Une fois n’est pas coutume, nous tentons notre chance au stop, et un camion « poubelle » s’arrêtera immédiatement pour nous emmener ! La ville de Klong Dao est en effet un peu plus vivante, de nombreuses échoppes continuant à ouvrir leurs portes. Nous trouvons une guesthouse, tenue par une thai très souriante et son mari, qui s’avère abriter également une école suédoise (nous apprécierons la rentrée des classes avant l’heure quand les petits suédois nous réveillerons le matin suivant …).<br />
<div style="text-align: center;">
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Nous partons ensuite pour le port de Ban Saladan afin de récupérer les 3 Mousquebières à l’arrivée du ferry en provenance de Koh Phi Phi. L’après-midi se terminera par un volley-ball sur la plage à proximité de la guesthouse.<br />
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La pluie, s’invitant une fois de plus pour la soirée, avorte nos projets de sortie, et nous profitons donc de la terrasse abritée de notre bungalow pour une longue partie de cartes.<br />
<br />
<b>Le 05/04/12 :</b> C’est la journée « Visite de l’île ». Nous avons trouvé notre monture pour partir à l’exploration du sud qui recèle apparemment de monts et merveilles : nous louons un tuk tuk, et Fred fera aujourd’hui preuve de ses talents de pilote ! A nous donc les merveilles du sud de l’île, et malheureusement aussi les monts … Le seul problème de notre engin est la puissance de son moteur, qui nécessitera l'aide des passagers dans les montées, qui sont assez raides (ou pas) !<br />
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Nous arrivons tout de même à bon port pour notre première étape de la journée : les chutes d’eau de Klong Jaak. Comme chaque chute d’eau se mérite (c’est bien connu !), une petite randonnée sera nécessaire pour y accéder. La chute quant à elle est un peu ridicule, malgré les trombes d’eaux tombées ces derniers jours…<br />
<div style="text-align: center;">
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La suite de la balade tient un peu plus ses promesses, avec notre deuxième étape sur la plage de Kantieng Bay, considérée comme l’une des plus belles plages tropicales du monde. Et, en effet, le sable fin, l’eau cristalline et son décor en font un endroit paradisiaque !<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Nous reprenons le tuk tuk (ou le poussons, en fonction de la pente…) pour aller déjeuner plus au nord dans un bouiboui local, puis nous poussons jusqu’à la plage de Pra Ae où la baignade sera écourtée par une méduse qui jettera son dévolu sur Jay…<br />
C’est ensuite l’heure de l’achat de souvenirs dans le marché de nuit de la ville portuaire pour Jo et Jay, qui reprennent l’avion le lendemain pour la France via Phuket. L’orage qui aura menacé tout l’après-midi nous laissera encore un peu de répit, juste le temps de profiter d’un BBQ thai A VOLONTE, avant de déverser ses seaux d’eau sur Koh Lanta … <br />
<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- Trajet Koh-PhiPhi- Koh Lanta : 300 Bahts<br />
- Hors-saison, il est plus sympa de rester à proximité du port, la majorité des petits magasins fermant boutique faute de touristes<br />
- Location du Tuk Tuk à la journée : 450 Baths mais on ne vous le conseillera pas pour visiter le sud de l’île. <br />
<br />
<div style="text-align: center;">
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Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-28119561244022703452012-04-23T15:30:00.018+02:002012-09-18T16:01:53.532+02:00TH - Koh Phi Phi<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 31 Mars au 3 Avril 2012</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>Le 31/03/12 :</b> Il est temps de rejoindre une nouvelle île ! Le mini van vient nous chercher devant notre hôtel pour rejoindre le port de Krabi où notre bateau nous attend. La traversée de Krabi jusqu'à Koh Phi Phi dure 2h. Nous débarquons en tout début d'après midi au sud de l'île, à Tonsai Bay. Le comité d'accueil (les boat taxi driver et autres rabatteurs pour hôtel) est bien présent, comme d'habitude, nous les ignorons et allons poser nos bagages au Harmony Guest House à 10 minutes de marche du port.<br />
<a name='more'></a><br />
Nous ne trainons pas, nous filons manger un morceau dans la zone à bouiboui et nous partons à la recherche de la plage de Long Beach. C'est la plus agréable plage de l'île accessible à pieds, sinon il faut prendre un taxi boat. Nous traversons tout le centre, qui est assez compact et convivial. Il n'y a pas de véhicule motorisé sur l'île, ça fait plaisir ! Ensuite, nous longeons la côte sud. En route, nous rencontrons Karim, un ami de Thomas qui était dans sa classe prépa au Raincy. Quelle coïncidence ! Alors que lui désormais habite à Hong-Kong, que le monde est petit. Le temps de papoter et nous continuons de marcher une vingtaine de minutes avant d'arriver sur Long Beach. Le sable est fin et blanc, l'eau est propre, c'est calme, nous posons nos serviettes et c'est parti pour faire trempette et bronzette. En fin de journée, nous buvons une bière au bar sur le bord de la plage, que c'est bon... Et nous remettons nos claquettes pour le chemin du retour.<br />
Le soir, un bon repas au bouiboui suivi d'un petit apéro sur la plage de Lodalum Bay devant les spectacles de feu et nous voici partis pour danser sur les différentes pistes que les nombreux bars de la plage nous proposent. Lodalum Bay est THE place to be lorsque l'on souhaite faire la fête à Koh Phi Phi. Il y a du monde, des jeux pour les touristes, de la bonne musique et plusieurs pistes de danses. Nous y passons la soirée et nous rentrons vers 2h30 car les bars ferment leur porte à 2h.<br />
<br />
<b>Le 01/04/12 :</b> Nous nous réveillons tardivement, sautons donc le petit déjeuner et allons manger un morceau au restaurant Phi Phi Bakery juste à côté du débarcadère. Il ne faut pas se fier aux apparences, le restaurant a l'air cher à première vue mais ses prix sont très abordables pour un backpacker. Ensuite nous formons deux groupes, les jumeaux et Thomas vont se dorer la pilule sur la plage de Lodalum Bay alors que Fred et Anne Cé préfèrent tenter leur chance au point de vue dans les hauteurs. La plage de Lodalum Bay est beaucoup plus fréquentée que Long Beach (normal, ce n'est pas loin), elle est moins agréable, un peu sale même et l'eau est vraiment très sale... Pour faire la sieste sur la plage, c'est ok mais nous la déconseillons fortement pour s'y baigner.<br />
En fin d'après midi, le groupe se reforme et nous allons réserver notre tour de demain, nous souhaitons faire un tour complet des différents sites de snorkeling des îles du coin. C'est une bonne chose de faite, nous filons nous reposer et nous préparer pour la soirée.<br />
Nous dinons au bouiboui, encore, ensuite nous allons prendre notre premier apéro au Reggae Bar. Celui-ci est connu car les touristes ont la possibilité d'aller faire un match de boxe thaï sur le ring au centre du bar. Il s'agit de combats entre touristes, avec toutes les protections requises pour qu'il n'y ait pas de blessé. En vérité, la principale motivation des participants est qu'il y a un bucket de cocktail offert à chaque participant. De plus, ça ressemble plus à de la bagarre de rue qu'à de la boxe thaï. C'est tout de même plutôt amusant à regarder. Entre les combats il y a aussi des démonstrations de boxe réalisées par des vrais boxeurs. Au début c'est intéressant, puis au fur et à mesure, ça ressemble vraiment à du catch... Pas très authentique mais ça reste amusant. Après ça, nous retournons faire la fête dans les bars de Lodalum Bay et nous rencontrerons un groupe de touristes français, de Nice, avec qui nous discuterons un long moment de nos voyages.<br />
<br />
<b>Le 02/04/2012 : </b>Ce n'est pas facile mais nous nous levons tôt car notre visite du jour commence le matin. Nous allons prendre le petit déjeuner dans un resort sur la plage de Tonsai Bay. C'est inclus dans le tour, il s'agit d'un buffet à volonté de nourriture locale, ça fait plaisir. Nous en profitons, mais pas longtemps, nous sommes pressés par notre guide qui nous demande de choisir nos palmes et de vite embarquer sur le bateau. Le premier site de snorkeling où nous nous arrêtons est très joli, il y a de nombreux poissons et oursins sur le récif, nous nous régalons, sauf une certaine personne qui fait ses débuts dans ce domaine, pas facile de respirer dans un tuba. Par la suite, l'entraînement le fera se sentir comme un poisson dans l'eau et il appréciera vraiment chaque site de plongée. Ensuite nous allons faire une pause à Monkey Beach avec ses nombreux singes. Pour certains, c'est l'heure de manger, pour d'autres, c'est l'heure de dormir pour rattraper un peu la nuit. Nous enchaînons plusieurs sites de snorkeling tous aussi jolis les uns que les autres, surtout autour de l'île sud, Koh Phi Phi Leh. En fin d'après midi, nous allons nous échouer sur la très célèbre plage de Maya Bay. Pour ceux qui ne le savent pas, celle-ci est très connue car c'est là que le film "The Beach" avec Leonardo Di Caprio a été tourné. Le cadre est vraiment magnifique, la plage est encerclée par les montagne qui forment la baie, le sable est très fin et l'eau est bleue turquoise, c'est paradisiaque. Le seul hic, c'est que sa célébrité en fait l'attraction touristique la plus fréquentée de Koh Phi Phi, il y a trop de monde... Nous y passons une bonne heure et nous remontons dans notre bateau pour aller observer le coucher de soleil sur la mer, c'est très joli. Nous conseillons le tour de snorkeling à la journée, ça fait passer une journée très agréable.<br />
Le soir, nous allons dîner dans un autre bouiboui, c'est la première fois qu'on change car notre préféré affiche complet. Ah le succès... Ensuite, où allons nous ? Faire la fête à Lodalum Bay bien sûr ! Et jusqu'à la fermeture évidemment. <br />
<br />
<b>Le 03/04/12 :</b> Le groupe se sépare, Fred et Anne Cé prennent le bateau pour rejoindre l'île de Koh Lanta, alors que les trois mousquebières préfèrent rester un jour de plus pour se reposer et profiter une dernière fois de la soirée sur la plage. Nous nous réveillons en début d'après midi (une sale habitude) et allons dans un des restaurants du centre. Aujourd'hui, nous mangeons pizza ! Normalement, nous ne le faisons pas car les prix sont trois à quatre fois plus élevés que dans les bouiboui, mais de temps en temps, ça fait du bien. En plus, les pizza sont très bonnes.<br />
Nous allons passer l'après midi à Long Beach que nous préférons largement aux deux autres plages du centre. En fin de journée, nous avons à peine le temps de rentrer à notre hôtel qu'il se met à tomber des trombes d'eau. Impossible de mettre un pied dehors avec une telle averse, nous patientons. Après une bonne heure de déluge, ça se calme, nous sautons sur l'occasion et allons dîner dans notre second bouiboui favori. Avec la forte pluie, les rues sont inondées... Nous réservons notre billet de bateau pour rejoindre Fred et Anne Cé sur Koh Lanta demain. Puis nous allons boire un verre dans un bar avant d'aller passer la soirée à Lodalum Bay qui est un peu plus calme ce soir, la pluie a dû faire fuir quelques fêtards.<br />
<br />
<b>Bon à savoir :</b><br />
- Depuis Tonsai Bay, il est possible de rejoindre la plage de Long Beach à pieds en longeant la côte (environ 20 minutes).<br />
- À l'arrivée sur Koh Phi Phi, il faut payer un droit d'entrée de 5THB.<br />
- L'accès au point de vue dans les hauteurs est payant, 20THB.<br />
- Koh Phi Phi, c'est l'île des touristes. </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
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<span style="font-size: large;">Du 29 au 30 Mars 2012</span><br />
<br />
<b>Le 29/03/12 : </b>Après une matinée de trajet entre bateau et bus, nous arrivons à la station de bus de Krabi, qui n’est malheureusement pas située en centre ville. Après de longues tergiversations, nous décidons que le meilleur choix sera d’élire résidence à Ao Nang, l’une des belles plages de la ville, mais moins isolée que ses concurrentes Railay et Klong Muang. Après un trajet en red sawngthaew (les taxis collectifs locaux), nous nous lançons à la recherche d’un logement. Même à cette saison, les prix ne sont pas donnés à Krabi et les négociations seront donc longues.<br />
<a name='more'></a> <br />
Quoi de mieux après ce début de journée plutôt « logistique » que de piquer une tête ! Nous nous dirigeons donc sur la longue plage de sable blanc. Après avoir récupéré quelques forces, nous suivons Thomas dans une petite randonnée à destination de ce que nous croyons être Railay. Nous croiserons dans notre aventure de nombreux singes, qui ont élus domicile (peut-être à cause des touristes qui leur jettent des bananes ?) le long du sentier qui suit la côte. Arrivés à une première crique (plutôt sympa quand même), nos espoirs de rejoindre Railay deviennent aussi inexistants que le sentier côtier qui disparaît dans les rochers.<br />
<div style="text-align: center;">
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Le soir venu, nous nous trouverons un bouiboui local comme nous savons si bien le faire, qui sert des noodles au curry pour une misère, et nous irons tester la vie nocturne de Ao Nang, qui tiendra plutôt ses promesses.<br />
<br />
<b>Le 30/03/12 :</b> La nuit a été courte, la grasse matinée n’en sera donc que plus longue… Nous décollons en début d’après-midi pour l’île de Poda en longtail boat. L’île est plutôt paradisiaque, malgré de nombreux déchets jonchant la plage principale et l’intérieur. Nous profitons tout de même d’une baignade dans une eau cristalline et d’une belle balade sur la plage.<br />
<div style="text-align: center;">
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A notre retour, une bonne surprise nous attend : nous sommes vendredi, et c’est le jour du marché nocturne. De nombreux stands ont poussé le long des trottoirs et de nouveaux bouibouis ont également vu le jour. Nous ferons donc notre stock de viande grillée, de riz gluant et de fruit shake avant de négocier nos billets pour Koh Phi Phi, notre prochaine étape.<br />
<br />
<b>Bon à savoir : </b><br />
- Le trajet entre Ao Nang et l’île de Poda coûte 200 Bahts par tête. Si vous comptez vous rendre dans les autres îles environnantes, vous devrez en plus payer des droits d’entrée sur ces îles.<br />
- Si vous vous rendez sur ces îles, prenez du matériel de snorkeling, ça peut valoir le coup.<br />
- Le bateau entre Krabi Town et Koh Phi Phi coûte 250 Bahts/ pers (bien négocié).<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
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</div>
Worldhttp://www.blogger.com/profile/02290320641099183226noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7672385223026103873.post-8475362608602510232012-04-21T03:40:00.000+02:002012-09-18T16:02:18.764+02:00TH - Koh Samui<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Du 26 au 28 Mars 2012</span><br />
<br />
<b>Le 26/03/12 : </b>Nous prenons le bateau de Koh Phangan à Koh Samui dans la matinée. Le trajet dure à peine 2h. Notre bateau nous débarque en fin de matinée au port de Nathon au Nord Ouest de l'île. Nous prenons un taxi rouge local (grand pick-up aménagé façon tuktuk) jusqu'à Chaweng, à l'Est. C'est la zone de l'île la plus connue pour sa vie nocturne. 45 minutes de route et nous posons nos bagages dans une guesthouse au fond de la “boy zone”... Qu'est-ce que c'est ? Pour faire bref, c'est une allée remplie de salons de massage fait PAR des hommes POUR des hommes. Mais au moins la chambre n'est pas chère.<br />
<a name='more'></a><br />
Nous allons déjeuner au marché local juste derrière le stade de boxe thaïlandaise. Il y a plusieurs bouibouis les uns à côté des autres, on est plutôt bien servis et c'est l'endroit le moins cher du coin pour manger (faites nous confiance pour dénicher ce genre d’endroit dans chaque ville visitée ;) ). Ensuite, nous nous armons de nos serviettes et c'est parti pour la plage de Chaweng. Nous posons à peine les pieds sur le sable qu'il se met à pleuvoir... Les autres touristes évacuent les lieux... Nous concernant, il en faut plus pour nous arrêter. Nous abritons nos affaires sous un arbre et allons nous baigner. Nous ne bronzerons pas aujourd'hui mais le bain est décontractant et rafraîchissant (un must pour la Thaïlande et ses eaux rarement en dessous de 28°!).<br />
Le soir, nous retournons dîner dans les bouibouis, nous prenons l'apéro dans notre boy zone et filons vers le quartier qui bouge. Nous commençons par prendre un bucket (un petit sceau rempli d’un cocktail) dans un des nombreux bars. Ensuite nous allons chauffer la piste de danse du Green Mango. Il y a beaucoup de monde, ça danse, ça boit et la musique est assez commerciale, de ce côté-là nous ne sommes pas dépaysés. Lorsque celui-ci ferme ses portes à 2h du matin, nous allons dépenser nos dernières forces sur l’une des pistes de danse du Sound. Cette très grande discothèque possède plusieurs pistes de danse et tout le monde vient y finir sa soirée lorsque les autres bars ferment. À notre sortie de la boite, nous sommes abordés par des fillettes qui vendent des colliers aux touristes. Leur sens du commerce est original, elles le mettent autour de notre cou de manière un peu forcée et réclament ensuite le paiement... Ça ne prend pas avec nous ! Nous avons passé une bonne soirée dans ce quartier. Un petit constat de notre part, la réputation de la Thaïlande en ces lieux est fondée, il y a de nombreuses “hôtesses”.<br />
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<b>Le 27/03/12 :</b> Nous nous réveillons tardivement (en tout début d'après midi), nous allons déjeuner dans nos bouibouis préférés et filons à la plage profiter du soleil. Nous avons le temps de bronzer en compagnie des nombreux touristes qui occupent la plage. En fin d'après midi, rebelote, il se met à pleuvoir fortement. Nous nous abritons, attendons que ça se calme et retournons à notre guest house pour nous préparer et prendre l'apéro.<br />
Nous allons dîner au bouiboui et allons faire un tour au ARK Bar. C'est un bar très lounge sur la plage avec ses canapés les pieds dans l'eau et sa musique d'ambiance très calme. Le bar est joli et accueillant mais ne semble pas très dansant. Du coup, nous préférons retourner nous trémousser du côté du Green Mango.<br />
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<b>Le 28/03/12 :</b> Nous nous levons dans la matinée pour aller louer des scooters, une journée de visite de l'île nous attend. Nous sommes 5 et louons donc 3 scooters, nous roulons jusqu'à Big Bouddha Beach, au Nord Est, où l'on trouve une grande statue de bouddha au sommet d'une toute petite colline qui nous donne tout de même une vue sur les alentours. Nous reprenons les scooters jusqu'à la plage de Mae Nam où nous passons une bonne heure à nous reposer, bronzer et nous baigner. La plage est grande et plutôt désertique, il y a vraiment très peu de touristes. Ensuite, il est temps d'aller remplir nos estomacs dans un bouiboui sur le bord de la route principale, à Mae Nam. Repus, nous nous étalons sur la plage où nous sommes quasiment seuls.<br />
En fin d'après-midi, nous roulons jusqu'à la plage de Lamai, au Sud de l’île. Pour la troisième fois aujourd'hui, nous nous baignons et peaufinons notre bronzage. Il y a un terrain de volley à côté de nous, nous faisons une première partie et attirons l'attention d'une catégorie de sportifs que nous ne connaissions pas, les lady boys ! Nous faisons un match avec eux, ou elles... Elles ont une apparence assez féminine bien que sur le terrain, leur force les trahit un peu. Nous ne parlons pas de leur technique de déconcentration de l'adversaire, plus que discutable qui consiste à remonter leurs t-shirt pour laisser apparaître un bout de faux-sein.. Le match est très disputé, bien sûr, nous sommes victorieux. Cette fin d'après midi aura été très amusante.<br />
Nous prenons une bière bien méritée sur la plage de Lamai puis rentrons à Chaweng rendre les scooters et réserver nos billets pour Krabi. Ce soir, nous passons une soirée tranquille entre nous autour d'une partie de cartes.<br />
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<b>Bon à savoir :</b><br />
- Depuis le port de Nathon, on rejoint Chaweng en bus pour 60THB par personne.</div>
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